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    Trois couleurs - Bleu
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    3,6
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    85 critiques spectateurs

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    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Bleu. Une couleur, un sentiment, une hantise. Ce sont les fantômes du passé. Comment les oublier ? Une fresque pictural hallucinante, laissant sa voix aux anges. Regardez la couleur, comprenez là, et enfin frissonnez. Une fin édifiante, portée sous le joug d'un opéra de lumière.
    Musomuse
    Musomuse

    8 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    C'est un peu trop film d'auteur Français à mon goût sur les bords. Vue qu'il s'agit d'un film très poétique, nous nous retrouvons face à un film qui n'a pas spécialement la vocation du divertissement et c'est tout à son honneur. Je comprend la démarche. Je trouve malgré tout qu'il s'agit d'un film assez fascinant. Grâce à sa lumière, sa photo ou encore son thème musicale un peu rébarbatif sur la fin.
    Ce qui est sûre en tous cas c'est que le type sait faire des films. Maintenant moi ça ne m'intéresse pas spécialement de voir ça cinq-cents fois. C'est déjà vue, alors oui c'est pas un problème, mais quand c'est par ce que c'est trop plat là ça ne m'enthousiaste pas trop. Je précise plat car c'est creux de vie. La froideur me diras t-on, concept même que représente le Bleu. Oui sauf que c'est comme représenté l'ennuie au cinéma, on ne le fait pas en étant ennuyeux. C'est idiot, et ce film ne l'est pas attention! C'est simplement le fait que ça ne fonctionne pas comme ça selon moi.
    Pour retranscrire le froid de quelque chose mieux vaut ne pas enlever toute vie. Car c'est faux, la vie est aussi dans le froid. Allez dire à l'antarctique qu'elle est sans vie serait faux. Il y a quelque chose de vivant partout. Pas spécialement là où on l'attends, seulement ça se sent que c'est vivant, que ça n'est pas désagréable ni déprimant. C'est autre chose que le chaud en soit. C'est comme ça.
    Donc ça m'embête de trouver le film désagréable car je pense l'avoir comprit. Il m'intéresse à moitié voilà tout.
    Ce qui n'empêche pas que je vais tout de même allé voir le reste du triptique.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    191 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    Premier volet d'un triptyque avec Trois couleurs : Blanc et Trois couleurs : Rouge, Trois couleurs Bleu est un film de Krzysztof Kieslowski qui ne m'a malheureusement pas touché.
    Le film raconte l'histoire de Julie, endeuillé de son mari (une sommité de la musique) et de sa fille à la suite d'un accident de voiture et qui doit apprendre à se reconstruire tout en prolongeant l'héritage non-achevé (en l'occurrence une symphonie) de son mari. Malgré le talent indéniable de Juliette Binoche, je suis resté relativement insensible à son interprétation plutôt froide et distante (mais au vu des critiques dithyrambiques sur son jeu d'actrice, j'en conclus que c'est moi qui suis passé à côté).
    L'intrigue autour du deuil et de la redéfinition de soi m'a un peu laissé de marbre car le personnage principal demeure un personnage que je n'arrive pas à cerner durant tout le film.
    Je n'ai malheureusement pas adhéré à ce long-métrage qui n'est pourtant pas dénué de qualité (la musique notamment), mais qui m'a paru un long.
    Romaric44
    Romaric44

    17 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2020
    Je suis toujours un peu distrait par la façon de filmer de Kieslowski qui me rappelle plus le téléfilm que le cinéma.
    Dans ce film, cela passe totalement au second degré tellement l'on est captivé par Juliette Binoche et le drame qu'elle vie.
    Certaines scènes sont très marquantes spoiler: comme le point serré contre le mur qui me fait toujours froid dans le dos.
    Hugo C.
    Hugo C.

    6 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2020
    Bleu, premier volet de la trilogie Trois couleurs s'impose avec une belle mise en scène et une excellente photographie, dans ce deuil de Juliette Binoche, triste parfois mais toujours la tête haute. La couleur bleu est évidemment toujours présente, c'est le fil rouge du film (ducoup bleu ... pardon), lui rappelant sa fille, partout, du début à la fin. Juliette Binoche est parfaite, ses regards camera nous plongent dans son malheur et son terrible deuil. Léger bémol, les scènes coupées par de la musique classiques sont clairement les moments clés, comme une sorte de best-of de l'histoire. La scène finale aussi qui montre les personnages encore une fois clés, mais qui sur le fond d'une BO sublime nous fait tout de même apprécier ce film mi-original mi-ordinaire.
    Charlotte28
    Charlotte28

    120 abonnés 1 982 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Ce concept d'interprétation de la devise républicaine à travers une mise en scène forte et des histoires distinctes s'annonce a priori intéressant et surprenant mais se révèle rapidement lassant et redondant à cause d'une musique pompeuse rythmant les moments clés à outrance, de partis pris esthétiques symboliquement très appuyés et d'un exercice de style au final purement intellectuel, oblitérant toute émotion malgré le drame vécu par l’héroïne. Celle-ci erre au milieu de personnages à la vraisemblance discutable, portée cependant par une Juliette Binoche sombrement intense dont la reconquête de sa liberté individuelle s'analyse sans sentiment. Un passage trop didactique de la théorie à la pratique en somme!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Je me suis ennuyé ferme. J'ai pu constater que les critiques n' étaient pas si mauvaises...
    Perso, j' me dis que dans la vie, la "Vraie" ça ne ressemble en rien à tout ça...
    Ca fait un peu onanisme cérébral...
    Serait-ce le mal du siècle à la mode?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mai 2019
    J'ai regardé pour la 1ere fois la série de 3 filmes il y a une dizaine d'années, et ça fait 3,4 fois que je l'ai reregardé. J'adore tout : l'histoire, les acteurs,la musique, la façon de filmer... Au début du filme je le trouvais plus lent, mais plus qu'on entre dans le personnage plus c'est attachant.
    Philippe d
    Philippe d

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2019
    C'est rare que je sois bouleversé comme ça, des images, des musiques, et ces regards, ce visage, une symphonie d'émotions....
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 049 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2019
    Un film un brin intello, tout en en petites touches où semble-t'il chaque détail compte, depuis l'ombre de tasse à café à toutes ces teintes bleues qui soulignent de-ci de-là certains plans ou certaines émotions de l'héroïne.
    Juliette Binoche semble très à l'aise dans ce rôle de survivante d'un accident qui a emporté sa fille et son mari, et qui arrive petit à petit à se recontruire en acceptant des vérités qu'elle découvre sur son mari et qu'elles n'avaient pas soupconnées avant sa mort.
    Jolie musique en particulier lors des transitions
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    C’est une partition sombre sur la reconstruction
    « L’amour ne périt jamais « 
    C’est une douleur froide, muette où les images du souvenir sont des fragments musicaux.
    C’est mon préféré des trois couleurs avec ce pardon ultime qui apporte la vie et la joie du renouveau.
    C’est superbe en tous points.
    Shawn777
    Shawn777

    574 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2018
    Ce premier volet du triptyque "Trois couleurs" réalisé par Krzysztof Kieślowski et sorti en 1993 n'est pas mal du tout. C'est l'histoire d'une jeune femme qui a perdu son mari et sa fille dans un accident, elle va essayer de faire son deuil dans l'anonymat. La trilogie explore les valeurs du drapeau français et nous sommes ici dans la partie bleu, qui, si on se rapporte à la devise "Liberté, Égalité, Fraternité", correspond à la liberté. Liberté que notre héroïne va essayer de regagner afin de s’affranchir de sa vie passée. Le sujet est très intéressant surtout qu'il y est traité ici de manière assez particulière. C'est d'ailleurs le premier film du réalisateur que je vois et j'avoue qu'il faut vraiment adhérer à son style pour aimer mais surtout pour en comprendre toutes les subtilités. Car oui, des subtilités il y en a beaucoup qui passent surtout à travers un montage assez expérimental mais néanmoins intéressant. Rien n'est laissé au hasard et je pense d'ailleurs qu'il faut le voir plusieurs fois pour bien tout comprendre. Le rythme est assez lent mais si on rentre complètement dans l'histoire alors on ne s'ennuie pas. La réalisation est également très bonne, tous ces jeux autour de la couleur bleu sont vraiment magnifiques, notamment la scène d'introduction qui est superbe (je l'avais d'ailleurs vu il y a longtemps et c'est cette dernière qui m'a donné envie de poursuivre le film). La musique est également très belle et est très bien représentée, mise au premier plan grâce à quelques scènes qui la mettent en valeur, notamment celle où Julie et Olivier essayent de terminer la partition de Patrice. Du côté des acteurs, ils sont également très bons, notamment Juliette Binoche qui joue très bien et qui est très crédible dans son personnage. "Trois couleurs : Bleu" est donc un bon film qui donne envie de poursuivre cette trilogie.
    Stephenballade
    Stephenballade

    393 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Chers lecteurs, chères lectrices, des films sont tombés dans l’oubli malgré leur grande qualité. C’est le cas de "Trois couleurs – Bleu". Premier volet du triptyque réalisé par le polonais Krzysztof (boudu l’orthographe ! il ne peut pas s’appeler Christophe comme tout le monde, non ?) Kieslowski qui voulait explorer successivement les trois thèmes de la devise républicaine, "Bleu" est une très belle entame de cette trilogie. Une trilogie qui a fait parler beaucoup d’elle… et couler beaucoup d’encre. Si l’approche républicaine vous gêne, ou même carrément vous rebute (auquel cas vous n’êtes pas seul du fait qu’il en est de même pour moi), essayez tout de même de voir ce film qui vaut vraiment le coup d’œil. Et oubliez même le terme républicain. Pensez plutôt à la liberté individuelle (vous en saurez davantage plus loin). Pour ce faire, laissez-vous emporter par le microcosme automobile parisien. Des prises de vues rares auront le don de vous captiver. Des plans pris en dessous du véhicule, le bitume qui se déroule au gré des tours de roues, les lumières qui défilent sur les vitres, le défilement des marquages au sol, tout cela sous le regard quelque peu rêvassant d’une petite fille. Et le premier choc survient, un choc tant redouté au vu de la faiblesse du véhicule. Mauvaise pub pour la marque et le modèle du véhicule soit dit en passant (une Alfa Roméo 164 3L V6)… Bon bref ! Malgré tout, le cinéaste a su faire preuve d’une certaine pudeur lors de l’accident, en ne le montrant tout simplement pas. Pas même les corps mutilés. Le bruit effrayant de l’impact se suffit à lui-même, précédé d’un crissement de pneus annonciateur d'un mauvais présage, tout cela sous l’œil quelque peu hagard d’un auto-stoppeur. C’est à partir de ce moment-là que le réalisateur peut dérouler son exposé sur la liberté. N’attendez pas un discours politique quelconque. Du moins pas ouvertement. D’ailleurs en est-ce vraiment un ? Moi il me semble bien que non. Dans le cas contraire, il a su rendre son discours politiquement correct en se servant d’un fait tragique qui peut arriver à n’importe qui, n’importe où et n’importe quand. Peut-être même est-ce arrivé à certains d’entre vous. Après tout, le thème de la reconstruction, de la reprise de sa vie en main, en soi… ce n’est pas nouveau, et... toujours d'actualité ! Le fait est que le spectateur est pris au piège du destin tragique de Julie : scotché sur son fauteuil devant son écran, voulant irrémédiablement en savoir plus. Réalisé avec maîtrise dans une esthétique des plus abouties, il est plus que très probable que vous vous laisserez envoûter par l’ambiance lourde mise en place pour faire écho au drame vécu par Julie, et par la musique absolument superbe de Zbigniew (à tes souhaits !) Preisner. Et puis surtout, vous vous laisserez emporter par une Juliette Binoche décidément fascinante. Limite si elle ne vous ensorcèle pas, à l’image de cette musique qui fait toujours son apparition au bon moment. Difficile dans tous les cas de lui résister, tant son regard intense suffit à vous déshabiller et reflète son moi profond. Qui plus est, elle semble habitée par la musique de son époux, et le spectateur ne tarde pas à subir le même sort. Oui, Juliette Binoche est superbe dans la peau de cette femme qui doit réapprendre à vivre après avoir perdu son identité dans l’ombre des feux de la rampe dirigés sur son époux. Et voilà la liberté, ou tout du moins comment se la réapproprier. Voilà comment le cinéaste voit la liberté. Il en profite pour écorcher au passage les médias (Hélène Vincent, pour le coup détestable) qui, du moment où ça concerne une célébrité, n’hésitent pas à s’immiscer dans les plus grands drames. Mais là où réside le génie du réalisateur, c’est d’inviter le spectateur à découvrir la partition en temps réel, comme s’il prenait un cours de solfège. Ainsi, il se rend mieux compte de toute la difficulté à rédiger une partition. Seuls les initiés reconnaîtront les sigles. Mais de suivre sur la partition avec le doigt chaque note de musique distillée, moi je trouve ça génial et assez inédit. Cette caractéristique, nous la garderons jusqu’au très joli final (bien que quelque peu bizarroïde), lequel passe en revue tous les personnages qui ont eu une influence sur la vie de l’héroïne. Et cela se passe sous les cœurs tant attendus. Oui tant attendus, parce qu’on en entend beaucoup parler sans qu’on les entende. Après le rythme peut paraître lent. Assurément il l’est. Il peut même se révéler soporifique. Mais il est en phase avec la longue et difficile renaissance de Julie (pas facile de renoncer à ce qui nous habite, à ce qui est ancré en nous profondément, comme ici la musique habite fiévreusement Julie, aspect remarquablement transposé à l'écran). Certains plans pourraient être même considérés comme des longueurs, mais ils ne sont que le reflet du temps qui s’arrête, comme par exemple cette séquence qui s’attarde sur la tasse sous un air de flûte donné depuis la rue. Selon moi "Trois couleurs – Bleu" serait-il un film parfait ? Presque !... s’il n’y avait pas cette petite erreur de montage (appelée aussi faux raccord) qui montre Julie les lèvres pleines de débris de médocs, puis propres sur le plan suivant, puis à nouveau souillées sur celui d’après. Mais assurément, un film à découvrir, ne serait-ce que pour son ambiance, et la performance de Juliette Binoche. Et de par son thème, je considère ce film utile, même s’il peut s’avérer difficile de se regarder en face si jamais le spectateur (ou la spectatrice) est en reconquête de sa liberté sans toutefois y parvenir ou sans oser entamer le long processus de reconstruction.
    Jahro
    Jahro

    54 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Je n’osais m’essayer à Krzysztof Kieślowski : le nom imprononçable, l’interminable Décalogue érigé en chef d’œuvre, l’admiration de ses pairs à Cannes ; le concert de louanges en provenance d’une élite hermétique avait de quoi me rappeler à l’humilité. Et puis tout arrive, et c’est une révélation. Bleu, c’est une pièce de théâtre qui se drape des atours offerts par le septième art. Des premières, elle reprend le minutieux travail de la mise en scène, les acteurs sublimés par la direction (Juliette Binoche y est magnifique), les scènes courtes, percutantes, le rythme étonnamment soutenu. Du second elle hérite un montage limpide, une caméra discrètement virtuose, une musique magistrale du complice de toujours Zbigniew Preisner (répétez plusieurs fois ce prénom et vous pourrez présenter les news). Les éléments se répondent pour appuyer le style ou la symbolique – omniprésente – et l’histoire est si bien agencée qu’il vaut mieux n’en rien dire. L’ensemble est réellement impressionnant, et pour une fois le Lion d’or et les trois Césars ne souffrent aucune contestation. Clamons-le haut et fort : ce premier du cycle Trois couleurs est une absolue réussite, et je n’attendrai pas cent ans pour enchaîner sur les deux suivants.
    Black Hole
    Black Hole

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    L'archétype du film interminable, qui à force de circonvolutions prétentieuses n'arrive nulle par. Le jeu placide et austère de Juliette Binoche ne parvient pas à transmettre une étincelle d'émotion dans ce drame plus artistique qu'émotionnel.
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