Un premier épisode qui pose les bases d'une trilogie remarquable. Chow yun fat est simplement brillant, un rôle sur mesure qui préfigure du chef d'ouevre "the killer" réalisé plus tard.
si vous réussissez à rester sur votre siège en visionnant ce chef d'oeuvre, c'est qu'il y avait de la colle bi-composant epoxy dessus. chef d'oeuvre absolu du ciné asiatique, grande époque de john woo et de ses protégés chow yun fat, leslie cheung et ti lung. en plus vous avez le droit de vous payer la seconde séance toute aussi majestueuse avec le syndicat du crime 2.
Le premier grand film de deux hommes : John Woo et Chow Yun-Fat qui posent ici les jalons de leurs futures collaborations. Le polar HK n'est pas né avec ce film mais il a explosé pour ne plus disparaitre.
Un grand John Woo, désormais entré dans la légende. Le film a plutôt mal vieilli, mais les scènes d'action restent spectaculaires. Il est aisé de voir qu'elles étaient révolutionnaires pour l'époque! Mais la vraie force de ce film consiste aussi dans ses personnages et le charisme qu'ils dégagent. Un film comme on voit plus (ou peu): démesuré dans la forme, mais intimiste dans le fond; où quand l'action est compatible avec l'émotion.
John Woo posait les bases de son propre mythe avec le premier volet d'une série desormais légenaire où l'on retrouve toute les bases de son cinéma c'est à dire gangster, gunfight,amitié indéstructible, honneur, redemption et affrontement chevalresque et oui rien que ça.Bref un classique qui mit son temps à être reconnu en France et qui fit de Chow Yun Fat une star transcendé par 2 scènes celle ou il brule un billet à la Gainsbourg et une autre avec un gunfight vengeur.
C'est un chef-d'oeuvre asiatique de la part du grand John Woo.Des personnages inoubliables,de superbes scène d'action et un film qui m'a aussi beaucoup plu par sa tristesse,sa cohérance et sa fin.Un film indémodable!
Y a rien à dire, c'est du très grand polar chinois. On y trouve tous les thèmes chers à John Woo (conflits entre frères, amitié éternelle, loyauté, violence, romance...) et sa mise en scène unique (gunfights de légende, ralentis, sens du cadre...). Son style s'améliorera avec ses films suivants, mais tout est déjà là, en 1986, et le cinéma d'action ne sera plus jamais le même...
L’un des films dans lequel le duo John Woo-Chow Yun-Fat brille de mille feux. Pour moi, ce film dispose vraiment de tous les avantages de la meilleure période du cinéma de Woo :nerveux, plein d’ampleur et avec sa dose de drame… Personnellement, j’adore…
J'avoue avoir lâché le film après la première demi heure, ça ne me passionnait pas, mais la scène finale m'a scotché… John Woo a du talent pour sûr. Même si je préfère pour l'instant son dernier film (3 royaumes) où j'ai été pris de bout en bout. Je compte revoir ce syndicat du crime car la fusillade finale m'a vraiment donné envie, elle ne vaut peut-être pas celle de Exiled de To, mais tout de même. Quel sens du rythme. Il n'empêche que malgré tout les acteurs sont convainquant, l'histoire pas trop mauvaise. Il me faut je pense un seconde visionnage.
Pur divertissement que ce Syndicat du crime, dans lequel John Woo conjugue le bon et le moins bon. Pour le moins bon, usage intensif d’une musique sirupeuse, humour bas du front et réactions prévisibles, genre virilité exacerbée, honneur bafoué… Pour le mieux, une mise en scène inspirée et vive, peut-être influencée par Scorsese ou Tarantinesque avant l’heure, et une violence hyper stylisée de laquelle Woo tire le sens du film. A chaque fois que celle-ci apparaît, elle bouleverse les personnages et leurs buts. Une première fois, elle donne à Kit le désir ardent de se venger de son frère ; une seconde fois, elle est témoin de la dévotion de ce même frère. Elle est rarement gratuite, puisqu’elle provoque chaque rebondissement, elle change la situation au fur et à mesure du film – vision d’une société qui gangrenée par la mafia et le meurtre. Morale plutôt anti-capitaliste dans une Chine qui n’a plus rien de communiste : il faut parfois accepter d’être simple flic ou vendeur de voiture, et laisser le pouvoir ou l’argent aux tueurs les plus (im)pitoyables.