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betty63
24 abonnés
428 critiques
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4,5
Publiée le 4 août 2015
D'abord je dois bien avouer que j'aime beaucoup le cinéma de Ken Loach donc au départ je m'attends à un bon film et je n'ai pas été déçue. Que ce soit de Manchester ou de Liverpool les histoires que nous conte ce réalisateur profondément empathique, trouvent bien souvent (pour ne pas dire toujours parce que je n'ai pas encore vu toute sa filmographie) des fins heureuses. Le décor de cette histoire se tisse sur un fond de misère sociale, où le travail absent oblige les chômeurs à trouver des combines plus ou moins légales pour tenter de survivre et lorsque le besoin de prouver aux autres que l'on peut faire aussi bien qu'eux s'affiche la situation se colore encore un peu plus en noir. Surtout pour l'entourage ! Mais Ken Loach ne se laisse pas démonter par ce misérabilisme et démontre, une fois de plus, que l'espoir fait pousser la vie.
Pas de surprise c'est un film de Ken Loach donc vous savez que ce n'est pas une comédie que vous ne sourirez pas et que vous finirez le film déprimé. PLV : à ceux qui préfèrenet lutter derrière un écran que dans la rue
Il pleut des pierres pour la dureté de la vie des ouvriers chômeurs. La misère et et l’exploitation de cette pauvreté. Un film dur sur ce père qui veut être digne et prend des risques pour offrir de la joie à sa fille. C’est plutôt âpre mais prenant tout en sachant que l’amitié et l’écoute peuvent redonner espoir.
Chronique touchante mais non dénuée d’humour de la misère sociale, qui nous plonge dans la vie de Bob, un chômeur vivant de petits larcins qui tient à acheter une belle robe à sa fille pour sa communion. Prix du jury à Cannes pour Ken Loach. 2,75
Raining Stones dans la pure tradition des films de Ken Loach réunis petites combines et grands tracas. Riff-Raff vu un peu plutot dans la journée à su m'emporter, pas cette fois ...
La totale proximité de Loach avec son sujet est une nouvelle fois de mise ici, le résultat est un peu empâté, il tire trop sur la corde pour nous faire verser dans le pathos de circonstances. J'aime les films se tenant loin de tout cérémonial, là, j'ai comme l'impression qu'il me prêche la bonne parole sous couverts de " misérabilisme ". Ce que j'écris est très dur, je m'en rend compte, mais je n'apprécie pas ce postulat aussi noble soit-il, je n'en doute pas.
Sur sa mise en scène, on se retrouve dans une zone cloitré, on ne sort jamais de cette dernière, à l'exception peut-être de son démarrage. La scène inaugural est celle que j'ai le plus retenu. La suite ne m'a pas convaincu ...
Raining Stones est un film axé sur son étalage, rien ne traverse le hors cadre, on reste là, encore et encore. Vous l'aurez compris, pas mon film préféré de la part de Ken Loach.
Prix du jury du Festival de Cannes 1993, "Raining Stones" est une pierre de plus dans le jardin du cinéma social entrepris par Ken Loach. Le réalisateur s'attaque ici aux banlieues pauvres de Manchester où règnent misère, violences et chômage... Certes, on s'attache à la belle histoire de Bob Williams, à la solidarité et l'entraide des gens du quartier, mais le scénario finit par plonger le spectateur dans l'ennui.
Dans ce film sorti en 1993, Ken Loach nous embarquait dans la banlieue populaire de Manchester, et nous faisait suivre les aventures tragi-comiques de Bob et Tommy, deux pères de famille au chômage enchaînant petits boulots et combines en tous genres. Tenant fermement à acheter une belle robe de communion pour sa fille, Bob va finit par s’endetter et se laisser piéger dans un engrenage dangereux. Filmant le délitement du lien social et l’impuissance de l’État et des corps intermédiaires, dans cette Grande-Bretagne post-thatchérienne marquée par un libéralisme à outrance, Loach va ici trouver à son personnage principal un allié étonnant en la personne d’un homme d’Église. À part cela, du Ken Loach pur jus.
Un drame social assez bien fait, assez fort, pas exceptionnel ni très intense mais c'est loin d'être mauvais. Je le dis à chaque fois que je vois un drame britannique mais les décors sont parfaits pour ce type de films, des décors bruts, carrés, froids, étroits, sombres, c'est l'idéal pour transposer ces histoires dramatiques et pourtant réelles. La comédie qui tient sa place au début laisse petit à petit les drames intervenir ce qui nous trnasporte dans une sorte de malaise, dans le bon sens du terme (s'il pouvait y en avoir un) !!
Beaucoup mieux que Riff-Raff et Carla’s Song, mes deux précédentes tentatives avec Ken Loach. Ici, il y a un vrai récit, des personnages attachants, une maîtrise qui permettent de faire passer le message politique de manière beaucoup plus efficace. Ça reste visuellement très terne et j’ai des doutes sur cet engagement jusqu’au-boutiste et moralement douteux de la figure du Bien (le prêtre) en faveur des plus démunis. Le cinéma très politique de Ken Loach me paraît être à cette image: sincère mais manichéen et trop démonstratif pour moi. Un bon moment quand même.
Il y a vraiment une grande tradition anglaise sur les films sociaux, dépeignant des gens qui luttent pour survivre. Ken Loach montre ici avec habileté le quotidien d'un de ces hommes, qui navigue de boulot en boulot, de combines en combines, jusqu'à ce que les choses deviennent de plus en plus difficiles pour lui, et également plus sérieuses.
Si le film reste assez intéressant, et offre pas mal de réflexions, le sujet ne passionne jamais réellement, et le film a du mal à sortir du lot parmi les autres du même acabit. Sympa mais pas inoubliable.
Fidèle à lui-même, Ken Loach s'attarde une fois de plus sur la classe prolétaire avec ce drame social pas inintéressant, contrebalançant par moment la déprime ambiante par un certain humour, mais qui souffre d'une dernière bobine complètement inutile.
Une oeuvre sociale bien façon Ken Loach un peu brouillonne mais où le réalisateur montre encore une fois son amour des plus démunis car il arrive à nous rendre attachant un antihéros total et de nous faire comprendre son obstination à atteindre son but à savoir acheter une belle robe pour la communion de sa fille. Le ton qui pourrait être lourd est souvent contrebalancé par un humour le plus souvent bienvenu et l'interprétation est authentique dans le meilleur sens du terme.