Avis sur Le Collectionneur

Un bon thriller , ou l'on découvre un Morgan Freeman jeune qui excelle déjà , le film se regarde et je l'ai trouvé trés agréable à regarder ,

Un thriller classique qui sait tout de même ménager son suspense. 13/20

Le thriller, le truc à la mode du moment comme on pourrait avoir des films qui nous parlent tous de vampires, oups c'est le cas en ce moment, du coup on est blasé.

Sans renouveler le genre, le film est un efficace et solide thriller.

Et un film policier de plus, un. Sans aucune originalité. On suit sans grand intérêt cette histoire qui finit, comme le veut la tradition, par un mini coup de théâtre. Mini, c'est bien le terme qui convient pour ce film.

Il y a eu « Se7en » dont tout le monde se souvient, et puis il y a eu tous les ersatz de « Se7en » qui ont cherché à explorer le filon et dont, heureusement, on ne se souvient pas. Pour la blague, revoyez ce « Collectionneur ». Il est à « Se7en » ce que « Turkish Star Wars » est à la « guerre des étoiles ». On se construit un psychopathe à l’arrache, un flic à l’arrache, une ambiance glauque à l’arrache, et on tisse tout ça autour d’une réalisation de série Z en pensant que ça va le faire. Désolé, mais ça ne le fait pas du tout.

L'intrigue de Gary Fleder est certes bourrée de qualités à la base, mais contient plusieurs inconsistances dans le scénario, ainsi que quelques ficelles extrêmement convenues qui font perdre au suspense son intensité. Décevant.

Un policier qu'on a déjà vu 10 fois. Et la piètre interprétation de Morgan Freeman ne suffit pas à relever le niveau.

Voilà un film qui tente de reproduire du Seven, un film glauque autour d'un serial killer, qui kidnappe des femmes et en tue certaines. Un inspecteur de police va venir renforcer l'équipe sur place lorsque la nièce de celui-ci fera partir des disparues.
Constatant qu'il a affaire à un Collectionneur de belles et intelligentes filles, il devra tout tenter pour les libérer, aidé par une femme ayant réussi à s'enfuir.
Film convaincant, quoique peu surprenant notamment du final, on suit avec facilité le film porté par une ambiance plutôt bien tournée.
Bref : une seule femme a réussi à échapper au Collectionneur !

Quand la fiction rattrape la réalité… C’est exactement ce qui est arrivé à "Le collectionneur", pour le coup interdit dans l’état du Maryland pour cause de crimes de même nature au moment de la sortie. Brrr, quand on y pense, ça fait froid dans le dos de savoir que de tels crimes ne sont pas forcément inventés de toutes pièces. Malheureusement, "Le collectionneur" ne fait pas vraiment cet effet-là. Je veux dire froid dans le dos. Il y avait pourtant de quoi ! Pensez donc : un dérangé du ciboulot qui enlève des jeunes filles les unes après les autres spoiler: pour les séquestrer dans le seul but de se faire aimer
, ça craint ! Et je ne vous dis pas ce qu’il advient d’elles si jamais il n’obtient pas satisfaction… Encore faut-il (et là je parle d’un point de vue strictement psychologique) que cette satisfaction soit complète… Le fait est que le rôle principal semble taillé sur mesure pour Morgan Freeman après le mémorable "Seven". Hélas, même si l’immense charisme de l’acteur noir américain fait mouche d’entrée, on reste assez loin du résultat promis par l’affiche par sa petite phrase « Le nouveau grand rôle de l’acteur de "Seven" ». Bon le film n’est pas mauvais en soi, loin de là. Mais il n’est pas exceptionnel non plus. La faute en revient à une réalisation un peu trop conventionnelle, mais surtout à un scénario pas toujours écrit dans la finesse. En effet, sur ce dernier point, on voit le Docteur Alex Cross arriver très facilement à la conclusion que la police locale a affaire à un collectionneur, et cela rien qu’en observant quelques clichés photographiques. Mais au moins, ça confirme bien le titre choisi pour la version française, un titre que je trouve malheureux dans le sens qu’il spoile plus ou moins le principal intérêt de ce thriller. Ma foi, si on avait voulu attirer du monde en salles sans avoir recours à une coûteuse promo médiatisée, on ne s’y serait pas pris autrement, en particulier quand on vient surfer sur l’immense succès de "Seven", sorti à peine deux ans plus tôt. Pour en revenir à l’écriture, le support était pourtant bien là, puisque le scénario a été adapté du roman de James Patterson qui lui-même s’est inspiré d’affiches portant les photos de jeunes étudiantes disparues placardées sur les campus de North Carolina University et de Duke, alors que son livre n'était encore qu'à l’état de manuscrit. Pour ce qui est de la réalisation, il y a du bon et du moins bon. Autant l’ambiance glauque côté criminel est assez réussie, autant elle aurait mérité d’être encore davantage développée disons (pour être plus précis) façon "Seven" puisque les producteurs ont ostensiblement lorgné vers ce film, ou façon "Le silence des agneaux". A l’inverse, la réalisation n’est pas suffisamment immersive du côté des gentils :outre les déductions un peu faciles, on ne ressent pas comme il se doit la difficulté d’une telle enquête. D’autant plus que celle-ci est émaillée de quelques surprises, lesquelles ont de quoi plonger les inspecteurs dans un océan d’incompréhension. Quant à l’interprétation des acteurs, elle n’est pas si mal que ça. Morgan Freeman, j’en ai déjà parlé. Ashley Judd… comment dire ? Elle ne m’a pas convaincu plus que ça et pourtant il semble qu’elle se soit donnée beaucoup de mal. Franchement, je l’ai trouvée mieux en kick-boxeuse qu’en personne lambda. Elle interprète malgré tout assez bien le choc psychologique mais se révèle être mentalement une vraie force de la nature, à commencer par la conférence de presse à laquelle elle donne une tournure que je qualifierai de curieuse. Quant aux seconds couteux que sont Tony Goldwyn et Cary Elwes, ils campent des personnages qui pourraient passer inaperçus dans la vie de tous les jours. On peut même dire qu’ils cachent bien leur jeu, et c’est surtout valable pour l’un d’entre eux, mais je ne vous dirai pas lequel pour ne pas trop en révéler. Notez que Tony Goldwyn sert un jeu à peu près similaire à celui adopté dans "Ghost". En conclusion, "Le collectionneur" est un bon film, mais avait le potentiel d’être bien meilleur et vous savez maintenant en quoi. Ce n’est certainement pas un chef-d’œuvre du genre, aussi ne soyez pas trop déçus et du même coup trop sévère. Malgré tout, il y a fort à parier que comme moi, vous serez pris par l’intrigue car vous aurez envie de toute façon de connaître le fin mot de l’histoire. Et tant pis si la toute fin sombre plus ou moins dans le déjà-vu. Ce qu’on retiendra surtout est le caractère sordide de cette affaire.

Thriller poussif.....Pale copie d'un seven.....Ca peut se voir!

Autant Morgan Freeman est célèbre pour son talent d'acteur et s'est fait un nom dans le cinéma au niveau international, autant Gary Fleder est méconnu, car il a tourné peu de films et surtout des séries télévisées. Pourtant, "Le collectionneur" mérite le détour. Sur un scénario et un montage qui maintient le suspense, Gary Fleder tient le spectateur en haleine dans ce thriller, certes classique, mais au rythme inégal. La jeune Ashley Judd lui donne la réplique dans un rôle physique de femme otage brutalisée par un cinglé pervers. Freeman emporte une nouvelle fois l'adhésion dans la peau d'un inspecteur, diplômé en psychologie, dont la nièce fait partie des huit jeunes femmes enlevées qu'il s'agit de retrouver avant d'envisager le pire. Qui est le mystérieux personnage qui agit en toute impunité ? L'inspecteur Alex Cross va collaborer avec la police locale et tout entreprendre pour retrouver sa nièce. Au demeurant, "Kiss the Girls" constitue un bon divertissement pour les amateurs du genre.

j'aime bien la fin comment l'inspecteur spoiler: découvre sur un document anodin le véritable coupable

bon film dans l'ensemble.

Un bon film avec un morgan Freeman talentueux un bon petit divertissement ;)..........................

En 1997 la vague des films de serial killers qui frappe Hollywood suite au succès du "Silence des agneaux" de Jonathan Demme (1990) suivi de celui de "Seven" de David Fincher en 1995 est à son sommet. Gary Fleder jeune réalisateur prometteur qui vient d'obtenir un succès d'estime avec le très convaincant "Dernières heures à Denver" aborde lui aussi le genre qui consiste avant tout à offrir des variantes attractives au modus operandi très raffiné (si l'on peut dire !) du fameux docteur Hannibal Lecter né de l'imagination de Thomas Harris et immortalisé par Anthony Hopkins. En remplacement de Denzel Washington initialement prévu pour interpréter le policier psychologue à la recherche de sa nièce enlevée par un serial killer au spoiler: comportement déroutant qui ne semble pas vouloir systématiquement tuer les jeunes femmes qu'il enlève
, il est fait appel à Morgan Freeman qui n'éprouve aucun mal à se glisser dans la peau de son personnage. A ses côtés Ashley Judd alors en pleine ascension est présentée par le scénario comme une proche cousine de la jeune inspectrice du FBI Clarice Starling jouée par Jodie Foster dans "le silence des agneaux". Elle s'en tire fort bien même si la jeune actrice ne pouvait prévoir que sa participation répétée à des thrillers au détour de l'année 2000 allait lui faire perdre le crédit auprès de la critique acquis suite à ses films des débuts. Le film emprunte sagement tous les chemins balisés par Demme et Fincher mais ne se perd jamais en chemin. Il est donc tout à fait recommandable pour ceux qui sont friands de ce genre un peu passé de mode.