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    A travers le miroir
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    3,9
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    24 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2011
    J'aime beaucoup le film "Le Sacrfice" de Tarkovski et je me sens donc d'autant plus proche de "A travers le miroir" de Bergman. J'ai l'impression que Tarkovski a du être très touché par ce film. Le même paysage, deux quêtes vers Dieu, une prière, une hystérie, et les derniers mots du film: "Papa m'a parlé".
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 décembre 2008
    Les images sont belles malheureusement les dialogues deviennent rapidement théâtraux et l'ennui gagne rapidement. Dans saraband il aborde les mêmes thêmes plus sobrement et ça fonctionne mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 novembre 2008
    Comme d'habitude, Bergman maîtrise son affaire, s'entoure de ses acteurs favoris,la photographie est très belle, il s'agit ici, une fois de plus, d'un film tourné sur l'île Faro et Harriet Anderson est suffocante de beauté ... mais,je n'arrive pas à être touché par toute cette détresse. Je me sens une fois de plus pris en otage dans cette atmosphère claustro ( même en extérieur) et j'en arrive à être agacé par l'étalement des névroses, douleurs et désirs incestueux.
    Donc un film parfait qui m'a laissé de marbre ...
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2008
    D'entrée, on ne peut que reconnaître l'éblouissante maitrise de Bergman derrière la caméra, qui ne semble pas avoir son pareil pour capter les émotions, la douleur, la détresse de ses personnages, sans que ces derniers ne soient surlignés ou lourdauds. Bien au contraire, cette plongée dans la souffrance humaine et qui nous propose un chassé-croisé relationnel nous permettant d'avoir une vision d'ensemble sur les différents comportements. Et que dire de certaines scènes, d'une poésie rare, soutenue par une musique classique du meilleur goût. Et que dire de cette sublime photographie et de son éclairage, tout simplement renversant... Hélas, dans la dernière demie-heure, on ressent nettement moins cette magie du cinéma, et le récit finit même par se faire assez ennuyeux. Non pas que Bergman aie perdu sa maîtrise, mais il semble vouloir se diriger vers des horizons nous parlant moins, plus personnels certes, mais aussi moins compréhensifs pour le spectateur un peu dérouté de ce changement de trajectoire. Néanmoins, soutenu par des acteurs formidables, le film n'en demeure pas moins une belle oeuvre, signifiante et profondément humaine (la dernière scène est d'ailleurs très réussie) : il reste donc fort recommandable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2008
    Difficile de ressortir indemne de ce filme dont l' émotion est quasiment palpable. Les superbes plans qui orchestre les thèmes de la folie et des mauvais rapports familiaux sont d' une justesse rare pour une oeuvre d' une réelle profondeur dont on se souviendra longtemps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un des plus beaux films d'Ingmar Bergman, sur le thème de la folie. Comme d'habitude, les acteurs donnent tout et Bergman sait le montrer. Ce qui trouble également dans ce film, c'est le lieu de l'action: une maison face à un bord de mer désert où une épave de bateau est couchée sur le sable. Cette composition inquiétante est magnifiquement bien photographiée, et constitue un terrain fort propice à la déconstruction du personage principal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film fort, dérangeant, premier d'une trilogie de films de chambre. Outre la faculté pour Bergman d'analyser des personnages dans une situation précise, il arrive remarquablement à apporter une réflexion sur l'existence de Dieu. Pour une des rares fois de sa filmographie, Bergman abandonne le symbolisme permanent pour une approche sclérosée d'interrogations métaphysiques sur le spirituel. Autrement dit, parler de l'âme (des âmes) de manière physique. Prenant.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    48 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Encore une fois, Bergman! Premier de la trilogie "de chambre", "Les Communiants" et "Le Silence" les complétant, "A Traves Le Miroir"est une plongée dans le processus de la folie mais également un regard terrible, mais non dépourvu d'amour, sur la famille. La famille non pas comme refuge mais comme enfer, lieu de tous les dangers, l'incommunicabilité, la violence, le désir (l'ombre de l'inceste étant assez audacieux à l'époque) étant parfois moins nocif que l'amour même. Et toujours Dieu, à l'absence si présente, qui ne se manifeste que sous les traits de l'effroi.
    Anaxagore
    Anaxagore

    130 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Premier volet de «la trilogie de chambre», «À travers le miroir» (1961) est aussi le premier film de Bergman tourné sur l'île de Faro, celle-là même qui permettra au réalisateur la création d'une série fascinante de «huis clos en plein air» qui trouvera son terme en 1969 avec «Une passion». Le film introduit la problématique du rapport conflictuel avec Dieu qui sera développée dans les deux volets suivants, mais envisage aussi la difficulté et le désordre des rapports familiaux, autre thème bergmanien récurrent. Karin (Harriet Andersson), atteinte d'une maladie mentale incurable, apparaît comme le catalyseur de l'ensemble des tensions familiales. En proie à une authentique folie mystique, elle recherche l'apaisement dans l'espoir d'une vision de Dieu. Le paroxysme du drame est atteint lorsqu'elle est convaincue que Dieu l'a exaucée mais, d'une manière épouvantable et déconcertante, en lui apparaissant sous la forme monstrueuse d'une araignée. À la question finale de Minus, le frère de Karin (Lars Passgard), le père (Björnstrand) répondra que Dieu doit être cherché, non pas dans un au-delà transcendant, mais dans l'immanence même de l'amour humain, thèse provisoire qui sera elle-même mise à mal dans le film suivant «Les communiants». C'est en réalité la thématique de la faute et de la souffrance qui continue d'obséder le réalisateur, mais sa méditation atteint ici une intensité inédite jusqu'alors, en raison même de l'économie extrême des moyens mis en oeuvre et de l'isolement (au sens étymologique du terme, «isola» signifiant «île») des personnages. Faut-il le dire? ... la réussite est totale. Et, au risque d'être un peu répétitif (mais Bergman est vraiment à mes yeux l'un des trois ou quatre plus grands), je ne veux pas manquer au plaisir de communiquer mon enthousiasme en qualifiant «À travers le miroir» de chef-d'oeuvre absolu!
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