Mes amis, aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. En effet, vous l'aurez compris, j'écris là ma 500° critique sur ce site, Allociné, qui je l'espère vous plaira autant que les autres, et que je vais essayer de faire plus longue que celles que je vous ai déja livrées. Au début, je devais continuer mes critiques sur la trilogie "Blade", mais comme je viens tout juste de visionner "Une Balle dans la tête" et qu'il ma réellement marqué, je ne pouvais vous parler de "Blade 2", bien qu'il s'approche du chef-d'oeuvre du cinéma de vampires que je recherche tant. Comprenez que pour fêter une telle occasion, il fallait bien que je choisisse un long-métrage digne de ce nom, réellement génial et bouleversant, que l'on ne peut trouver que dans la filmographie d'un certain réalisateur, dont, je pense, vous connaissez presque tous le nom. Je veux vous parler là de John Woo, à qui l'on doit des chef-d'oeuvre du genre du film d'action, tels "The Killer", "A toute épreuve", "Volte/Face", ou encore le film dont je vais vous parler aujourd'hui, "Une Balle dans la tête", pour en faire le rapprochement avec le reste de sa filmographie. Ceux qui auront vu tous ces films que je viens de citer, ou ne serait-ce qu'un ou deux, sauront à quel point le gars est un maître du long-métrage de genre. Bon, il existe aussi des oeuvres telles que "Chasse à l'homme", avec Van Damme ou encore "Broken Arrow", avec Travolta, qui, bien que totalement clichés et bourrins, se montrent très divertissants et sont pourvus d'une action et d'une réalisation qui sauvent le tout de la noyade. Mais bon, comme ils sont tirés de sa période américaine, je me permets de ne pas trop les bacher. En effet, il était largement meilleur dans son pays natal que chez les ricains, se montrant dès lors beaucoup moins inspiré et passionné, s'auto-parodiant quelques fois, avec des exagération notables et des scènes d'action qui semblaient vouloir faire un énorme doigt au mot même de la crédibilité. Et ceux qui le connaissent se disent sans doute "Oui, mais à Hollywood, il a aussi fait "Volte/Face", que t'as déja cité en exemple, donc c'est pas si mauvais!". Oui, c'est pas si mauvais, d'accord, mais c'est largement moins bon que lorsqu'il faisait ses débuts. Bien que cela soit prévisible de ma part, je pourrait aussi vous dire que c'est l'exception qui confirme la règle. Cela répond à votre remarque, bien que ce soit moi qui l'ait faite? A présent que j'ai fini mon introduction, et que j'ai terminé de parler de John Woo et de sa filmographie, je vais plus me concentrer sur "Une Balle dans la tête", et, ainsi, par la même occasion, vous en donner mon avis, mais aussi le justifier. Ah oui! Maintenant que j'y pense! Souvenez-vous, récemment, en été 2013, si je ne me trompe pas, sortait un long-métrage avec Stallone et Slater. Et là, vous vous dites, quel est donc le rapport avec "Une Balle dans la tête?" Son titre, tout simplement. En effet, il s'appelait "Du plomb dans la tête", et se voulait très décevant, mais là n'est pas le sujet. Bref, pour ceux qui ne le sauraient pas, le plomb peut aussi être considéré comme un synonyme de la balle. On pourrait également prétendre qu'il signifie que le mec est complètement barré, totalement fou ou déjanté, mais vu que personne dans ce métrage n'est présenté ainsi, on ne peut réellement utiliser cet argument. Plagiat ou hommage? La frontière est floue, un peu trop, même. Il n'y a pas à dire, "Une Balle dans la tête" est un authentique chef d'oeuvre. Mais vraiment hein, pas seulement un excellent film. Non, tout est ici génial. La bande-sonore est parfaitement associée à tout le reste, les acteurs sont tous aussi bons les uns que les autres, bien que certains surjouent, les effets spéciaux sont excellents, les gunfights jouissifs, explosifs et très spectaculaires, la réalisation virtuose et parfaite. Je pourrai continuer ainsi pendant au moins 5000 caractères de plus, mais comme cela ne serait ni intéressant pour vous ou pour moi, je ne le ferai pas. Au lieu de cela, je vais plutôt me concentrer sur deux ou trois points en particulier, qui reflètent la qualité de l'oeuvre. Je suppose qu'il est inutile que je vous parle plus amplement de la mise en scène, comme je l'ai déja fait pour "The Killer", puisque les deux sont du même niveau, de celui qui se trouve au maximum de l'échelle de la perfection au cinéma. D'ailleurs, je ne sais pas lequel de ces films de John Woo je préfère. "Une Balle dans la tête" n'est pas un simple film d'action. On aurait pu le faire comme un banal métrage américain, sans aucun fond et avec une morale à deux balles, mais lorsque l'on s'appelle Woo, on ne se contente pas du strict minimum. Lui, il veut du lourd, du poussé, du profond, du réfléchit, il ne souhaite pas que l'on se dise, après son film, que c'était pas si mal, mais pas si bien non plus. Ce long-métrage là est clairement une critique de la guerre, de ses exactions et de ses massacres, de la vénalité de l'Homme, de la trahison pour l'argent, mais également de sa violence et de sa nature... J'ai dit que je ne parlerai pas de la réalisation, mais je me sens obligé de vous en dire plus sur les ralentis. Pour faire court, ils sont réellement utiles, bien placés et trouvent leur utilité dans la mise en scène générale, pas comme ceux de nombreux films américains ( "Resident Evil", "Blade : Trinity",... ), et ajoutent au côté artistique de l'oeuvre. Je mettrai bientôt le lien pour que vous puissiez lire la suite de ma critique sur mon blog, si vous le désirez. Voila, c'était ma 500° critique, et je tenais à vous remercier d'avoir pris le temps de la lire, mais aussi à remercier ceux qui suivent les critiques que je poste et, visiblement, les apprécient. Merci à tous!