Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Caine78
6 718 abonnés
7 398 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 14 janvier 2014
Première réalisation de Don Siegel, « The Verdict » apparaît surtout comme une œuvre posant les bases d'un genre qui explosera quelques décennies plus tard : le polar complexe avec retournement final vraiment inattendu. Le reste apparaît plus conventionnel, mais n'en est pas moins soigné, baigné d'une atmosphère étrange et élégante, renforcé par des personnages bien écrits, évitant ainsi toute fadeur. Il faut dire qu'ils sont tous remarquablement interprétés, notamment par Sydney Greenstreet et Peter Lorre, ce dernier dans un rôle particulièrement étrange. Et donc ce coup de théâtre final, où on se dit qu'on aurait au moins dû y penser au vue des indices laissés, sauf qu'évidemment cela n'a (presque) jamais été le cas... Bref, pas une révolution, mais un séduisant mélange de « whodunit » à la Agatha Christie et de série noire américaine misant sur l'ambiance et la qualité de ses différents protagonistes : plutôt réussi.
Don Siegel est surtout connu comme un réalisateur des années 60/70 aux nombreuses collaborations avec son disciple Clint Eastwood. C'est oublier qu'il commença sa carrière dans les années 40 avec ce premier film de commande de la Warner, véritable whodunit victorien qui permet au Studio de recycler une fois de plus le duo Sydney Greenstreet et Peter Lorre qui avait contribué au succès du "Faucon maltais" de John Huston en 1941. Ici les deux acteurs jusqu'alors associés en faire-valoir dans des productions de prestige mettant en général en valeur Humphrey Bogart, la star de la Warner, se retrouvent en vedette sur un film mineur. Mineur sans aucun doute, mais Siegel aidé d'un directeur de la photographie expérimenté (Ernest Haller) parvient à tiré le meilleur d'un scénario certes un peu rocambolesque mais plein de rebondissements et surtout offrant une chute finale inattendue. On découvre donc ici que le grand Don Siegel dont la réputation commence enfin à être revue à la hausse n'est pas sorti de la cuisse de Jupiter mais qu'il a bien du œuvrer très longtemps sur les plateaux y compris comme monteur avant d'accéder à une carrière pleine et entière de réalisateur reconnu. Quand il rencontre Eastwood en 1967, il a déjà 55 ans et 25 films derrière lui et il a toute l'expérience requise pour être directement efficace avec l'acteur qui revient d'Italie auréolé de ses succès avec Sergio Leone. On connait la suite.
13 753 abonnés
12 431 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 26 juillet 2010
Dans cette petite raretè des annèes 40, un ancien de Scotland Yard enquête sur un cadavre retrouvè dans une chambre fermèe de l'intèrieur! Pour son premier long-mètrage, Don Siegel, le futur rèalisateur de "Dirty Harry" rèunit pour la dernière fois le duo Peter Lorre-Sydney Greenstreet qu'on avait dèja vu dans le mythique "The Maltese Falcon"! "The Verdict" est surtout un exercice de style qui reconstitue brillamment l'atmosphère des romans victoriens et des soirèes londoniennes noyèes de brume! Un inèdit à dècouvrir où l’intrigue policière est passionnante et le spectateur sans arrêt mis sur des fausses pistes...