Excellent! J'ai adoré ce film! Amusant, plein de bonne humeur, on ne s'ennuie jamais. Dommage qu'il ne soit pas plus diffusé car c'est vraiment parfait pour se divertir.
Avec « The snapper », Stephen Frears est dans ce qu’il peut apporter de mieux au cinéma anglais. Cette comédie douce-amère sur fond de crise sociale est un pur joyau et fait chaud au cœur. Il est vraiment réjouissant de voir les rapports de ce père - joué par un Colin Meaney prodigieux – avec sa fille dont il apprend qu’elle est tombée enceinte après une soirée de beuverie et par un voisin plus âgé que lui. Colin Meaney monstre d’humanité à mi-chemin entre Nick Nolte et Gérard Depardieu connaît trop bien les difficultés de la vie pour sa classe sociale et sait que rien ne pourra jamais remplacer les liens familiaux qui font que l’on affronte mieux cette chienne de vie. Pas très raffiné il est d’une délicatesse et d’une tendresse sans borne pour sa fille aînée qui lui permet d’entretenir sans aucun équivoque les rapports d’affection qu’il ne trouve plus auprès de sa femme. Il faut dire un mot aussi de la jeune actrice qui joue sa fille (Ruth Mac Cabe) qui est au diapason de son père et qu’elle apporte au rôle sa candeur et son éternel optimisme qui lui fait penser, qu’entouré des siens rien de vraiment grave ne peut vous arriver. Frears semble nous dire qu’il fallait bien du courage en ces années-là où le thatchérisme battait son plein pour rire encore alors que rien de bon ne semblait promis à la classe ouvrière anglaise. Bravo Monsieur Frears.
Stephen Frears a signé un film plutôt drôle avec des personnages attachants et nous montre bien l'Irlande. Tina Kellegher est très bien dans le rôle de la jeune fille enceinte et Colm Meaney est vraiment parfait dans le rôle du père.
J'ai adoré ce film (l'un des films de Frears qui m'a le plus touché et le plus amusé). Drôle (à hurler de rire), émouvant, poignant et tellement irlandais dans l'esprit, ce film est une petite perle.
Excellente chronique familiale qui touche au but à chaque fois... Ca serait un documentaire sur la classe modeste irlandaise qu'on y croirait ! Colm Meaney est génialement juste, jamais aussi bon que dans ce genre de film. Le scénario est d'une très grande justesse et plus subtil qu'il n'y parait (notamment avec les mensonges de la jeune maman). Les dialogues crus et directs sont ancrés dans le réel et donc font mouches. "L'âme des guerriers" version humour et smala ! On en sort revigoré et un beau sourire.
Très joli film. On s'attache progressivement à cette famille nombreuse irlandaise, tant les acteurs (C.Meaney en tête) s'efforcent de lui donner vie. L'évolution du récit se fait sans heurts et S.Frears fait preuve d'une nécessaire délicatesse.
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4,0
Publiée le 23 mai 2009
"Snapper", en argot dublinois, signifie marmot, mioche, moutard...En l'occurence, c'est le gamin à naître de l'aînèe des filles de la famille Curley, une caissière de supermarchè, qui ne peut pas ou ne veut pas se souvenir du nom du gèniteur! Comme il se doit, l'annonce de cette grossesse non dèsirèe, mais pas rejetèe non plus, ne manque pas de causer quelque èmoi, à la fois dans cette famille nombreuse et modeste, au verbe aussi haut que colorè, et dans le voisinage! De discussions imbibèes au pub d'à côtè, haut lieu de la vie du quartier, en bagarres plutôt burlesques que vengeresses, Stephen Frears dèpeint avec jubilation la joie de vivre de ces "Simpson" en chair et en os, et l'èvolution d'un père qui se met à s'intèresser vraiment aux femmes! Une comèdie spontanèe pleine de fous rires et de bonne santè entre Guinness, grossesse et tendresse...
Ce film de Stephen Frears est un bon divertissement. Il est drôle mais aussi pathétique. On voit la vie dune famille nombreuse Irlandaise dont la fille aînée est enceinte mais ne veut pas dire qui est le père. Son papa sera totalement bouleversé lorsquil apprendra que la rumeur dit que le père est un homme du quartier plus âgé que lui. Sa plus grande peur est sa réputation vis à vis des potes au pub du quartier. Au fur et à mesure du film, on se rend compte quil est finalement le plus touché de la famille et le plus content de devenir grand père ( il achète même des livres sur la grossesse). Un film populaire, ironique même hilarant à certains moments. Par plusieurs scènes, on se rend compte à quel point les gens peuvent être méchants et moqueurs dans certaines situations. Sharon incarne la fille solide qui résiste à la douleur, la méchanceté et continue à vivre sans se dévaloriser. Cest un modèle, elle assume son erreur même si elle ne dit jamais la réelle identité du père. Pour ne pas blesser son papa elle préfère dire que cest un marin espagnol. Un film sur les difficultés que peut rencontrer une famille et le poids que peut répercuter une rumeur dans un quartier plein de commérages. Cette uvre est populaire, ironique même hilarante à certains moments. Stephen Frears réussit à faire un film léger et plaisant. Un bon moment.
L'Art de la comédie Britannique... Une oeuvre indispensable à découvrir absolument qui repose sur les situations comiques frôlant le pathétique aux dialogues vraiment savoureux dit par des comédiens tous hilarant... Vraiment très drôle...
"The snapper" est l'histoire d'une famille populaire irlandaise mise en émoi après que l'ainée a fauté avec un voisin, un père de famille d'apparence toute respectable. Il faut imaginer ce que la perspective d'héberger dorénavant une fille-mère peut déclencher de relations tendues et d'états d'âme chez les catholiques bon teint Curley. Mais Stephen Frears, s'il ne cache pas l'anxiété de la jeune femme ou celle des parents, ne met en scène qu'une comédie dont l'aspect le plus drôle est la posture successivement paternaliste et fraternelle, excédée et résignée, du chef de famille Dessie, interprété avec beaucoup de talent et de vérité par Colm Meaney. Contrairement au film de Ken Loach "Raining Stone", sorti à la même époque, la comédie de Frears ne s'élargit pas à une vision sociale significative. Le cinéaste ne porte son regard naturaliste que sur un microcosme familial typique. C'est peut-être sa faiblesse car le sujet semble étriqué et manque de ressorts comiques. Tout sympathiques qu'ils sont, les personnages sont les premières victimes d'un scénario qui s'étiole progressivement parce qu'il n'introduit aucune idée secondaire forte.
D'une histoire sordide, Stephen Frears tire une histoire drôle et touchante sur une famille irlandaise dysfonctionnelle mais aimante. Il n'y a pas de grands enjeux cinématographiques, mais les acteurs, tous excellents, parviennent à rendre les personnages éminemment sympathiques.
Cette chronique familiale stéréotypées de la famille irlandaise de classe moyenne fait preuve d'une énergie et d'un bon sens comique malgré un humour un peu trop excessif et d'une trop grand vulgairité au niveau des dialogues. Ce n'est certainement pas la meilleur chronique familiale de l'histoire de cinéma mais elle a au moins le mérite d'être rafraîchissante et souvent déroutante. Du bon petit divertissement familiale, quoi.
Cette histoire simple de jeune fille, issue d'une famille irlandaise nombreuse, enceinte d'un homme plus âgé qu'elle et bien connu de ses proches, mais dont elle préfère taire le nom, aurait pu passer pour totalement banale si Stephen Frears n'avait pas réussi à rendre chacun des protagonistes attachants... C'est comme si le réalisateur nous invitait dans cette famille typiquement irlandaise de prolétaires et nous exposait à ses déboires... Bien que Frears n'évite pas forcément certaines caricatures faciles, il nous propose une agréable comédie que l'on eût, toutefois, pu souhaiter plus profonde dans le propos...