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chrischambers86
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4,0
Publiée le 22 octobre 2012
De tous les demi-dieux de Hollywood, Humphrey Bogart est celui dont le mythe fut le plus durable! il semble avoir vèritablement accèdè à une sorte d'immortalitè qui dèpasse largement les limites ètroites des salles de cinèma! il suffit de prononcer certains titres pour que, aussitôt, son visage s'anime dans notre souvenir! Woody Allen en a fait le partenaire presque visible du personnage de "Play it Again, Sam" (qui fait rèfèrence à "Casablanca" dont il faut èvidemment connaître le film de Curtiz pour savourer à sa juste valeur ce savoureux hommage) où il incarne avec jubilation un cinèphile averti et passionnè par les films et le personnage qu'incarne Bogey à l'ècran! Brillant chorègraphe à Hollywood, Herbert Ross fait parti des cinèastes qui ont honorè la mèmoire de Bogart! En effet, il a su filmer Woody (ce qui n'ètait pas gagnè sur le papier) en signant un hommage-parodie inoubliable (rien que son final à l'aèroport, il faut voir le film) dont certaines scènes sont d'une drôlerie absolu! Un must où il faut ègalement saluer Jerry Lacy, sosie parfait de Bogey...
Si le fait de pouvoir aussi facilement s’identifier au personnage complexé et gaffeur a un aspect presque déprimant, le film reste toutefois une comédie extrêmement amusante. En plus de l’humour pétillant du film, le mérite du réalisateur revient à la manière subtile avec laquelle se dévoile intelligemment à travers son œuvre. Si on peut la considérer comme telle, l'adaptation que Woody a faite de sa propre pièce de théâtre reste sans conteste une comédie romantique incontournable.
Même si la mise en scène de ce film est un peu faible, il faut tout de même reconnaitre que l'on passe un délicieux moment. L'idée est très drole et incroyablement originale, et il est vrai que les personnages sont vraiment très attachants. De plus, il faut reconnaitre que certaines scènes sont assez hilarantes. Et parfois même, on sent l'émtion nous gagner un peu. C'est un vrai plaisir, et l'on peut remercier Woody Allen et Dianre Keaton de nous avoir offert deux aussi belles prestations d'acteurs.
Habituellement, Woody Allen réalise tous les films dont il a écrit le scénario. Fait rare avec “Tombe les filles et tais-toi" puisque c’est Hubert Ross le metteur en scène. Il s’agit en plus d’une pièce à succès jouée plus de 400 fois par les mêmes comédiens du film. Cette comédie est une histoire d’amour plaçant Woody Allen dans la peau d’un divorcé qui peine à retrouver chaussure à son pied. Fan incomparable du comédien Humprey Bogart, il rêve que sa vie ressemble à ses personnages. Le film commence d’ailleurs avec une séance au cinéma de “Casablanca" et cherchera à conclure la chronique avec un bel hommage. Autour de lui, un couple d’amis cherche à le caser. Mais aveuglé par ses fantômes, le personnage de Woody ne s’est pas rendu compte que l’amour était peut-être plus proche qu’il n’y pensait. “Tombe les filles et tais-toi" n’a pas pris une ride près de cinquante ans après sa sortie puisque les problèmes de cœur sont encore les mêmes. C’est une comédie rafraîchissante et un beau clin d’oeil à la cinéphilie. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Une trés bonne comédie au scénario et dialogues écrit par Woody Allen. Les superbes répiques représentent d'ailleurs le gros point fort de ce long métrage avec la performance de Woody Allen lui-même. On rigole pas mal et on apprécie les quelques références cinématographiques. "Tombe les filles et tais-toi" est une comédie romantique fraiche qui sait se distinguer de la masse et ça, c'est déjà beaucoup.
Un Woody Allen qui n'en est pas tout à fait un, puisque ce n'est pas lui qui est derrière la caméra, mais qui en est un quand même... On était à une période où le réalisateur-acteur-scénariste ne s'appuyait pas encore uniquement sur les dialogues car on a le droit à quelques gags physiques. Bon alors pour commencer, ce film a une grande qualité parce qu'en le voyant on se dit qu'on ne peut pas être pire que lui quand il s'agit de séduire les femmes et ça rassure. Ensuite on a le droit à une source de gags excellente avec les apparitions totalement loufoques d'Humphrey Bogart, joué à la perfection par Jerry Lacy, en conseiller en séduction. Conséquences, on s'identifie facilement au personnage joué par Woody Allen, bien qu'on ne peut qu'être beaucoup moins pire que lui, et on rigole de bon cœur quelques fois. Pour ajouter au plaisir, on a le droit à quelques références cinématographiques dont la principale est bien évidemment "Casablanca". Reste que l'ensemble souffre parfois d'être un peu sage, pas assez mordant avec son sujet malgré quelques répliques qui font mouche ("Si on me violait, je ferais semblant de céder et puis je prendrais un objet très lourd et je l’assommerais… sauf si ça me plaisait." !!!), et que certains gags sont assez répétitifs comme ceux avec le mari du personnage de Diane Keaton toujours au téléphone. Mais l'air de rien, on a déjà le droit par moment à du très bon Woody Allen...
Basé sur une des pièces de théâtre écrite par Woody Allen en 1969 (Play it Again), Tombe les filles et tais-toi (1972) marque aussi la première collaboration (fructueuse) avec l’actrice Diane Keaton (qu’il retrouvera à mainte reprises par la suite). Avec ce film, Herbert Ross nous dévoile sous toutes les coutures un Woody Allen avec son personnage de névrosé, d’obsessionnel et de gaffeur. Grand cinéphile et fan d’Humphrey Bogart, Allan se fait plaquer par sa femme Nancy. Désemparé, il demande conseil à ses amis pour lui trouver une nouvelle femme, il va donc collectionner les rencontres infructueuses et maladroites. Allen nous épate et donne le sourire du début à la fin, un névrosé remarquablement mise en scène par un acteur/réalisateur de talent !
Un critique de cinéma névrotique (Woody Allen) se fait plaquer par sa femme et se retrouve, avec la complicité d’un couple d’amis, invité à des rendez-vous, face au charme des femmes et en proie à sa nervosité maladive. Voici là résumée la ligne de conduite de «Play it again, Sam» (USA, 1972) d’Herbert Ross. Alors qu’Allen avait d’ores et déjà réalisé quelques films, dont les faussement mineurs «Take the money and run» (1969) et «Bananas» (1971), réussi par leur amateurisme d’apparence, le comique délègue cette fois-ci la réalisation à un autre que soit, se délestant des soucis techniques. Pourtant déjà accoutumé à la réalisation, si en l’occurrence Allen se délaisse de la réalisation, il semble y avoir pour raison que «Play it again, Sam» est ambitieux sur le point technique puisqu’il entend jouer sur l’imaginaire et l’introduire dans le même espace que celui occupé par la réalité. Le découpage et son articulation minutieuse appelle à une savante maîtrise du montage. Dès le générique, au cours duquel se reflète dans les verres d’une paire de lunettes l’irradiante lueur de l’écran de cinéma, la technique et sa faculté à exprimer en un seul plan une esthétique expressive nécessitait un contrôle technique qu’Allen n’avait peut-être pas en 1972. Pourtant le film, en dehors de ses moyens d’expression sophistiqué, est une œuvre essentiellement allenienne. Crise personnelle de l’individu dans un milieu qui lui échappe et réaction absurde, comique de par l’amoncellement maladroit des balourdises, voilà ce qui compose en grande majorité le moteur de ce film réalisé par Herbert Ross. A l’écriture, le cinéaste ajoute un regard patient, attentif sur cet être maladroit. A prêter attention au fossé entre le comique d’Allen et la réalisation de Ross, on peut apercevoir la façon dont ce-dernier se base sur une coupe de l’espace, un pastiche sagace de référence cinéphilique (cf. la fin dupliquant celle de «Casablanca») tandis qu’Allen perpétue son exercice agité.
La comédie sentimentale classique, si ce n'est la référence permanente à Humphrey Bogart et "Casablanca". On n'est jamais tordu de rire, mais quelques moments sont forts sympathiques, par exemple celui où Woody Allen doit affronter deux loubards. L'ensemble reste bien moyen, mais le sentiment final largement positif m'incite à gonfler un peu la note.
Bien que réalisé par Herbert Ross, Tombe les filles et tais-toi est un pur film de Woody Allen. On peut même considérer qu’il est extrêmement important dans la carrière de son acteur-scénariste car il marque sa première rencontre avec Diane Keaton et surtout car il représente un trait d’union entre le burlesque des films qu’il réalise à l’époque (Bananas, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander…) et les caractéristiques qui deviendront récurrentes de son cinéma à partir de Annie Hall (personnage d’intellectuel dépressif et déçu par l’amour, références à la psychanalyse et à l’art, humour très axé sur les dialogues…). Ce pont entre ces deux styles est parfaitement équilibré et hilarant d’un bout à l’autre. Les dialogues mémorables fusent, la magie opère au sein du couple formé par Allen et Keaton et le tout est parfaitement rythmé. Tombe les filles et tais-toi peut donc autant plaire aux amateurs des premiers films burlesques de Woody Allen qu’à ceux des films plus intellectuels de la seconde partie de sa carrière. La personnalité de son acteur-scénariste étant tellement présente, on peut donc considérer que le film d’Herbert Ross fait partie des grandes réussites de Woody Allen.
Un film de Herbert Ross (1972) avec Woody Allen et Diane Keaton. Woody Allen est l'auteur du scénario mais n'a pas réalisé le film et ça se sent à la lourdeur de certaines scènes (notamment les scènes de maladresses quasiment toutes mal filmées). Le film vaut surtout pour son scénario intelligent, ses bonnes répliques, le rôle envoutant de Diane Keaton et cet hommage à Humphrey Bogart (l'ange gardien de Woody Allen) et au film "Casablanca".
Un film drôle, très drôle même. Les gamelles et autres pitrerie de Woody Allen sont hilarantes (peut-être même les meilleurs qu'il ait fait). Toujours un grand nombre de répliques extrêmement poilantes. Diane Keaton est très sobre et Tony Roberts est casse pieds avec les numéros de téléphone. Les discussions avec Humphrey Bogart sont cultes, Woody s'écrase à chaque fois comme à son habitude.
D'après une pièce de théâtre de Woody Allen Tombe les filles et tais-toi n'est pas réalisé par lui et de plus le film ne se passe à NY mais à San Francisco. Si on peut regretter le manque de folie dans la mise en scène d'Herbert Ross heureusement que Woody Allen en séducteur gaffeur et nerveux est épatant et nous offre quelques situations vraiment drôles sans oublier d'excellents dialogues. Une bonne comédie.
WA fait le clown tout le temps. Il est assez ridicule.... clairement pas son meilleur film malgré l'idée assez originale de discuter avec son mentor Humphrey Bogart. Le thème de la recherche de la fille idéale est presque celui d'une comédie romantique ennuyeuse. Assez moyen.