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    La Chevauchée des bannis
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    36 critiques spectateurs

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    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2024
    Très bonne surprise. Un western des années 50 en noir et blanc assez inconnu et qui pourtant mérite le visionnage. La mise en scène est très dépouillée les décors très succincts et l'histoire assez simple mais le film parvient tout de même à nous embarquer dans cette histoire de village pris en otage par des bandits. On y voit toute la cruauté mais aussi la culpabilite humaine. Les personnages sont vrais pas de manichéisme ici tous les protagonistes ont leur ambivalence. Et c'est ce qui rend le film assez intelligent je trouve. A voir donc
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2023
    Une bande de pillards pourchassés par la cavalerie vient sèmer la terreur dans une petite ville du Wyoming.
    Une grande partie du film, en huis clos, est plutôt longue et ennuyeuse avec des personnages secondaires omnubilés par l'alcool et les femmes et qui sont pitoyables à quelques exceptions près (la scène de la "fête" est d'ailleurs d'un pathétique extrême).
    La tension et le suspense sont toutefois assurés par Robert Ryan et Burl Ives qui maintiennent tant bien que mal un équilibre fragile entre les 2 parties afin d'éviter tout affrontement qui provoquerait un massacre et la fin est magnifiée par les paysages enneigés des Montagnes Rocheuses, ce qui sauve ce western d'André De Toth plus psychologique que spectaculaire.
    Mister Brown
    Mister Brown

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2023
    Est-ce vraiment un western?
    Difficile de répondre à ça, tellement le film est réaliste, en plus la neige où l'on galère toujours à chaque pas, on sent bien que les acteurs on froid, qu'ils subissent le tournage.
    bon je ne suis pas objectif, je suis fan d'André De Toth.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    « Day of the Outlaw » (péniblement traduit en « La chevauchée des bannis ») est un film d’atmosphère un brin oppressant qui se déroule en plein hiver et dans la neige au fin fond du Wyoming. Robert Ryan en redresseur de tord tourmenté est impeccable. Mention spéciale pour Burl Ives qui campe un bon méchant comme on les aime : débonnaire mais cruel à souhait. La scène de danse un moment pénible à suivre, où une tension (sexuelle) s’installe avec la crainte que tout ne dégénère. Dommage que l’ensemble du film ne soit pas sous tension. J’aime assez la notion de huit-clos en extérieur avec de superbe paysage et cet îlot de maisons coincé et écrasé entre les montagnes. La scène de chevauchée dans la neige m’a laissé un peu dubitatif (réalisée en studio bien sûr). Beaucoup de qualité d’un côté, le scénario, les acteurs, le paysage, un noir et blanc déprimant, mais un film inégal qui peine à convaincre.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    Un western hivernal âpre et tendu, visuellement emballant, notamment dans sa dernière partie, avec cette chevauchée impressionnante au cœur des montagnes du Wyoming dans des conditions climatiques extrêmes.
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2022
    Peut ètre l'un des meilleurs Westerns ( je ne dis pas filmographie) de ce j'ai vu réalisé par le cinéaste André De Toth !!
    "La chevauchée des bannis" se passe en Hiver à l'époque des cowboys de cavalerie et ennemis. Les deuxièmes citées arrivent dans une genre de ferme qu'ils prennent en otage les habitants, des soldats en manque de pas mal de choses comme les femmes. Un cowboy habitant les lieux, amant d'une femme, va jouer les médiateurs . J'ai pas pu tout voir le film à cause d'une coupure d'électricité mais il y a pas mal de cinéastes qui se sont inspirés de ce long métrage, je pense à Quentin Tarantino pour "Les huit salopards", Sergio Corbucci pour "Le grand Silence" ou Sam Peckinpah pour "Coup de feu dans la Sierra" pour les scènes de danses. La deuxième partie non tourné en studios, comme souvent à Hollywood à cette période là, sont filmés avec beaucoup de neiges dans des conditions que j'imagine difficile mais qui rend bien à l'image. Robert Ryan et le reste du casting assurent.
    Y Leca
    Y Leca

    33 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2022
    Sur le thème rebattu des otages, et malgré des longueurs, un western solide en noir et blanc dans un Wyoming neigeux, dominé par les statures de Ryan et Ives.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    284 abonnés 2 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2022
    Loin des grandes fusillades ou des charges héroïques, nous avons affaire ici à un vrai western psychologique, avec des personnages pleins d'ambiguïté et une histoire structurée en trois temps, marquant autant d'évolutions dans le genre du film que dans la caractérisation des personnages. Si le noir et blanc convient plutôt au cadre choisi, le rythme lent entraîne parfois des baisses de tension (accentuées par un jeu d'acteurs pas toujours nerveux), mais il faut reconnaitre au film sa cohérence et sa solidité.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2020
    Ce noir et blanc impeccable sublime les paysages enneigés de l'Ouest américain et donne du relief à l'ensemble. Visuellement intéressant, donc. J'adore cette affiche, énigmatique et atypique. L'histoire est pas mal, sans plus, pas ce qu'il y a de plus captivant. "Le grand silence" est aussi un magnifique western neigeux, pour les amateurs.trices du genre !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 juin 2020
    Âpre et épuré, la Chevauchée des bannis est l’un de mes westerns préférés. S’il a réalisé une révolution discrète sur le genre, c’est grâce à une préparation atypique et à une volonté de fer de la part de son réalisateur. Loin des canons habituels d’un tournage en studio, les prises de vue se sont déroulées en conditions naturelles, au fin fond de l’Oregon. Mieux, les décors ont été installés plus de quatre mois avant le début du tournage, ce qui a permis à l’érosion de faire son œuvre et d’effacer certains aspects factices issus des décors Hollywoodiens. Dépouillé visuellement, le long métrage de De Toth ressemble parfois plus à un film noir qu’à un western. La caméra resserrée sur les hommes donne un côté sauvage aux bagarres, la neige vole en éclat à chaque coup de poing. Une âpreté proche de la confrontation inaugurale dans la Porte du diable d’Anthony Mann. Un nombre restreint d’objet renforce le côté vide, loin de toute civilisation. De plus, le film a bénéficié de la participation de l’acteur principal, Robert Ryan, à l’écriture du scénario. Cet investissement se ressent tant au niveau de la qualité d’interprétation que sur l’excellente concision des thématiques qui traversent un film d’une durée de quatre-vingt-huit minutes.
    Dans un premier temps, la Chevauchée des bannis est un film sur l’individualisme et la propriété. À une époque charnière où les grands domaines prennent le pas sur les petits exploitants, le film de De Toth met en confrontation les propriétaires nouvellement installés avec les premiers colons qui ont dû se battre avec acharnement pour conquérir et préserver des terres placées sous le joug des brigands. La violence qui s’exerçait lors de la première phase n’a plus sa place à partir du moment où l’état de droit commence à s’imposer au sein des territoires reculés. Pourtant, si les barbelés remplacent progressivement les colts, une violence sociale prend le pas sur une certaine forme de barbarie originelle. Les troupeaux ne peuvent plus se déplacer à loisir et cela met en péril l’activité des petits éleveurs. Ainsi, les premiers colons se retrouvent dans une situation proche de celle vécue par les indiens. Ils ne seront pas chassés par la brutalité des armes à feu, mais par la violence des lois économiques.
    Blaise Starrett, le personnage principal est l’un de ces hommes dont l’avenir s’écrit avec des points de suspension. À l’instar d’un samouraï au cours du même siècle, notre héros voit son monde disparaître, son paysage balafré par les barbelés. Prêt à tout pour exister, il engage un duel face à trois hommes malgré les supplications de son ex-compagne, Helen, désormais épouse d’un propriétaire terrien. Mais cet homme n’est pas serein ; en se préparant, il lance un regard introspectif vers le miroir qui lui fait face, puis passe une dernière fois devant la femme qu’il aime toujours. Leur séparation était une erreur. En fait-il encore une nouvelle ? En mettant en scène la lutte pour la propriété privée, De Toth inscrit son œuvre vers des thèmes purement américains et rejoint ses nombreux homologues, particulièrement John Ford et King Vidor. En matière de suspense à travers une séquence, De Toth rivalise avec Hitchcock. En effet, le départ de la confrontation entre Blaise Starrett et les trois fermiers est suspendu par le roulement d’une bouteille en verre sur le comptoir. Un travelling latéral accompagne sa progression. Avare en mouvements de caméras, De Toth les utilise à des instants clés. Pertinemment car ces images restent en tête.
    Toutefois, l’affrontement est interrompu par l’arrivée d’une poignée de brigands pourchassés par la cavalerie. Las de longues privations, les bandits débarquent avec une soif de violence et de luxure. Un ancien capitaine de l’armée dirige cette bande avec une main de fer. Pour assurer un semblant d’ordre, il prohibe l’alcool et les femmes. Un arrangement précaire est convenu entre le capitaine Bruhn et Blaise Starrett pour maintenir les brigands à distances des femmes et de tout débordement sanguinaire. Cependant, un autre problème apparaît, Bruhn est blessé, son état nécessite une opération et sa légitimité commence à être contestée au sein de ses troupes. Une mort prématurée provoquerait un carnage dans la bourgade avec des truands livrés à eux-mêmes et des proies humaines à portée de main. Ainsi, la santé du capitaine Bruhn devient un enjeux critique et remplace la bouteille évoquée précédemment en assurant un sursis aux habitants. Au cœur de la troupe des malfrats, des dissensions apparaissent. Bruhn a de plus de difficulté à contenir la sauvagerie de ses hommes. Mais Gene, le cadet du groupe fait office d’ange gardien pour les habitants des terres reculées. À ce stade, que vaut la parole d’un militaire et l’idéalisme d’un jeune homme face à l’insatiabilité des autres ?
    Ces autres réclament à minima un bal improvisé. Ils l’auront. Malgré les promesses, le bal est une humiliation pour les femmes. L’air semble irrespirable, un panoramique circulaire nous rend témoins impuissants de multiples tentatives de baisers volés, de gestes brutaux… Nous sommes loin des bals à la bonne franquette présents chez John Ford. Au moment où la situation parait intenable, Blaise Starrett propose de guider la bande vers un passage discret, mais dangereux qui leur permettra d’échapper à la cavalerie. Bruhn et Gene ne sont pas dupe, mais acquiescent par geste d’humanité pour les habitants.
    C’est alors que la chevauchée des bannis pend forme au cours des trente dernières minutes. Si les hommes parviennent à dompter les pâturages, ils sont encore loin de maîtriser les forces de la nature. Cette partie offre des images saisissantes des hommes aux prises avec leur environnement. Tous, ou presque, seront ensevelis dans l’immensité de l’Ouest sauvage. Certains tableaux cinématographiques proposés dans le film ressemblent aux œuvres de jeunesse du peintre contemplateur William Turner. Notamment le tableau « Hannibal traversant les Alpes ».
    À la mort du chef, les dissensions s’accélèrent. Par cupidité, certains membres en assassinent d’autres pour amasser plus de gains. Cela, jusqu’à l’ultime confrontation entre Blaise Starrett et Tex, le plus farouche des malfrats. Ultime élément de suspense, les doigts congelés de Tex ne parviennent pas à actionner la détente de son fusil pointé sur un Blaise Starrett en fuite. Au final, la bourgade est débarrassée des bandits, le repenti Gene propose ses services à Blaise. Toutefois, le statut entre les propriétaires terriens et les petits éleveurs ne change pas, mais pour une fois, le sens du collectif aura primé sur l’individualisme. En risquant sa vie, Blaise Starrett a pris ses responsabilités pour sauver la communauté. Un acte qui devrait entériner les hostilités interrompues par la bande du capitaine Bruhn. Mais pour combien de temps ? En économie, la mémoire est courte.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2017
    Dès son prologue, le film est frappé d’un sentiment de fatalité qui ne sera jamais remis en question par la suite. Dès la deuxième scène, remarquablement dialoguée, les personnages incarnés par Helen Crane et Robert Ryan sont mis en opposition. Il est question d’un passé peu glorieux. L’avenir est à peine évoqué et exclusivement dans des termes défaitistes et sans emploi du conditionnel. L’actrice toute de noir vêtue porte déjà le deuil. La mort rode dès les premiers instants dans cette bourgade d’une vingtaine d’âmes et sans représentant de la loi. Le Wyoming environnant, enneigé et désert, semble un bout du monde isolé de tout et régi par aucune loi. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2017
    On passe de la guerre intra-communautaire sur les barbelés à une question de survie pure et simple contre une bande de hors-la-loi. Le film se scinde en trois actes, la "mise au point" sur les barbelés, l'arrivée des hors-la-loi et enfin la chevauchée ultime. Le meilleur moment arrive lors du choix du sacrifice, un double sacrifice qui n'a rien d'héroïque ni de désinteréssé. Des sacrifices d'abord menés simplement par l'orgueil et l'égoïsme. Le vrai et unique bémol serait pour la fin, finalement quitte à choisir il aurait fallu finir 2mn plus tôt. André De Toth signe avec ce film son dernier western et son dernier film hollywoodien et sonne comme un testament lucide et fataliste sur la condition humaine.
    Site : Selenie
    Estonius
    Estonius

    3 470 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Magnifique western atypique, oppressant, angoissant, intelligent, nous montrant des personnages ambigus sans aucun manichéisme au service d'une histoire passionnante. Des images fortes et rarement vu au cinéma notamment spoiler: cette fête où l'on oblige les femmes à danser, mais aussi ces séquences fabuleuses dans la neige où les chevaux peinent à avancer. Il est dommage que la fin soit ratée, avec ce double happy-end qui non content d'être improbable, trouve le moyen ne résoudre aucun des problèmes posés au début (la rivalité entre fermiers et éleveurs, et les atermoiements amoureux de la jolie Tina Louise).
    Wagnar
    Wagnar

    86 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2017
    Le choix de tourner en noir et blanc ce très curieux western ne fait que renforcer la froideur de l'atmosphère dans tous les sens du terme. Si le scénario comporte quelques points forts (dont celui de poser le problème de l'adultère), je l'ai trouvé quand même un peu trop basique. Le film est également un peu trop court et aurait gagné à durer plus longtemps pour mieux approfondir les personnages sans parler d'une fin un peu rapide. J'avoue avoir largement préféré la Rivière de nos Amours, du même cinéaste. Sans être un très grand film du genre, la Chevauchée des Bannis reste un western tout à fait honorable.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Dernier western de de Toth et avant-dernier film de son auteur aux Etats-Unis. Un western dont le héros se prénomme Blaise ne peut être mauvais, non ?. Sérieusement, La chevauchée des bannis peut être considéré comme l'un des 20 meilleurs westerns jamais tournés. Bien sûr, il y le décor, la neige et la boue d'un village isolé du Wyoming. Et puis le huis-clos, la tension entre les hors-la-loi et la petite communauté qui est elle-même divisée. Robert Ryan y joue un personnage qui est tout sauf monolithique. Et le chef des bandits a aussi ses failles. Ces deux-là sont là pour canaliser la violence qui ne demande qu'à éclater. La scène de bal improvisé est incroyable, elle ressemble à un viol. Quant à la chevauchée dans la neige, elle est dantesque. Un western séminal, qui transgresse quelque peu les lois du genre, comme une sorte de chaînon manquant entre Johnny Guitar et la Horde sauvage. Mais sans flamboyance, tout en latence. Le genre de films où même les chevaux ont un vrai talent d'acteurs !
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