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Seb De Niro
1 abonné
56 critiques
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4,0
Publiée le 8 octobre 2024
Premier film dans le genre. C'est ce-dernier qui donnera naissance au genre heroic bloodshed et qui aura une grande influence sur le cinéma Hong-Kong et même Hollywood par la suite. Notons par exemple que l'état mettra en place suite à ce film un système de classification des œuvres cinématographiques. Selon moi, ce n'est pas le meilleur film que Hong-Kong ait produit ni le meilleur de John Woo. Chow Yun-Fat est toujours très fort et c'est avec ce film qu'il lance véritablement sa carrière d'action man. Le film eu un succès de dingue dans le pays et dans toute l'Asie.
Première collaboration John Woo - Tsui Ark, ce polar moderne est une innovation à Honk Kong à l'époque où le territoire produit essentiellement des films de sabre, il y fera un carton et révèlera son réalisateur ainsi que Chow Yun Fat. "Le syndicat du crime" commence à dessiner les contours du style de Woo, des films d'amitié parsemés de gunfights et de ralentis hérités d'une des idoles de Woo: Sam Peckinpah. Malheureusement le film souffre d'un scénario brouillon parsemé d'invraisemblances et de raccourcis foireux et d'une VF cataclysmique réalisée par une équipe qui a doublé bon nombre de nanars célèbres traités "score" principal est plutôt bon et resservira d'ailleurs pour la suite, les acteurs principaux sont convaincants Chow Yun Fat à même quelques punchlines sympathiques et l'ensemble se laisse regarder sans déplaisir mais n'a pas grande intérêt.
Bon film sur la mafia HK avec un scénario assez bon et des acteurs principaux assez convainquants pour une production de ce genre. La violence inhérente à ce type de film cohabite avec l'humour typique à cette partie du monde, Hong Kong.
Un excellent John Woo, où l'on retrouve la patte du réalisateur. Les scènes d'action sont excellentes, totalement maîtrisées, on en prend plein la vue, et ça explose dans tous les sens. Le film parle de fraternité, d'amitié et de loyauté, tous les thèmes de John Woo sont traités à merveille dans ce premier épisode.
La prestation de Chow Yun Fat crève l'écran. Cet acteur est doté d'un charisme hallucinant, particulièrement dans ce film où il éclipse les autres acteurs qui sont, eux aussi excellents. Le rythme est très bon, la durée du film également, les scènes s'enchainent bien, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Certains passages sont un poil absurde mais cela fait parti du genre, et on pardonnera également les pistolets à munitions illimitées, un grand classique.
La mise en scène des gunfights est moins épique que dans un The Killer ou un Hard Boiled (deux films de Woo que je préfère à celui-ci), mais sont tout de même de très bonnes factures.
En somme, si vous n'avez pas vu ce film et que vous aimez le cinéma hongkongais, que vous souhaitez le découvrir, ou regarder un bon John Woo, je vous le recommande !
Mais quel film culte donc exceptionnel sur la mafia de Chine avec des scènes de fusillade époustouflantes et des acteurs émouvants entre l' histoire d'amour fraternel et l' histoire d' amitié. Ce film nous montre que même les plus grands mafieux restent des êtres humains avant tout avec des sentiments. Un film à avoir absolument dans sa liste de films vus.
Quel claque !! Bon vous me direz on ne comprend pas forcément comment 2 parrains peuvent se faire mettre a l'amende par le bleu de service mais c'est pas grave , l'action est tellement bien avec des dialogues devenus cultes grace au groupe Arsenik et pour moi 2 scenes parfaites avec une musique d'anthologie signee Peter Gabriel lors de la fusillade dans le restaurant vers les premieres 20 minutes et vers la fin lorsque le bleu vient livrer la malette d'argent !!!
c'est très réussi, c'est même supérieur à son film le plus populaire (volte/face). Les acteurs, le scenario, la mise en scène, les scènes d'actions, le rythme et même la musique ... ce film a des qualités non négligeables.
Film atypique aux accents de série B, le film commence dans une sorte de comédie grand-guignolesque, genre dans lequel John Woo a beaucoup oeuvré auparavant et auquel il semble rendre un dernier hommage avant de le quitter définitivement, et se transforme vite en drame réaliste ponctué de scènes virtuoses aux accents rédempteurs. Il est certain que ce changement d'aiguillage peut d'abord laisser perplexe et remettre sérieusement en cause l'équilibre du film lui-même. Mais, et c'est là que le cinéaste met en valeur tout son art, rien ne se revèle hors-sujet ou hors-propos, tout semble bizarrement couler de source grâce, à n'en pas douter, au talent de ses comédiens qui, eux aussi, évoluent sur un fil: celui de l'équilibre fragile entre le cabotinage et l'introspection excessive. C'est cette prise de risques qui sera finalement recompensé car donnant un ton unique à l'ensemble, nous laissant un sentiment contradictoire et inédit mais tellement agréable qu'il serait dommage de se priver de cette heure et demie où l'on éprouve à chaque instant la conviction profonde d'assister à un spectacle intelligent.