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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 décembre 2012
Homme et star que je connais pas bien, voyant le drame qui est arrivé sans être touché, comme je pourrais l'être par la mort de T.Scott, n'ayant pas été élevé avec ses films. Je décide de visionner le film avec un intérêt historique et émotionnel éveillé.
Le film est, on le sent, baigné de respect et d'amour pour l'homme. Supervisé et adapté du livre par la femme de Bruce Lee, l'amour est donc un point essentiel dans le récit.
Rob Cohen nous montre qu'il a été un réalisateur de qualité et cultivé. Il filme les combats en plan large, comme les films asiatiques. Aidé par un acteur doué avec son corps, et qui se débrouille très bien en tant qu'acteur. Même si la composition ne ressemble pas à ce qu'on voit aujourd'hui, on sent qu'il a mis le meilleur de ce qu'il avait. Avec un nom pareil, vous allez me dire.
Par contre, on sent trop le romantisme et j'ai le sentiment que cela a freiné le travail du réalisateur dans son regard critique, d'artiste et d'auteur. Cependant, il déjoue totalement la mièvrerie et le cul-cul la praline grâce à ces instants de couple qu'il été important de mettre, autant pour la dramaturgie que pour l'image qu'ils voulaient donner. Au final, il n'était qu'un homme, avec une grande détermination mais un homme, avec ses faiblesses.
"Dragon,la légende de Bruce Lee"(1993) est un biopic assez précis et assez romancé sur celui qui a popularisé le jiu-jitsu et bien évidemment le cinéma d'arts martiaux asiatique. Bruce Lee était doté d'une volonté de fer et de capacités athlétiques hors du commun. Très jeune,il décida de devenir une star hollywoodienne,à l'époque où être chinois était la pire des tares. Et il y parvint. Le film relate son amour éternel avec sa femme américaine(Lauren Holly,incandescente),la création de ses écoles,son passage sur petit écran,son retour triomphal en Chine et d'autres choses. Jason Lee n'a pas tout à fait le physique de l'emploi,étant plus corpulent et moins vif que "le petit dragon",mais ce n'est pas trop gênant. D'ailleurs,les reconstitutions de combats sont franchement impressionnantes. On est moins conquis par l'orientation mélodramatique du film. Un biopic propre et sans bavures.
Bon nanard à l’américaine, dégoulinant de morale à la petite semaine, parsemé de combats athlétiques mais très factices, à la Jackie Chan sans la drôlerie. Quand à Jason Scott Lee — qui n’a rien à voir avec Bruce Lee et qui ne peut lui paraître ressemblant que pour un astigmate profond —, il est bien sympathique mais expressif comme un nunchaku ; athlétique et très technique, il lui manque cependant l’énergie explosive inimitable de son modèle. Alors on s’ennuie beaucoup (2 heures !) et on regrette l’original !
Premier (et unique à ce jour) biopic sur Bruce Lee, le film de Rob Cohen joue la carte de la surenchère et de l'exagération afin de proposer quelque chose de moins monotone. Ainsi, les incrédules croiront que le Petit Dragon a réellement eu ces batailles intérieures combattant de façon onirique ses propres démons, qu'il s'est fracturé le dos en combattant un adversaire ou encore qu'il faisait ses fameux cris aigus en combattant de longue. Ils croiront aussi surtout que Bruce Lee s'est battu toute sa vie alors qu'il fut au contraire un acteur depuis son plus âge (son passé dans le film est donc sérieusement erroné). Niveau interprétation, c'est quand même du solide, Jason Scott Lee assurant le rôle-titre avec conviction même s'il en fait un peu des tonnes (c'est le rôle de sa vie aussi) tandis que Lauren Holly apporte une once de simplicité à celui de sa future femme Linda. Doté d'une réalisation dynamique, de magnifiques décors et de scènes d'action bien chorégraphiées, Dragon : L'histoire de Bruce Lee est donc un biopic plutôt romancé avec bon nombre de détails faux sur la vie de la star asiatique mais reste un bon spectacle néanmoins.
Basé surtout sur la biographie précise et sans concession de Linda, l’épouse de Bruce Lee, le film de Rod Cohen parvient à mieux cerner l’héritage novateur et universel laissé à la postérité par le Petit Dragon, que tous les films, documentaires, et articles précédents. Pour ce faire, Cohen met en évidence de nombreux éléments jusqu’alors occultés. Entre autres, l’irréductible volonté de Lee de rompre avec la vision donnée au grand public par les représentants de l'élite des arts martiaux. Par ses écrits, et conférences-démonstrations, le chinois a dépoussiéré l’approche pédagogique sectaire et compartimentée qui régnait à son époque. Le film dépeint avec succès le rabâchage du chinois devant médias, amis, élèves et pairs, pour faire admettre que la pratique et l’enseignement des arts martiaux ne devaient pas se résumer à une répétition mimétique et inlassable de gestes préprogrammés, mais qu’ils répondaient à quelques grands principes de physique (équilibre, déséquilibre), et de métapsychique (technique de concentration et libération de l’énergie) permettant plus d’autonomie et de créativité au pratiquant. En outre, Cohen ne se contente pas de rappeler le racisme de la société américaine et de Hollywood en particulier, vis-à-vis des chinois, et donc de Bruce Lee, il montre aussi l’optimisme forcené de Lee à croire qu’il finirait par avoir raison de ces préjugés. Le fade sous-titre français « L’Histoire De Bruce Lee » ne rend pas compte de la problématique qui a fait couler tant d’encre et agiter tant de langues. « Curse Of The Dragon » fait référence à la mort suspecte de Bruce Lee puis de son fils Brandon. En traitant les angoisses morbides de Lee de manière excessivement fantasmagorique, Cohen démontre que plus qu’une malédiction jetée sur le père qui s’abat sur le fils, c’est surtout l’énorme pression et les frustrations au quotidien qui sont les responsables de l’embolie cérébrale. La très bonne interprétation des comédiens ne gâche pas un excellent travail d’ensemble.
Loin d'être un chef-d'oeuvre, Dragon reste néanmoins un bon divertissement ressemblement plus à une fable survolant la vie de Bruce Lee qu'à un véritable biopic.
Basé sur la vie de Bruce Lee, ce film est réussi grâce à la réalisation de Rob Cohen. Jason Scott Lee joue très bien le rôle de Bruce Lee. Alternant action et émotion, le film est plaisant à regarder.
Bon… Certes, cette légende est un peu trop hollywoodienne, guimauve et caricaturale. Mais bon, malgré ces travers propres à la plupart des biopics américains, je dois bien avouer que j’ai été touché par l’élan de Rob Cohen, que ce soit aussi bien dans ses scènes d’actions que grâce à une bande originale de Randy Edelman de grande qualité. Bref, certes ce « Dragon » est un film simple et conventionnel, mais il est aussi agréable et efficace pour le sujet qu’il traite, le rythme avec lequel il le traite et aussi – allez, je l’avoue – pour la nostalgie d’une époque qu’il ravive chez moi…
Le seul biopic sur Bruce Lee, qui est comme même une référence dans le domaine des arts-martiaux, qui puis est ça retrace tout son parcours admirablement bien, presque un documentaire.
Un Biopic qui n évite pas les défauts du genre bien au contraire, l acteur qui joue le rôle de Bruce Lee est loin d être convaincant et le film a part moment un côté kitsch, à l image des film de Bruce Lee d aiĺleurs.
Sans prétention et très agréable à regarder : voila incontestablement deux qualités essentielles de ce biopic consacré à Bruce Lee. Car c'est vrai que l'on ne s'ennuie vraiment pas durant 120 minutes durant, le scénario tenant dans l'ensemble la route et les personnages dans leur ensemble apparaissant tous très attachants. Néanmoins, il manque tout de même un peu d'émotion à ce film tout de même très Hollywoodien et au fond sans grande surprise. De plus, l'ensemble paraît parfois bien édulcoré, le film semblant se borner à simplement montrer les aspects positifs de la légende des arts martiaux. Mais en définitive, c'est bien le meilleur que l'on garde, les nombreux combats s'avérant très plaisant mais sans jamais écraser un scénario certes classique mais bien mené et finalement assez complet. Rien de révolutionnaire au pays du biopic donc, mais tout de même un bon moment de passé, divertissant et sympathique : c'est bien là l'essentiel.