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2,5
Publiée le 27 mars 2014
Nous sommes manifestement tous d'accord, Robocop 3 ne vaut pas le premier. Ceci dit, je n'ai pas trouvé qu'il était moins bon que le 2. Certes, le 2 était aussi moins bon que le premier, mais finalement, l'un comme l'autre sont regardable, à défaut d'être bons. Sinon, encore un changement d'acteur pour jouer Robocop. Et de voix pour lui, de surcroit. Et je trouve que trop de voix robotique, c'est trop ! Sinon, euh... Nancy Allen, qui joue Anne Lewis, équipière de notre robot flic préféré, a pris du poids, semble-t-il. A noter qu'elle, ainsi que Felton Perry jouant Johnson, et Robert DoQui, alias le sergent Warren Reedsont, sont les seuls acteurs récurrents de la trilogie. C'est un fait assez rare à souligner : le héros n'est pas incarné par le même acteur plus d'un film, mais des personnages secondaires jouent dans tous les volets ! Comme le 2, Robocop 3 est à regarder pour dire qu'on a vu la trilogie, et que le premier était le meilleur, comme la loi des suites le veut, dans la majorité des cas semble-t-il, mais de là à les descendre comme les critiques l'ont fait, c'est exagéré.
Troisième et dernier opus de la franchise, après le cultissime 1er volet (1988) réalisé par le Néerlandais Paul Verhoeven et le 2ème (1990) réalisé par Irvin Kershner, c’est à Fred Dekker, plus habitué aux Séries B horrifiques (Extra sangsues - 1986 & The Monster Squad - 1987) de prendre la relève avec plus ou moins de difficultés. En ayant voulu rendre ce film accessible au plus grand nombre, le film se voit édulcorer de toute la violence âpre et nihiliste qui faisait la saveur des précédents volets (il passe ainsi d’une classification "Rated R" à "PG-13").
Dans ce troisième chapitre, on retrouve le conglomérat OCP, entre-temps racheté par la firme japonaise Kanemitsu Corporation, qui souhaite bâtir Delta City sur les ruines du vieux Detroit et tant pis pour les résidents de seconde classe qui vivent encore dans les bâtiments délabrés, s’il faut raser des pâtés de maisons entier en leur présence, ils ne vont pas s’en priver. Au même moment, on découvre que la firme japonaise a mis au point ses propres androïdes appelés "Otomo", sortes de RoboCop ninja.
Tourné dans la foulée du second opus, en 1991. Peter Weller était déjà en plein tournage sur Le Festin nu de David Cronenberg, raison pour laquelle il se retrouve remplacé par Robert John Burke. Au même moment, Orion connaît de graves difficultés financières, la faillite met à mal la société qui se voit dans l’obligation de mettre en stand-by bon nombre de projets en pré ou post production, raison pour laquelle le film restera dans les tiroirs pendant quelques années, avant d’être exploité en salles.
Si RoboCop 3 (1993) ne brille pas par son scénario (qui ne fait que reprendre ce qui avait déjà été fait auparavant, à savoir des politiciens véreux et des hommes d’affaires cupides), étonnamment, il faut tout de même reconnaître que l’on adhère assez facilement à cette énième suite. Et ce, malgré quelques éléments grossiers disséminés ici et là, comme cette gamine qui parvient à déprogramme l’ED-209 à l’aide d’un « Vtech Genius 6000 », sans parler de cette fumeuse histoire de robots ninja ou alors cette séquence WTF où RoboCop surgit dans les airs en jetpack.
On regrette amèrement de voir RoboCop passer au second plan et ne devenir qu’un faire-valoir. Malgré cela, il faut tout de même reconnaître quelques réussites notables comme ces animatronics très réussis (avec le robot ninja notamment). Quoi qu’on en dise, cela reste un divertissement parfaitement honorable, bien que celui-ci soit le moins réussit de la franchise.
Après un second épisode caricatural mais toujours assez violent, la société de production Orion, au bord de la faillite (qui interviendra entre le tournage et la sortie du film), décida de produire un Robocop 3 clairement réorienté vers un jeune public : il faut donc oublier la violence du premier film et même du deuxième ! De même, il ne faut pas être surpris de voir le personnage équipé de gadgets tels qu’une mitraillette pouvant remplacer une des mains ou le jet pack adapté pour Robocop : il faut bien vendre des jouets ! Cette volonté de vendre le film aux enfants entraine également des personnages beaucoup plus unidimensionnels et la création d’une hackeuse très jeune qui va aider Robocop dans son aventure. De même, ce manque de subtilité entraine des incohérences scénaristiques assez flagrantesspoiler: (pourquoi Coontz vient prendre en otage les rebelles alors qu’il sait que les miliciens de l’OCP vont attaquer leur cachette dans quelques instants ?, Lewis qui refuse de mettre son gilet par balles parce qu’elle n’est pas en service mais qui monte malgré tout dans la voiture de Robocop) et des aspects très simplistesspoiler: (l’ED-209 piraté en quelques secondes par Nikko) . Cependant, Fred Dekker tient malgré tout un discours contestataire, certes plus grossier, dans la lignée du premier : il critique l’ultralibéralisme n’hésitant pas à sacrifier l’humain pour l’argentspoiler: (les habitants de Detroit expatriés violemment pour pouvoir construire Delta city) et la manipulation des médiasspoiler: (la présentatrice du journal télévisé qui se rebelle devant les fausses informations à la faveur de l’OCP qu’elle doit réciter) . En outre, le film n’est jamais ennuyeux et se révèle même assez distrayant. De plus, les effets spéciaux sont toujours assez réussisspoiler: (si on oublie la séquence de vol de Robocop où le fond bleu se fait beaucoup sentir) . Enfin, la production a eu l’intelligence de refaire appel pour la musique à Basil Poledouris et aux fameux thèmes qui rythmaient l’original. Ainsi, ce film, qui fut tourné dans des conditions catastrophiques (la faillite d’Orion entraina des restrictions de budget et une attente de deux ans entre le tournage et la sortie), est à des milliers de kilomètres de la qualité de l’original mais conserve malgré tout un discours plus cohérent que le second. On peut même l’apprécier à partir du moment où on accepte le principe que nous sommes face à un film d’action pour enfants.
Malgré ses difficultés de production, RoboCop 3 n’est pas la catastrophe annoncée et se présente au spectateur comme le résultat de croisements artistiques, un pot-pourri d’influences qui se propose néanmoins de prolonger l’esprit du Detroit mis en scène par le film original. Nous avons une relation mère/fille de substitution qui évoque Aliens, un robot répliquant tout droit sorti de Terminator 2, un héros volant proche de Superman. Le tout assaisonné à la sauce blagues et second degré. Les Power Rangers ne sont pas loin... D’autant que le héros de métal annoncé par le titre, s’il est bel et bien présent, reste en retrait ; ce sont des femmes qui occupent le devant de la scène : la jeune fille rendue orpheline par les répressions policières, une vagabonde et chef de la résistance qui la prend sous son aile, l’agent Anne Lewis qui rendra l’âme dans une église, la scientifique Marie Lazarus dont dépend la survie de RoboCop. Le réalisateur et ses scénaristes doublent les troubles politiques que subit la ville d’un affrontement des sexes : les hommes sont presque tous misogynes, ils insultent les femmes et manifestent sans raison à leur égard une haine quasi viscérale. En contrepartie, les femmes font preuve de bravoure et parviennent à contrer le pouvoir totalitaire, exclusivement masculin au demeurant. Nous voyons Murphy au volant d’une voiture rose bonbon agrémentée de boas et de guirlandes, un travesti malmené au poste de police, des punks fort méchants et versatiles que les antagonistes rallient à leur cause. Le monde de RoboCop 3 est un monde déréglé, la représentation des minorités et des marges souffre elle aussi de ce dérèglement : personnages manichéens, groupuscules stigmatisés et diabolisés etc. Davantage tourné vers la parodie, accumulant les blagues peu drôles et les gags curieux, le film n’oublie pourtant pas l’action et met en scène des séquences de course-poursuite assez efficaces qui disposent d’une réalisation soignée. Pour notre plus grand plaisir, Basil Poledouris reprend les thèmes développés pour l’œuvre de Paul Verhoeven, référence absolue que cette suite ne réussit jamais à égaler, mais là n’est pas son ambition. Car on ne saurait nier la qualité générale de la réalisation et le soin apporté aux décors : un petit spectacle divertissant, insipide mais inoffensif.
rendons nous a l'évidence, ce 3ieme episode est un peu raté. Les effets spéciaux sont peu soignés et on a l'impression que le film a été filmé a la va vite. mais en fin de compte les deux étoiles sont pour les décors la musique et toujours ce robocop qui nous rends encore nostalgique de tous ces films fantastique et SF de l'époque
Le film le moins réussi de la saga. Si le début est intéressant, j'adore par exemple cette idée de commencer par une publicité, la dernière heure tombe dans le n'importe quoi. On peut même y voir Robocop voler... Les producteurs n'ont voulu faire un quatrième film, et ils ont eu raison.
Très surpris de ne pas avoir détesté ! J'en avais un vilain souvenir et finalement durant une bonne partie du métrage on retrouve un peu l'ambiance du génial premier opus. Certes on perd Peter Weller dans le rôle titre mais son remplaçant rend une copie honorable et à côté on retrouve le cast original mais surtout le thème musical culte de la version Verhoeven et rien que ça est emballant. En revanche l'ensemble est tout de même très édulcoré histoire de mieux convenir à toute la famille, on rajoute même une bonne dose d'humour, ce qui gâte pas mal le tout. Et puis la partie finale est complètement ratée et grand-guignolesque, le tout accompagné de SFX ravagés. Ce qui nous donne un ensemble plutôt moyen au final mais pas une catastrophe non plus. Quoi qu'il en soit on reste loin, très loin du chef d'œuvre de Paul Verhoeven.
Même si cette deuxième suite du film original initié par Paul VERHOEVEN apparait souvent décriée, "Robocop 3" reste un divertissement convenable. Le scénario est passable, mais les bonnes idées de Fred DEKKER sont pénalisées par un manque de budget évident. Certains regretteront le départ de Peter WELLER dans le rôle du fameux robot policier. Mais John BURKE assure l'essentiel dans l'armure du célèbre justicier de Détroit.
Un épisode bien gentillet qui conclut de façon pas terrible cette trilogie qui avait pourtant si bien commencé. Après un second épisode qui allait encore plus loin dans la violence et cette ambiance sombre, ce troisième épisode amorce un virage à 180° pour en revenir à un autre point soulevé dans le premier épisode : le capitalisme à outrance. Les méchants capitalistes – toujours représentés par OCP, qui a légèrement changé son CA, mais allié cette fois-ci aux japonais – décident de passer la vitesse supérieure en de virer les gentils habitants des quartiers pauvres. Là-dessus, RoboCop décide de se lancer dans une vendetta qui n’a au final pas grand intérêt, tout comme le personnage lui-même qui est presque relégué au second plan, d’autant plus qu’elle est introduite juste pour se débarrasser d’un personnage encombrant pour la suite. Une histoire pas franchement intéressante : pas mauvaise en soit (ça reste très bateau et rentre dans les canons du cinéma d’action des années 90 pour grand public), mais on n’arrive pas à s’y intéresser réellement une seule seconde. D’autant plus que les passages un tant soit peu au-dessus du lot son bâclés. Les répliques ont également perdu en puissance et humour noir, au profit d’un humour plus américain et là aussi grand public (l’histoire en elle-même est plus tournée grand public, la violence étant utilisée que lorsque c’est nécessaire et bien plus subjective que dans les précédents). Le casting est vraiment très très moyen. Techniquement, on retrouve le thème de la saga toujours aussi génial, mais bien trop souvent maltraité, que ce soit par un montage brutal (genre le couper en plein milieu) ou tout simplement l’utiliser dans une scène qui détruisait déjà le mythe à elle toute seule. Car oui, autant si l’histoire et les acteurs ne sont pas catastrophique, certaines scènes réussissent à détruire le mythe, que ce soit à cause d’une mise en scène navrante ou d’une idée totalement à l’ouest, quand ce n’est pas ridicule (spoiler: la scène de la poursuite en voiture rose est la parfaite illustration de cette combinaison ; tandis que le RoboCop volant, s’il partait d’une idée intéressante et que la mise en scène reste correcte quand même, devient très vite ridicule en fait ). Les effets spéciaux commencent à se faire vieux. Alors oui, je veux bien que Jurassic Park vient à peine de sortir et qu’il était complètement novateur à l’époque, mais on observe dans ce film presque une régression par rapport aux autres à certains moments, c’est bien dommage (spoiler: et puis la scène d’intro est vraiment moche ). Au final, ce troisième opus est clairement l’opus de trop de cette trilogie, et souffre du syndrome de la vraie fausse-bonne idée.
Suite pas vraiment utile car peu réussie de la saga Robocop. Malgré quelques bonnes scènes et quelques bonnes idées de dénonciation, le scénario de Frank Miller (Batman - The Dark Knight Returns, 300 et Sin City en comic-book) et Fred Dekker n'abouti pas...C'est dommage y'avait de l'idée. En plus, le Robocop, l'acteur Peter Weller avec sa voix d'anthologie a quitté le navire. Reste quelques clins d'oeils aux anciens films et aux acteurs de retour au casting.
Ce troisième opus de la saga "RoboCop", réalisé cette fois par Fred Dekker et sorti en 1993, n'est franchement pas terrible. L'OCP a cette fois été rachetée par une firme japonaise mais le but reste le même, c'est-à-dire faire de Détroit une ville plus acceptable, notamment en y virant les habitants. La guerre entre la police, et notamment RoboCop, et l'OCP continue donc une nouvelle fois. Bon voilà, même avec quelques nouveautés (notamment le robot ninja assez marrant), le fond reste le même et au bout d'un moment, cela en devient lassant. Surtout qu'avec ce troisième opus, l'intention de faire de l'argent sur les deux premiers films est clairement visible. Les sagas cinématographiques ont bien entendu toujours pour but de faire de l'argent mais ici, la veine artistique est clairement mise de côté et nous voyons alors beaucoup plus le côté commercial. Nous avons également beaucoup trop le côté fait à l'arrache et le peu de moyens dont dispose le film saute aux yeux, notamment au niveau des incohérences et des effets spéciaux. De plus, si les deux premiers films nous présentaient d'abord une critique de la société ultra-violente et faisaient passer l'action après, ici nous avons l'inverse, les métaphores étant même presque devenues inexistantes. Nous n'avons donc plus ces diverses couches de lecture qui faisaient le charme de la saga et surtout qui donnaient un côté intéressant à la science-fiction. De même que l'ultra-violence en elle-même n'est plus aussi montrée, et notamment à cause d'une mise en scène beaucoup trop plate qui ne prend pas vraiment de risques. Le film n'en est pas non plus spécialement captivant même si je ne me suis personnellement pas vraiment ennuyé dans l'ensemble. En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons une certaine partie du casting, notamment Nancy Allen, mais c'est cette fois Robert John Burke qui campe le rôle du robot flic, Peter Weller ayant fuit le bateau avant qu'il ne coule. "RoboCop 3" est donc clairement la suite de trop qui n'apporte absolument rien aux deux premiers.
Bon et bien après avoir vu ce troisième opus qui clôt la trilogie, je dois dire que je l'ai trouvé légèrement plus réussi que le second. On sent déjà que c'est plus un film qu'un téléfilm, et ça, ça manquait clairement. Cependant, c'est dommage que l'on ait changé d'acteur principal même si ce n'est pas non plus impardonnable. Il y a également pas mal d'invraisemblances : dans le 2ème, les coéquipiers de Robocop le portent à une dizaine lorsqu'il est blessé avec beaucoup de difficulté et là comme par magie, il suffit de 2/3 personnes sans trop d'efforts ; un homme se défenestre à un moment, et tout le monde s'en contre-fou comme si c'était normal ; dans le tout premier, le robot D-209 est détruit et là il réapparait miraculeusement ; un des flics couvre son chef en conduisant et justement pendant 2 minutes, il ne regarde pas une seule fois la route. Heureusement, le côté communauté qui s'allie avec les gentils policiers contre la dictature m'a bien plu, ce n'est pas courant. Donc dans l'ensemble, c'est moins pire que le 2. J'ai hâte de voir ce que va donner le remake du premier. 8/20.
beaucoup moins bien que les précédent comme c'est toujour le cas dans les saga le 3 e est toujour moins bien que les autre et ce film ne déroge pas à la règle. Histoire moins bien voit intéressante et moins bien écrit voir bâcler. Après certains chose sont pas mal comme les méchant
Oh là là, le navet! Après deux opus plutôt sympathiques, la saga RoboCop se plante royalement en continuant malgré le refus de continuer de Peter Weller, ce qui nous laisse un Robert John Burke ultra-lisse en rechange.
Le scénario nous offre le pire de la gamine surdouée avec Remy Ryan, le pire du docteur gentil et compatissant avec la pauvre Jill Hennessey, le pire du président grandiloquent avec le malheureux Rip Torn (qui cabotine plutôt bien, comme CCH Pounder en révolutionnaire). Les péripéties sont ennuyeuses, ne s'enchaînent pas et on est très vite ennuyé par ce navet même pas amusant. Et là, lors de la demi-heure de fin, Robert DoQui obtient enfin un rôle important dans la saga et sa réponse aux armées de l'OCP remplit agréablement cette demi-heure, histoire que la saga ne se finisse pas sur une eau de boudin. Les effets spéciaux sont au moins très jolis mais bon, sans scénario, on ne fait rien.
Et si Frank Miller n'était pas fait pour le cinéma? En tout cas, c'est loin d'être un scénariste de talent... Espérons que le reboot sera bon.