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Wolfgang Petersen
2 abonnés
50 critiques
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5,0
Publiée le 4 juin 2024
Magnifique film des années 1950, qui a bercé mon enfance dès l'âge de six ans. La musique envoûtante de Bernard Hermann et les effets spéciaux de Ray Harryhausen y sont pour quelque chose ! Il faudrait que je me mate un jour Jack le tueur de géants, du même réalisateur, même si Le septième voyage de Sinbad est plus culte. De plus, les personnages sont attachants et les décors somptueux. Une réussite totale, surtout pour l'époque. Un vrai bijou de cinéma !
Quel beau voyage que ce film. Couleurs chatoyantes, personnages attachants, paysages naturels somptueux, narration efficace, partition inspirée de Bernard Herrmann et bien sûr les effets spéciaux de Ray Harryhausen qui offre effroi et émerveillement. Des effets spéciaux qui ont donc très bien vieilli et qui offre spectacle et poésie la ou ceux d'aujourd'hui, numérique, offrent surtout de l'esbroufe et courent après un réalisme vain. Le film est collé au mythe des 1001 nuits avec un soupçon d'Ulysse, et offre donc tant un pan de personnages quon ne peut apercevoir qu'au cinéma, cyclope, dragon, aigle à 2 tête. Un grand voyage donc auquel on peut tout juste reprocher le côté unidimensionnel des personnages, mais c'est une toute petite réserve face aux qualités d'émerveillement du film.
LE SEPTIEME VOYAGE DE SINBAD (1958): Sur cette affiche publicitaire, un nom attire l'attention, Ray Harryhausen, la star des effets spéciaux des années 50. Perfectionniste des films fantastiques de cette époque, "Le septième voyage de Sinbad" émerveillera par son univers conte 1001 nuits. Une aventure périlleuse où l'on croisera des créatures imaginaires, cyclope, dragon, squelette… Une sublime féérie à redécouvrir et à faire connaitre au très jeune public.
Dans la lignée de Willis O’Brien, le responsable des effets spéciaux sur « King Kong » (1931) de Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper, Ray Harryhausen devient le maître incontesté de l’animation image par image après que celui-ci l’ait embauché à ses côtés comme assistant pour « Mighty Joe Young » (Ernest B. Schoedsack en 1941). Afin d’acquérir l’autonomie nécessaire à la réalisation de tous les projets qu’il a en tête, Harryhausen s’associe dès 1955 avec le producteur Charles Schneer. Cette collaboration fructueuse donnera douze films en 25 ans. Pour ne pas dénaturer ses projets, Ray Harryhausen fait appel à de solides faiseurs aux qualités techniques reconnues mais dont il sait que l’ambition artistique ne sera pas envahissante. C’est ainsi que Nathan Juran réalisera trois films pour le duo. « Le septième voyage de Sinbad », leur deuxième essai, sera celui qui mettra sur orbite Ray Harryhausen, le rassurant sur la capacité de son imaginaire à recevoir l’approbation du public. Après la science-fiction, ce sont ici les contes orientaux qui serviront de cadre au déploiement des effets spéciaux attendus. Sinbad le marin est une fable irakienne née entre 781 et 835, reposant sur les voyages d’un marin de la ville de Baghdad. La légende a été intégrée aux contes des mille et une nuits. C’est le septième et dernier voyage de Sinbad qui servira de trame au film produit pour un budget modeste par la Columbia. Ce changement total d’univers sera un renouvellement bienvenu pour Ray Harryhausen qui va proposer un émerveillement en technicolor qui encore aujourd’hui fait tout son effet. La cohérence narrative n’est certes pas le fort du scénario mais les personnages sont suffisamment bien dessinés pour captiver l’attention. Pour les raisons de coûts évoquées plus haut, le film est tourné en grande partie en extérieurs. En Espagne, Nathan Juran promène sa caméra à Majorque (Grottes d'Arta/Porreres), à San Feliu sur la Costa Brava, à Grenade et son sublime palais de l’Alhambra. Les scènes tournées en plateau le seront à Madrid et à Londres. Le dépaysement est total encore renforcé par les couleurs chamarrées que donne au film Wilkie Cooper, le chef opérateur confirmé qui accompagnera Ray Harryhausen sur plusieurs autres films. L’Orient fantasmé proposé par Juran et Harryhausen est un ravissement pour les yeux tout comme les paysages où s’ébattent les créatures opposées à Sinbad (Kewin Matthews) et son équipage.spoiler: Le célèbre marin après un voyage sur l’île de Colossa où il a sauvé le magicien Sokurah (Torin Tatcher) du terrible Cyclope qui s’est emparé de sa lampe magique, doit se marier à Baghdad avec la princesse Parisa (Kathryn Grant). Mais Sakurah pour convaincre Sinbad de retourner à Colossa pour l’aider à récupérer sa lampe magique, miniaturise la princesse à laquelle seule une potion concoctée avec la coquille d’un oiseau vivant sur l’île pourra rendre sa taille normale. Le voyage périlleux s’engage . Dans cette deuxième partie tout le savoir-faire du magicien des effets spéciaux éclate au grand jour. Son savoir-faire sans aucun doute mais aussi sa grande poésie, tant ses créatures qui ne pouvant être réellement terrifiantes vu les moyens de l’époque, sont chacune attachante et dotée d’une personnalité propre. Notamment le Cyclope qui s’avère très grande réussite, sorte de Pan dont la maladresse teintée d’une certaine grâce est profondément touchante. C’est sans doute la force de ces génies des effets spéciaux balbutiants que d’avoir compris qu’il fallait qu’ils injectent la vie dans le regard de leurs créatures pour faire oublier au spectateur leur réalisme rudimentaire. Nathan Juran en parfait lieutenant qui a compris quel était son rôle, dirige au mieux les acteurs, notamment un Kewin Matthews dont il tire le meilleur de son jeu certes limité mais parfaitement dosé en opposition à un Torin Tatcher cabot, lui aussi sous contrôle qui campe un méchant d’excellente facture. L’opération sera tellement réussie que ces trois-là seront réunis quatre ans plus tard pour une aventure dégageant un parfum semblable (« Jack, le tueur de géants » ) et tout aussi réjouissante même si Ray Harryhausen ne sera pas de la fête, remplacé par Jim Danforth.
Un scénario absent sans rythme et souffle. La mise en scène est plate. Après il reste une bonne bande son doublée d'effets spéciaux antiques. Un film qui garde un certain charme.
Un bonheur de cinéphile et pour tous ceux que ravit la poésie d'un cinéma "fait main". Les trucages de Ray Harryhausen sont stupéfiants de beauté et d'ingéniosité. C'est sans aucun doute son film, plus qu'aucun autre tant les effets sont omniprésents. Des scènes d'anthologie nombreuses qui mettent en lumière la faiblesse du scénario et du jeu d'acteur. 1h30 de plaisir pour une œuvre d'art qui n'est pas qu'une simple curiosité mais qui vaut le détour pour ses qualités intrinsèques.
Alors bien sûr le film a vieilli à plusieurs niveau (narratif, le jeu d’acteurs), mais en aucun cas il n’a perdu sa magie. Grâce aux fantastiques effets mécaniques de Ray Harryhausen qui a influencé avec sa stop Motion le cinéma pour des dizaines d’années. Pour illustrer cela le combat entre Sinbad et le squelette fait encore merveille aujourd’hui. L’aventure s’est peut être affaiblie mais le rêve lui est toujours vivace.
Bon film d'aventures qui vaut surtout pour les effets spéciaux de Ray Harryhausen et la musique de Bernard Herrmann, qui, malgré le fait qu'il mélange un peu les différents contes des Mille et Une Nuits, se laisse regarder.
Film fantastique qui repose énormément sur les superbes effets spéciaux concoctés par le mythique Ray Harryhausen, "Le Septième voyage de Sinbad" se distingue aussi par une mise en scène bien rythmée et une interprétation solide de Kerwin Mathews dans le rôle principal. A noter quelques passages bien marquants, comme celles où apparaît le Cyclope ou encore le fameux duel entre Sinbad et le squelette. Un excellent divertissement que je recommande à tout le monde.
Inspiré par les Mille et une nuits et autres contes arabes, voilà un bien joli film, qui se laisse voir et revoir avec plaisir. L'histoire est bien menée, décors et costumes sont très beaux, et l'image en technicolor est magnifique. Et, surtout, le film bénéficie de la présence des "bébêtes" animées image par image de Ray Harryhausen, qui ont gardé un charme et une poésie que ne possèdent pas toujours les trucages numériques (les autres effets spéciaux du film ont plutôt bien vieilli aussi). A noter une petite curiosité. Dans ce film, le génie prend l'aspect d'un jeune garçon. Dans la VF, il est doublé par un certain Patrick Maurin. Il s'agit en fait de Patrick Dewaere, alors âgé de 11 ans.
Sinbad est l’un de mes souvenirs cinématographiques les plus lointains. Le cyclope a longtemps incarné la force du mal dans mon imaginaire d’enfant. En visionnant le film cinquante ans plus tard, j’y replonge avec un plaisir nostalgique. Si les maladresses de tournage ne venaient en aucun temps atténuer notre frayeur à l’époque, aujourd’hui elles font sourire. Notre attention se porte sur les effets visuels remarquablement réussis pour l'époque de Ray Harryhausen et de sa technique qui consiste à superposer des personnages animés en stop motion sur des séquences en prise de vue réelle et impliquant des acteurs. Pour plusieurs, l’animateur qui avait travaillé sur King Kong en 1933 a atteint son apogée avec Le septième voyage de Sinbad. Le combat d’épée entre le célèbre marin et un squelette est d’une maîtrise renversante tant au niveau du mouvement que du rythme. Les effets spectaculaires ont permis au film de connaître un beau succès commercial. Pour le reste, le scénario et les personnages ne peuvent être dessinés à plus gros traits. Tous les éléments classiques de la fable s’y retrouvent : le héros, la princesse, le magicien, le génie de la lampe, le dragon, le trésor, etc. Aucune ambiguïté entre ceux qui incarnent le bien ou le mal. Le jeu des comédiens est plus qu’ordinaire mais il demeure secondaire dans ce genre de film puisqu’ils sont au service de l’entité qu’ils incarnent. On se fout même des nombreux mauvais raccords de prise de vue. L’important est que le héros sorte gagnant et que les méchants périssent. Alléluia!
Un somptueux conte des Milles et Une Nuits, magique et poétique, illustré d'effets spéciaux magnifiques signé par un génie inégalé, j'ai nommé Ray Harryhausen ! Kerwin Matthews compose un très bon Sinbad et Kathryn Grant est gracieuse à souhait. À l'instar de King Kong ou de Jason et les Argonautes, le Septième Voyage de Sinbad influença bien d'autres grands maîtres d'effets spéciaux. Il engendra également deux autres volets tout deux d'aussi grande qualité à savoir le Voyage Fantastique de Sinbad et Sinbad et l'oeil du Tigre. Un des must de Ray Harryhausen ainsi qu'un grand classique du cinéma fantastique dont le charme continue d'opérer.
Un des films qui a fait mon enfance, alors forcément je risque de manquer d'objectivité. Si Le Septième voyage de Sinbad est un incontournable, c'est parce qu'il s'agit là de la première contribution du célébrissime Ray Harryhausen en terme d'effets spéciaux, avec des monstres qui, si aujourd'hui ils font rire, sont totalement inédits "à l'époque". Et puis ça lui donne du charme. Hormis les effets spéciaux, les aventures et le monde de Sinbad sont dépaysantes et font passer un très bon moment, malgré cette histoire d'amour complètement datée et qui fera sûrement sourire. Un classique, même s'il a très mal vieilli.
Il me semble que ce film est dans le top 20 des films préférés de Peter Jackson et on comprend pourquoi : Les effets spéciaux sont dignes du "King Kong" de 1933 ! Bien qu'aisément repérables, le film se visionne facilement.