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    A travers le miroir
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 novembre 2024
    Le cas de Karin, comme le dit Ingmar Bergman, est un cas de schizophrénie religieuse. Dans cet ensemble symbolique qui s'interroge sue l'existence de Dieu et sur ses manifestations, la psychose de la jeune femme signifie certainement son doute. D'ailleurs, les quatre personnages regroupés dans ce huis-clos insulaire semblent incarner autant de postures ou de modes spirituels, intellectuels ou moraux relativement à l'existence ou non de Dieu (le scientifique non-croyant, l'écrivain assujetti, le pense-t-il, à son seul travail intellectuel).
    En réalité, le film est nettement plus complexe que ce schématisme. Le propos de Berman est même par moments franchement obscur. L'austérité du sujet rejoint celle de la mise en scène, ombrageuse et hiératique, agaçante souvent par l'épure et les poses auxquelles elle soumet les interprètes, ou par cette volonté d'être constamment dans la métaphore subtile. Je balance entre l'impression d'une oeuvre artistique et d'une forme d'élitisme pompeux, indépendamment de l'intelligence du cinéaste.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2022
    Toujours aussi maître de sa mise en scène, le réalisateur nous invite à un huis clos familial centré sur la révélation de foi ou délire schizophrénique de la femme interprétée avec incandescence par Harriet Andersson dont le tourment révèle les penchants intimes de ceux qui l'entourent. Assez intellectualisé et froid le récit empêche toute émotion quoi que les images expriment avec force et justesse les enjeux du drame. Une nouvelle expression des caractéristiques du cinéma de Bergman.
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    'A travers le miroir' est un film à l'ambition resserrée, principalement centré sur une famille où l'absence de la mère, bien qu'à peine évoquée, se fait vivement ressentir. Il ressemble en ce sens à un petit traité sur l'amour (filial, parental, divin) et sur la façon dont la folie peut aussi bien le mettre à l'épreuve que l'éveiller. C'est beau, certes, mais aussi très austère.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Les oeuvres trop travaillées par l'idée de dieu ont plutôt tendance à m'ennuyer, mais ici, le mysticisme est mis à distance par le biais de ce personnage de jeune fille schizophrène, alors que c'est la souffrance terrestre qui occupe le devant de la scène. C'est d'ailleurs presque sur une scène que se déroule ce film très théâtral dans sa structure, son unité de lieu et ses nombreux dialogues (j'ai très peu lu Strindberg, mais j'ai pensé à Mademoiselle Julie plusieurs fois). On y voit défiler les questions de la folie, de l'inceste, de la création, de l'amour ou encore de la paternité, mais tous ces grands sujets sont subordonnés à une aura de mystère, une sorte de vérité indicible qui traverse le film et culmine dans un dialogue final que j'ai trouvé très beau et qui s'achève sur un bouleversant "Papa m'a parlé", proche du "Oui mon Oncle" de Mort à Crédit. Visuellement très beau, le film part quand même d'un mysticisme diffus qui m'a gêné, même si j'ai été séduit par le resserrement vers le drame familial qu'il opère ensuite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 février 2019
    La théâtralité propre au langage cinématographique de Bergman émerge cette fois-ci d’un huis clos à ciel ouvert sur une île de la mer Baltique. Une partition pour quatuor d’acteurs qui met au cœur de l’action une jeune femme chancelant entre la folie et la réalité, entre des moments d’espoir et la fatalité. L’appel de Dieu se présente à elle comme la seule avenue salvatrice. Autour d’elle, un mari déchiré entre l’amour et la résignation, un père écrivain absent, troublé, axé sur lui-même et rêvant de célébrité et puis son frère cadet dont la virginité et le désintérêt pour les filles l’intrigue au point d’avoir envie de le dépuceler. Les trois personnages masculins font face à l'incurabilité de la maladie de Karin avec chacun leur émoi et celle-ci choisit de les libérer en s’en remettant à Dieu. Par la complexité des rapports humains qu’entretiennent ses personnages, Bergman fait émerger le questionnement sur l’espace divin. La symbolique intégrée à l’image vient nourrir le propos et contribue à la signature du célèbre réalisateur. Mais il faut le dire, le film repose essentiellement sur les solides épaules de la comédienne Harriet Anderson ayant à incarner un personnage vivant constamment au bord du gouffre. Elle prête habillement sa folie d’actrice à celle de Karin et lui insuffle des émotions à fleur de peau. Gunnar Björnstrand en père égocentrique et habité par des secrets non dévoilés étonne une fois de plus par la largesse de sa palette d’interprète. Une autre belle réussite de la troupe suédoise!
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2019
    Réunion de famille sur l'île de Fårö entre un écrivain raté, ses deux enfants et le mari de l'un deux, dont l'objet est moins un règlement de compte qu'un examen des tensions qui se cristallisent autour de la maladie de Karin, qu'incarne avec brio la superbe Harriet Andersson. Le trouble généré par le film est de faire de cette maladie un problème connu de tous les membres de la famille sans pour autant que sa nature soit précisée, à tel point que quand David et Martin sont seuls sur leur bateau, ils parlent moins de l'état dans lequel se trouve Karin que de la manière dont l'écrivain s'inspire de la maladie pour rédiger son livre. Si cet examen de conscience dépasse de loin le petit jeu de reproches, il ne représente pas pour autant un enjeu central; ce dernier réside plutôt dans la relation toxique entre Karin et son frère Frederik où l'inceste n'est jamais loin et où la folie devient une confidence vaine. Tout le drame se joue dans l'espoir qu'une révélation des secrets (la vision d'êtres invisibles, cachés dans la tapisserie, annonçant la venue de Dieu) pourrait apaiser Karin alors qu'elle ne peut se détacher du monde dans lequel elle est entrée – monde parallèle, horizon métaphysique dépassant de loin ceux qui l'aiment. "A travers le miroir" aurait gagné à être moins explicite, de manière à renforcer le mystère qui entoure Karin (est-elle folle ou bien accède-t-elle à une autre réalité ?), mais le contraste mis en scène entre la beauté d'un paysage paisible et une violence psychologique inouïe suffit à donner au film un intérêt majeur.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    Comme très souvent chez BERGMAN, c’est une histoire familiale, cette fois-ci, se déroulant (unité de lieu, de temps et d’action) dans une île de la mer Baltique [Fårö (111 km²) que l’on prononce Foreu, île où le réalisateur séjourna, vécu et même décéda] : Karin (Harriet ANDERSON, 29 ans), sortie d’hôpital psychiatrique, y passe l’été avec son mari médecin, Martin (Max Von SYDOW, 32 ans) et son jeune frère (17 ans), Minos. Son père, David, écrivain, venant de Genève, vient les rejoindre. C’est lent, bavard (mais avec beaucoup de non-dits), très chaste ( spoiler: inceste ?
    ) et même soporifique, rendant le film peu compréhensible et de facto, inintéressant. Quel est le sujet du film : les relations père-enfants ? L’égoïsme du père ? La folie ? Comment ce film a pu obtenir l’Oscar du meilleur film étranger en 1962 [année où « West Side Story » (1961) de Robert Wise et Jerome Robbins en a raflé 10) ? Probablement parce que les autres films (japonais, danois, espagnol et mexicain] étaient moins bons, n’étant d’ailleurs pas passés à la postérité. .
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2018
    Dans A travers le miroir, Ingmar Bergman interroge les relations père-fille et, sous couvert de la folie de Karin interprétée par Harriet Andersson, traite en sous texte l’inceste et la frénésie sexuelle. Le cinéaste aborde donc des thématiques complexes et délicates. L’âpreté des sujets et les démons de la folie font de A travers le miroir une œuvre exigeante dans son contenu, quasi insondable.
    Sur le plan formel, ce film est émaillé de quelques belles visions cinématographiques. Elles ont pour principaux vecteurs les lieux du tournage (une île) et la folie qui habite le personnage de Karin.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 août 2018
    Peut-être le peu d'envol de ce film est-il seulement dû au dédain porté par le réalisateur à sa confiance dans la technique ; après tout, c'est pour ça qu'on le connaît. Ou peut-être doit-on blâmer pour cela la pudeur à montrer les émotions les plus fortes, qui sont pourtant plus que nécessaires (et d'ailleurs non utilisées spartiatement) compte tenu de la nature du drame. Un plan coupé, sans la précision à laquelle Bergman nous a habitués, pour masquer le sentiment qui se peint sur le visage d'un acteur qui, tant qu'il n'est pas Lars Passgård (qui tient ici son premier rôle), n'a pas démérité, ou l'acteur qui se retourne, ou la mise au point qui l'ignore, tout cela nous met sur une voie de garage émotionnelle. Au moins se dégage-t-il de Max von Sydow, pour la première fois dans sa carrière, une essence actorale qui dépasse un peu son seul charisme.

    Finalement, peut-être se surprend-on à regarder autour de l'écran parce que l'image comme l'histoire ne circonscrivent rien, et laissent ouvert un monde sentimental et maritime qu'il eût été bon de mieux contrôler des deux côtés des pages du script, et pas seulement pour leur lumière. L'île de Fårö, futur domicile de Bergman, est laissée seule aux commandes d'une œuvre ayant oublié de se ménager une marge de manœuvre avant de chercher à accoster l'âme du pirate cinéphile.

    septiemeartetdemi.com
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2017
    Ingmar Bergman réussit une fois de plus à réaliser un long métrage soigné, exigeant et ascétique mais riche d'enseignements. Esthétiquement parfait, du noir et blanc sculptural aux cadrages sublimes en passant par une utilisation subtile de la musique, «A Travers Le Miroir» illustre l'orientation de Bergman vers des films plus intimistes mais non moins universels, comparables aux derniers du danois Carl Theodor Dreyer. Porté par des acteurs remarquables, c'est un long métrage douloureux sur la solitude des êtres, face à la maladie, face à la vie, face à Dieu ou encore face à eux-mêmes. Pudique et sincère, le suédois dépeint souvent avec accablement, quelques fois avec espoir, l'existence pesante et difficile des hommes. Si la famille est un lieu de réconfort et d'amour, elle n'est pas épargnée par les doutes, les passions destructrices et la folie. Et les hommes ont bien peu de choses auxquelles se raccrocher pour continuer à vivre... Dieu? L'amour? Les deux? Rien n'est moins sûr pour Bergman, même s'il ne semble pas envisager d'autre solution : l'art étant ici vu comme vaine abstraction de la réalité, une fuite vers l'égo, loin des responsabilités de la vie, de l'amour des êtres et de toute humanité. Un film sombre, angoissé mais vivant et intense, un chef-d'oeuvre. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    146 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    Une toute petite déception pour ce Bergman que j’espérais voir atterrir dans mon top 50. J'ai beaucoup aimé dans l'ensemble mais malgré le lot de qualités que possède le film je n'ai pas été particulièrement saisi par A travers le miroir.
    Comme toujours chez Bergman il y a cette force visuelle véritablement transcendante. Que ce soit dans la mise en scène ou la photographie c'est réellement magnifique. Le noir et blanc y est sublime, profond, et certains plans forcent l'admiration. Je pense à celui du bateau échoué sur la plage, p*tain ce que c'est beau. L'ambiance du film est envoûtante, le huis-clos appuie d'ailleurs celle-ci. Il y a presque un caractère oppressant, accentué par le malaise de la jeune femme victime de problèmes mentaux. Dans ce rôle Harriet Andersson prouve une fois encore qu'elle est une grande actrice, sa prestation y est épatante. Les scènes où elle délire sont d'ailleurs assez terrifiantes, la performance d'actrice n'y est pas étrangère. Le reste du casting, bien qu'un cran en dessous, reste très solide (Bergman reste tout de même un des plus grands directeurs d'acteurs). Von Sydow et Björnstrand, fidèles à eux-mêmes, sérieux et investis. Le jeune Lars Passgard rend également une bonne copie face à ces acteurs expérimentés.

    Bergman peint ici les relations humaines, comme à son habitude, mais on sent tout de même dans chacun de ses films un renouveau. Ici le film m'a paru plus épuré que certaines de ses autres oeuvres, notamment par le cadre et ces pièces presque vides. Je préfère également un Bergman sous un jour plus onirique, plus surprenant, moins ascétique, peut-être est-ce pour ça que je ne crie pas au chef d'oeuvre. Pourtant ce qu'il raconte est intéressant, on y observe la destruction d'une famille à cause d'un père distant, à cause de la maladie, à cause de l'incompréhension... Le père est trop enfermé dans l'oeuvre qu'il tente vainement de créer, la fille délire, son mari semble dépassé et le frère de la jeune femme découvre la vie et est troublé par tous ces évènements autour de lui. La séquence entre le frère et la soeur dans l'épave échoué est dure et marquante.
    Le film est dans l'ensemble assez pessimiste, plutôt dur mais demeure intelligent. Ce n'est pas mon Bergman préféré et de loin mais ça reste du très bon cinéma, j'ai juste moins accroché à celui-ci qu'à d'autres films du géant suédois. A noter aussi l'utilisation de la musique de Bach qui n'est pas pour me déplaire! Un beau film, rude mais beau.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2011
    Allez je continue mon odyssée bergmanienne avec "A travers le miroir". Alors Ingmar Bergman, est avec Alfred Hitchcock et David Lynch, le cinéaste qui est le plus capable de nous tripatouiller le cerveau voir même carrément le harponner du début jusqu'à la fin lorsqu'il est à son sommet (cf. Persona!!!). Là, ce n'est uniquement que par instance car Bergman a tendance parfois à tomber dans ses travers emphatiques, qui était sa seule véritable faiblesse, en particulier dans le dernier tiers où il aurait gagné à être plus subtil (la toute dernière scène est quand même réussie!!!). Le sujet, comme dans 90% des films de Bergman est hyper-ambitieux, et donne lieu à quelques moments forts comme la petite représentation théâtrale qui fait le parallèle avec la vie du personnage interprété par Gunnar Björnstrand (étant donné que c'est mon acteur scandinave préféré, il ne peut qu'être que très bon et c'est le cas!!!). Mais le sommet vient certainement de la scène qui se déroule entre frère et soeur dans la soute du bateau échoué où on ressent vraiment comme le frère un véritable désir incestueux pour la soeur (rassurez-vous aucun risque que ça m'arrive à moi-même, je n'ai pas de soeur!!!). La très belle Harriet Andersson (put... qu'est que je fous en France, moi ???) s'en sort avec tous les honneurs d'un rôle pas forcément super évident. Pas mal ce huis-clos à quatre personnages même si pour moi ce n'est pas un sommet bergmanien bien que plusieurs personnes sont en désaccord avec cette affirmation. Prochaine victime, j'hésite entre me mettre à l'heure du loup ou à me rafraîchir à la source.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    106 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2011
    A travers le miroir entame une trilogie qui s'achèvera en 1963 avec Le Silence et nommée par l'auteur lui-même "trilogie de films de chambre".
    Dans ce premier volet, Ingmar Bergman aborde l'un de ses thèmes de prédilection, la folie. Il confirme son talent de direction d'actrices, car Harriet Andersson livre une des plus belles interprétations que je connaisse. Elle est secondée par deux acteurs habituels du maître, Max von Sydow et Gunnar Björnstrand. C'est à partir de la schizophrénie du personnage principal, de l'isolement dans l'île et de l'incommunicabilité insurmontable des personnages, malgré une affection profonde, qu'Ingmar Bergman sonde le mystère de l'existence de Dieu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 mars 2011
    Un huis clos lent et hermétique qui ne m'a pas entièrement conquis, malgré la qualité de la photographie, du cadrage et du jeu d'acteurs. Un peu trop ascétique et théâtral pour moi, peut-être. Toujours est-il que ce film présente une plongée intéressante dans la schizophrénie de son personnage principal et des dommages collatéraux sur ses proches, trois hommes, son père omnibulé par sa carrière d'artiste, son mari médecin, son frère cadet aux sentiments ambigus... Déstabilisant, en tout cas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2009
    Le film commence avec un plan sur l'eau, puis sur quatre silhouettes qui surgissent de la mer, joviales, mouillés, d'une gaité artificielle. Il faut une belle femme, comme toujours chez Bergman, pour briser le miroir, entrer dans la profondeur de la vie. Les hommes sont faibles, mais d'une faiblesse rigide, comme la mort. La femme est forte, dans sa faiblesse, son desespoir, elle est pleine de vie. Et le garçon, il est entre les deux. Il decouvre a la fois la vie et la mort, la beauté et le verbe, son pere et sa seur, l'amour, dans toute sa complexité. Le film est riche, beaux, bouleversant, traversé par un mystère indechiffrable, pourtant bien-la, devant nous, dans les yeux de Harriet Andersson, dans la composition de chaque plan, dans les paroles et la manière de les dire, dans le vent et la mer et les fenetres, dans les petits details (le lait renversé, la pluie, les melanges de noir et blanc et gris). C'est une grande oeuvre d'art, qui nous fais sentir un sens de la vie, dans la souffrance et dans la joie.
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