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Votre avis sur Le Septième voyage de Sinbad ?
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« Le septième voyage de Sinbad » est un bon film d'aventure qui se distingue par la qualité de ses effets spéciaux : du stop motion made in Ray Harryhausen. A part ça, l'histoire et les personnages sont assez caricaturaux mais l'aspect exotique et fantastique du film ainsi que sa magie et son charme nous embarquent du début à la fin de cet incroyable voyage.
Cyclope, oiseau géant, dragon... Sinbad est un film à voir pour les curieux qui s'intéressent aux effets spéciaux vintages de Ray Harryhausen.
Avec son pitch grossier, il n'atteint cependant pas les canons du genre que sont Jason et les Argonautes ou Le choc des titans.
Avec son pitch grossier, il n'atteint cependant pas les canons du genre que sont Jason et les Argonautes ou Le choc des titans.
Grâce à la popularisation de la couleur pour profiter des images exotiques et des harmonies de couleurs, le cinéma de sensation a su trouver les sujets qui faisaient rêver les spectateurs en adaptant multiples histoires. La légende de Sinbad est un de ces choix, car c'est une histoire simple, dans un milieu représentatif des contes de fées. Mais c'est aussi l'occasion de s'appuyer sur la magie des effets spéciaux de Harryhaussen pour animer les créatures. Et c'est bien ici le seul élément qui puisse attirer le spectateur. Le film est médiocre dans l'ensemble : le réalisateur n'est qu'un exécutant, les acteurs très passables à cause de leur surjeu ( et aussi de la maladresse des bagarres ), le montage et le découpage qui ne sont pas en coordination et sont donc mauvais. Il y a bien un travail de lumière, mais seulement pour les intérieurs de la grotte, et en étant l'oeuvre de Harryhaussen. On en vient presque à s'attacher aux marionnettes qu'aux personnages. La musique de Herrmann est cependant plus que correcte, mêlant classique et exotisme. Le film est donc une oeuvre à la forme et au fond typiquement hollywoodien, sans profondeur, néanmoins les directions artistiques, des effets spéciaux et musicales, sont les seuls points positifs que le spectateur retiendra quand on évoquera le film.
Ici, nous avons un condensé du meilleur de la Dynamation et des créations du grand Ray. Ce géant des effets spéciaux pétaient l'écran par son inventivité, ses compétences de dessinateur et de sculpteur. Ces dernières lui permettaient d'animer une faune de monstres avec une crédibilité époustouflante à une époque ou l'argent engagé dans les films n’atteignait pas le PIB d'un état africain et où les équipes de tournage et de postproduction se comptaient en dizaines et non en centaines de personnes. Bravo encore Ray et Merci pour ces histoires féériques qui feront toujours rêver les authentiques amoureux du cinéma d'aventure !!!
J'ai du respect pour Harryhaussen qui cherchait à nous faire rêver avec peu de moyens à l'époque, et ses monstres sont vraiment réussis (le Cyclope, le Dragon, le Rapace à deux têtes). Hors mis ça le film reste assez faible mais ça nous fait voyager.
le meilleur film des Sinbad avec des effets speciaux sompteux du genie Ray Harryhaussen.
Mouais ça se laisse regarder, bien sûr les effets spéciaux du film sont trop kitsch à regarder de nos jours, mais ça fait le charme de ce genre de film. Néanmoins, je lui préfère le Choc des Titans (la vieille version) pour ce qui est des vieux films de ce genre.
Le meilleur sinbad . La première grande réussite de harryhausen , ou l'on découvre pour la toute première fois , les fameux squelettes qui feront fureur dans le chef d'oeuvre de ce maître de l'animation : jason et les argonautes.
LE film de mon enfance, celui qui m'a toujours emerveillé ! Mon dieu que c'est beau ! Certes les efets spéciaux ont pris un sacré coup de vieux, les monstres en carton pâte animés plan par plan, les effets sur fond vert et j'en passe mais faisant abstraction de tout ça, ce film est et restera culte pendant DES ANNEES !
Sans trop se fendre pour un scénario (un héros basané, une princesse envoûtée, un méchant magicien, une île mythique...), on a quand même droit à un film d'aventure sympathique, aux effets spéciaux bienvenus et ambitieux (le charme de la pâte à modeler et des vieilles incrusts opère toujours). Très réjouissant pour son lot de créatures, le film se suit avec plaisir, malgré le fait qu'on sache déjà comment ça va se finir. Du bon cinéma à l'ancienne, débarrassé de tout twist final, parfait pour une soirée familiale ludique.
Yetcha
Clairement la première grande contribution de Ray Harryhausen au cinéma Hollywoodien. Ce film a été le tournant de Harryhausen. Ses créatures sont magnifiques (dont un tout premier squelette qu'on retrouvera quelques années plus tard) et la réalisation s'accorde parfaitement avec ce monde merveilleux. On comprend pourquoi il fut suivi par plusieurs films traitant également de Sinbad. Un classique qui, encore aujourd'hui se regarde sans mal même si le rythme est parfois un peu lent.
Redzing
« The 7th Voyage of Sinbad » fait partie du club très fermé des films dont le nom auquel tout le monde l’associe n’est pas celui du réalisateur, ni des acteurs, ni du scénariste ! Je parle évidemment de Ray Harryhausen, créateur des effets spéciaux du film, dont le contrôle artistique dépassait largement celui de simple technicien. « The 7th Voyage of Sinbad » fait partie des incontournables de l’œuvre de cet artisan qui a inspiré des générations de créateurs d’effets visuels.
Impossible de ne pas évoquer ici la qualité des effets, dans les mouvements des créatures et leur interaction avec l’environnement. Le passage le plus dingue étant peut-être le combat avec le squelette, bourré de bonnes idées de trucages. Une séquence devenue emblématique, que Ray Harryhausen « dopera » dans le final de « Jason and the Argonauts ». Mais il faut aussi souligner la générosité et la créativité du bestiaire : sur moins de 1h30, on en a pour notre argent !
Pour le reste, l’intrigue est relativement simple mais bien huilée - littéralement, l’un des enjeux du film est une lampe à huile magique… Je passe sur quelques invraisemblances qu’un œil moderne et cynique pourrait relever (le potentiel du génie est à peine utilisé par les personnages !), à l’époque on n’était pas là pour ça.
Le film s’appuie sur Kerwin Mathews (le futur OSS 117 de André Hunebelle !). Pas l’acteur du siècle, mais il a l’énergie et les postures qui en font un bon héros de film d’aventure. A côté, il faut bien avouer que les autres acteurs ne sont pas toujours des plus fins. Je note quand même la prestation colorée de Torin Thatcher (aucun lien avec Margaret), amusant en méchant grandiloquent.
Et puis il y a la belle BO éclatante de Bernard Herrmann, adéquate pour ce généreux film d’aventure.
Impossible de ne pas évoquer ici la qualité des effets, dans les mouvements des créatures et leur interaction avec l’environnement. Le passage le plus dingue étant peut-être le combat avec le squelette, bourré de bonnes idées de trucages. Une séquence devenue emblématique, que Ray Harryhausen « dopera » dans le final de « Jason and the Argonauts ». Mais il faut aussi souligner la générosité et la créativité du bestiaire : sur moins de 1h30, on en a pour notre argent !
Pour le reste, l’intrigue est relativement simple mais bien huilée - littéralement, l’un des enjeux du film est une lampe à huile magique… Je passe sur quelques invraisemblances qu’un œil moderne et cynique pourrait relever (le potentiel du génie est à peine utilisé par les personnages !), à l’époque on n’était pas là pour ça.
Le film s’appuie sur Kerwin Mathews (le futur OSS 117 de André Hunebelle !). Pas l’acteur du siècle, mais il a l’énergie et les postures qui en font un bon héros de film d’aventure. A côté, il faut bien avouer que les autres acteurs ne sont pas toujours des plus fins. Je note quand même la prestation colorée de Torin Thatcher (aucun lien avec Margaret), amusant en méchant grandiloquent.
Et puis il y a la belle BO éclatante de Bernard Herrmann, adéquate pour ce généreux film d’aventure.
Un grand classique du 7ème art, avec tout ce que le public aime et demande : des aventures dépaysantes,
des combats, de la romance, des monstres signés Ray Harryhausen, et un superbe méchant interprété par Torin Thatcher. Le charme opère, et on ne s'en lasse toujours pas.
des combats, de la romance, des monstres signés Ray Harryhausen, et un superbe méchant interprété par Torin Thatcher. Le charme opère, et on ne s'en lasse toujours pas.
Magie et dépaysement garantis avec cette perle fantastique des années 50, véritable vitrine technique de ce qu'Hollywood savait faire de mieux en matière d'effets spéciaux (toujours signés par le grand Ray Harryhausen). Je suis d'ailleurs toujours bluffé par la qualité de l'animation ainsi que des différentes incrustations en rétro-projection, c'est du travail d'orfèvre (aucun film français ne fait aussi bien, même actuellement) ! Quel plaisir alors de voir en action ce fantastique bestiaire : cyclope, dragon et autre oiseau géant... L'émerveillement est tel qu'on en oublierait presque la tonalité un peu vieillotte de son histoire (50 ans quand même !).
Comment rester de marbre devant cette merveille qui ne prend aucune ride année après année ? Avec ses effets spéciaux toujours aussi merveilleux, son histoire passionnante, épique et rocambolesque, ses acteurs convaincants (excellent Kerwin Mathews), ses décors de rêve, sa musique enchanteresse, les créatures de Ray Harryhausen... Le 7e voyage de Sinbad est une perle rare dans le milieu, une exaltation colorée majestueuse rarement égalée. On ne peut qu'être sous le charme de ces paysages féériques et surtout de ces scènes inoubliables de la danseuse-serpent, du cyclope ou encore tout simplement du combat contre les squelettes, mille fois copié mais jamais égalé. Ne cherchez plus, le 7e Art est là !
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