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Alain D.
600 abonnés
3 296 critiques
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4,0
Publiée le 7 mai 2019
Ce Court-métrage d'Animation sans dialogues, réalisé par Sylvain Chomet, nous offre une comédie emplie d'humour, avec des dessins chaudement colorés, des décors fantastiques de Paris des années 50 et (accordéon oblige) une BO attractive. Il nous propose une histoire délirante avec des américains en surpoids débarquant dans la capitale où même les pigeons sont obèses.
Un très bon court métrage d'une qualité unique. Les décors sont très recherchés. Sylvain Chomet a réussit un exploit, l'histoire est vraiment drôle et touchante quoiqu'un peu triste.
Après avoir entendu tant de bien de Sylvain Chomet, j'ai décidé de m'y mettre en regardant ce court-métrage au scénario aussi étrange qu'inintéressant et à l'animation vieillotte. Les américains et les japonais n'ont vraiment pas de souci à se faire : ce n'est pas la France qui va leur faire de l'ombre dans le domaine de l'animation...
Agréable court-métrage à regarder. Très inventif, il nous propose une vision très originale du pigeon (dans tous les sens du terme) et avec sa musique nostalgique nous transporte dans un Paris poétique pour notre grand plaisir, avec une fin très réussie. Pour un court qui a déjà 16 ans, je trouve qu'il n'a pas vieilli et je sens encore cette petite brise de fraîcheur qu'il a apporté dans le cinéma de court-métrage. A voir.
Bien avant qu’il ne réalise le magnifique (et premier long-métrage d’animation) Les Triplettes de Belleville (2002), Sylvain Chomet nous avait déjà émerveillé avec La Vieille Dame et les pigeons (1998), un étonnant et au combien surprenant premier court-métrage d’animation d’une vingtaine de minutes. On y fait la rencontre d’un gardien de la paix, au teint blafard et au ventre vide. Un beau jour il découvre une vieille dame amoureuse des pigeons et qui ne se prive pas pour les nourrir (voir les engraisser en leur offrant non pas des graines mais des pâtisseries !). Comprenant qu’il serait facile d’abuser de la vieille femme pour pouvoir manger à sa faim, l’agent de police trouve donc un subterfuge pour pouvoir profiter de son garde-manger. Inventif, drôle et décalé, si le film est met, les protagonistes ont tout de même recourt aux "borborygmes" (des propos inintelligibles). Sylvain Chomet nous séduit en un rien de temps, avec ce magnifique film où il dépeint la gourmandise et les touristes en visite à Paris avec beaucoup de finesse, le tout, en les caricaturant de façon très réaliste. Pour la petite anecdote, le film fut nominé aux Oscars du Meilleur court-métrage d’animation (il en sera d’ailleurs de même avec son premier long-métrage cité un peu plus haut).
Si Sylvain Chomet a bien un don, c'est parce qu'il transcende le réel. Ses films ne sont pas pure divertissement enfantin, mais telle un Miyazaki une recherche d'un esthétisme et d'un enchantement. Si pour le maître japonais l'onirisme est présent, Chomet lui choisit comme toile de fond une réalité crue, souvent pauvre, et rarement heureusement (du moins pleinement). En 1998, il signe un court-métrage saisissant « La vieille dame et les pigeons ». Il y raconte une histoire d'un gendarme sur sa fin mourant de fin et voulant survivre dans une modique chambre de bonne. Chomet apporte la critique de la vie parisienne, désolante, solitaire, pauvre et maussade. Il y rajoute également une pointe d'absurdité et amène le spectateur en moins de 25 minutes dans une apothéose intellectuelle incroyable. Certes son dessin est moins soigné et somptueux que ses créations contemporaines « Les Triplettes de Belleville » (2003) et « L'Illusionniste » (2010), mais il transporte, subjugue, intéresse et amène à l'animation française (voir européenne) ce qui lui manquait: ne pas cibler que les petits enfants. Les grands aussi veulent de l'animation, et bien avant Dreamworks ou Pixar, Chomet montre la réalité, montre l'humour noir, et cible un autre public. Bravo, Monsieur Chomet, d'un fan qui espère voir de nombreuses œuvres encore.
C'est un court-métrage saisissant qui joue du charme parisien pour nous conter une histoire mêlant ; humour, poésie, dramatique et critique aussi par moment.
Oscar du meilleur court métrage, 1 an de gestation. Je m'attendais peut être à un peu mieux mais bon. Ce petit dessin animé de 20 minutes n'est pas mal du tout. Poétique, sans un mot mais c'est du Sylvain Chomet. Bon