L'histoire de ce riche bourgeois abusé par une jeune garce qui se refuse à lui est prenante, surtout racontée sous forme de récit ferroviaire en flash backs. Par contre les touches surréalistes de Bunuel ( 2 actrices pour un même rôle, les attentats, les sacs de patates, le bébé porcelet etc.) n'ajoutent rien à l'affaire. Fernando Rey est parfait et les 2 actrices sont très belles.
dernière oeuvre du célèbre réalisateur surréaliste espagnol Luis Bunuel avant que celui-ci ne meurt, le film joue habilement sur le caractère mystérieux et insondable du personnage féminin. En mêlant érotisme et surréalisme, le réalisateur parvient à exprimer ce désir qu'un homme peut avoir face à une femme qui lui fait espérer tant de choses avant de se dérober à lui. La grande bonne idée du film est tout d'abord d'avoir choisit 2 actrices pour incarner Conchita (les sublimes Angela Molina et Carole Bouquet qui font leur début) grande première dans le cinéma.
Dans son ultime film, Luis Buñuel offrait une réflexion ludique et lubrique sur le désir amoureux et sexuel. Sans jamais se prendre très au sérieux, son long-métrage est un conte cruel et facétieux sur la frustration de ne pouvoir accéder à ses envies les plus profondes. L'originalité du film délicieusement porté par Fernando Rey tient dans le fait que l'objet du désir, une jeune femme prénommée Conchita, est interprétée par deux comédiennes distinctes, les superbes Carole Bouquet et �ngelina Molina. Très théâtral et très drôle.
Dernier film de Luis Buñuel et premier que je découvre, Cet Obscur Objet Du Désir est une uvre surréaliste passionnante traitant dune histoire damour impossible entre un vieux bourgeois prêt à tout (magistralement interprété par Fernando Rey) et une jeune vierge manipulatrice (impeccable sous les traits de Carole Bouquet et Angela Molina). Esthétique de bout en bout et scénaristiquement douloureux (entendons par là quil sagit aussi dun drame psychologique), cette uvre vaut le détour pour ses situations improbables et son humour méchant.
La seule chose que je souhaite rajouter sur ce film magnifique étrange prenant pervers et unique c est qu il est " inspiré de faits réels " comme on dit. Le roman de louys se basant sur les mêmes événements. A savoir les déboires de Casanova à Londres avec une intrigante nommée la charpillon. Le film de bunuel est celui qui est le plus proche de l histoire de Casanova. A lire ou relire.
Dans la première partie du film, celui ci semble en décalage avec notre époque contemporaine, les dialogues ne sonnent pas très justes et le jeu des acteurs me semble moyen. Puis au fil du temps l’histoire commence à devenir intéressante, irréelle mais presque poétique.
pour son dernier film, bunuel explore encore le surréalisme, faisant alterner 2 comédiennes sur le même rôle, idée assez renversante. pour le reste, si ça ne possède pas la même force que les meilleurs films du maître (le fantôme de la liberté; le charme discret de la bourgeoisie; viridiana), ça se savoure avec presqu'un peu de nostalgie quand on sait que bunuel nous offre là son testament cinématographique. enfin, petites curiosités, michel piccoli double en français la voix du personnage principal et carole bouquet, toute jeune, joue la moitié du rôle de l'héroïne
Voilà le film-testament, le dernier film que Luis Bunuel a réalisé. [i]Cet obscur objet du désir[/i] est, d'après ce que je sais du style Bunuel avec les six films que j'ai vu de lui, est son oeuvre charnière, concentrant tous les éléments de son style : surréalisme, frustrations amoureuses et sexuelles, portrait d'une bourgeoisie en décadence morale, jalousie de l'homme envers la femme, humour décapant. Cependant, cela ne signifie pas que Bunuel se repose sur son cinéma, bien au contraire, il fera des trucs jamais fait comme engager deux comédiennes pour incarner le même personnage Conchita, ainsi Carole Bouquet et Angela Molina, les deux acrices qui incarnent l'héroine, rendent ce personnage parfait, pour que Conchita soit comme "toutes les femmes". Luis Bunuel signe alors un film passionnant sur le désir, auquel il fera une métaphore avec le terrorisme (il est souvent question d'attentats terroristes dans le film) : Le désir amoureux, interminable dû à un "je pars, je veux plus jamais te revoir, je reviens", s'envole alors brutalement spoiler: en une explosion avec la scène finale. Et emporte avec toutes les significations de la filmographie de Bunuel, mourant 6 ans après. Ce film est l'aboutissement d'une carrière plus que réussie, qui associa le cinéma au surréalisme. Bunuel est un véritable artiste, le surréalisme n'est plus un mouvement artistique littéraire, c'est aussi devenu grâce à ce génie espagnol un style cinématographique qui a permis des films extraordinaires, Un Chien Andalou en tête.
C'est le 2eme film de Bunuel que je regarde après Le charme discret de la bourgeoisie. Ici on retrouve Fernando Rey et Angelina Molina pour le côté espagnol et Carole Bouquet de d'autres pour le côté français. Le film raconté les tribulations amoureuses d'un riche, voire immensément riche Français, F. Rey, qui tombe passionnément amoureux de sa femme de ménage jouée à la fois par Molina et Bouquet. Il est finalement tyrannisé par cette femme qui le hante à jamais. En plus de cette analyse amoureuse, d'autres thèmes comme le terrorisme, la politique et des thèmes plus sociaux.
Dernier film de luis bunuel, dont il reprend ses thèmes de prédilection qui sont la sensualité, le désir, le trouble. C est un film surréaliste, empli d ellipses, qui a la particularité d avoir 2 actrices pour le même rôle, l une joué par Carole bouquet plus froide et calculatrice et l autre joue par Angela molina plus sensuel et manipulatrice. Ce procédé permet à bunuel d incarner cette femme bifide qui rend fou Fernando Rey, grand bourgeois, amoureux transi, punit par son désir, comme tous les personnages dans ces films. Un très bon film assez bizarre mais intéressant
"Cet obscur objet du désir" est le dernier film de Luis Bunuel. Cette oeuvre surréaliste est passionnante et très intéressante notamment grâce à la duplicité des actrices jouant le rôle de Conchita (Excellente Carole Bouquet et superbe Angelina Molina). Quel jeu des deux femmes! Une très bonne ambiance s'installe et on se laisse "aspirer" par les images. Comme d'habitude chez Bunuel, la mise en scène est parfaite. Le maestro hispano-mexicain en profite même pour écorner un peu l'image de la bourgeoisie. Un classique, à voir!
La première chose qui frappe dans ce film, c'est de faire jouer le rôle de Conchita par deux actrices, Carole Bouquet et Angela Molina (dont le doublage laisse vraiment à désirer), personnellement je préfère cette dernière, je veux dire physiquement, mais ce n'est pas la question, quel est l'intérêt de mettre deux actrices, je me le demande. Après même si je trouve cela inutile, ça ne m'a pas non plus dérangé, cette histoire de frustrations sexuelles, qui ne le serait pas à sa place, est intéressante et bien interprété par Fernando Rey. Pour son dernier film Luis Buñuel aura à nouveau joué la carte du surréalisme, et ce jusqu'à la dernière scène du film, très énigmatique. Un film sympathique qui oscille entre drame et comédie, à voir.
Un film sans dessus dessous et presque insoutenable. On est immergé dans une histoire d’amour absolument incompréhensible où l’on ne peut démêler le vrai du faux, ce côté vicieux me rappelle The game. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Adapté du roman de Pierre Louÿs (qui connait au moins 2 adaptations cinématographiques, celle de Julien Duvivier, « La femme et le pantin » en 1959 avec Brigitte Bardot et celle de Joseph Von Sternberg en 1935 avec Marlène Dietrich) à l’aide de Jean-Claude Carrière, l’histoire est simple : Fernando Rey (doublé par Michel Piccoli), notable qui rentre de Séville à Paris en train, renverse un seau d’eau sur la tête d’une jeune femme ; il explique aux passagers de son compartiment le pourquoi de son geste.spoiler: Il s’agit de son ancienne servante, Conchita, jouée par Carole Bouquet (âgée alors de 20 ans pour son 1er film) et Angelina Molina (22 ans), qui se refuse sexuellement à lui malgré tous ses cadeaux (le dernier étant une maison à Séville !). Le film est émaillé d’explosions terroristes. Un peu confus et probablement surréaliste pour qui a réalisé « Un chien andalou » (1928) et « L’âge d’or » (1930). .