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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 3 janvier 2021
Jambon, Jambon tourne autour de la luxure et du machisme. Il s'agit essentiellement de sexe, de sexe et encore de sexe. Dès le début du film avec un plan surélevé de Raul (Javier Bardem) jusqu'à la scène de viol de Silvia (Penelope Cruz) le film présente une sordide histoire d'amour entre des esprits tordus et des pervers. Vous ne pouvez pas prendre ce film pour un film sain car le sexe vous est littéralement enfoncé dans les tripes à chaque seconde car il est parsemé de symboles de chiens, de cochons, d'un perroquet, de jambon (comme le titre le laisse entendre), de perles et autres qui mettent l'accent sur le thème déjà évident du film le sexe tout en vous inondant de tonnes et de tonnes de séquences sexuelles. À un moment donné j'ai commencé à me demander quel était le but de cette histoire. Les personnages n'ont aucune dignité et le réalisateur ne donne aucune raison de sympathiser avec eux. Un rayon de lumière ou de salut pour ce film vient quand Silvia après avoir été forcée à faire l'amour se lève et se bat pour sa féminité. Elle court vers son amant Raul et recommence à faire l'amour. Cette fois-ci elle fait l'amour avec passion ce qui est bien différent des précédents. Mais plus tard Raul recule et cède à nouveau à l'argent et à la chair laissant Silvia derrière lui. Ici j'ai accepté le fait que ce film n'a vraiment rien à voir. Mon sentiment est validé par d'autres surprises de la part d'autres personnages qui ont avorté le prétendu salut de ce film. Car le film se termine par des coups de matraque...
Disons le tout de suite, le principal intérêt de "Jamon, Jamon" est la présence dans son casting de deux acteurs encore inconnus à l'époque : Penelope Cruz et Javier Bardem. Pour ce qui est de l'histoire, on se retrouve avec une romance triangulaire plutôt banale qui génèrera forcément des conflits. Bigas Luna en profite pour user de symboles et de métaphores avec le sexe et la nourriture. Ses intentions et la manière les mettre en scène sont grossières et pas toujours pertinentes. J'ai plus l'impression de regarder un long épisode de telenovela. Pas terrible en somme...
Une histoire tordue avec beaucoup de scènes de sexe, crues et interminables, jusqu'à nous rendre mal à l'aise. Le réalisateur ne fait pas dans la dentelle, il représente les hommes comme des obsédés sexuels, sans aucun contrôle de leurs pulsions...; Et les femmes comme des "putas" sans aucune morale (c'est même écrit au générique devant le nom des actrices : "la madre puta" (trop bizarre). On inflige aux animaux des scènes à la limite de la maltraitance (je me demande si ce serait encore possible aujourd'hui ?). Quant à la pauvre Penelope Cruz (à peine 18 ans au moment du tournage) : elle se fait tripoter et prendre de tous les côtés par tous les hommes du casting. J'ai eu pitié d'elle pendant tout le film.
Tu es un cochon Tu es un jambon. Un film sur la passion destructrice. La pulsion aussi comme moteur de l'amour. Mais à plusieurs niveaux: le débutant, celui qu'elle n'aime pas et l'étalon, celui qui se bat avec le taureau. Et accessoirement qui couche avec la mère. C'est lassant au final et ennuyeux malgré le thème un peu sulfureux.
Un film que je voulais voir depuis longtemps (pensant bêtement qu'il me rappellerait des souvenirs de mes belles années passées en Espagne). Mais quelle déception ! Quelle pauvre représentation de l'Espagne, entre les taureaux, la poussière, les machos et les cochons. Ridicule ! Les personnages sont tous méprisables, sans aucune valeur. Sauf la petite Penelope Cruz (à peine majeure à l'époque) dont on a pitié tout le long du film. Sans parler des scènes de sexe à gogo, à la limite de la pornographie parfois. Aucun sentiment dans ce film, aucune émotion. Certainement pas d'amour, encore moins de tendresse. Ambiance malsaine. Berk !
Farce picaresque, critique sociale provocatrice, drame érotique teinté de surréalisme où éclate la beauté de Penelope Cruz dans son premier rôle au cinéma, Jambon, jambon de Bigas Luna est l'un des films espagnols majeurs du cinéma ibérique des années 90. On pense bien évidemment au cinéma de Pedro Almodóvar, mais Jambon, jambon demeure encore plus corrosif, plus cru et surtout plus drôle. Les comédiens débordent de sensualité et campent des personnages explosifs emportés dans une tornade d'émotions qu'ils peinent à contrôler et même à comprendre. Javier Bardem exulte de virilité, Stefania Sandrelli est vénéneuse à souhait, Penelope Cruz devient un sex-symbol en quelques scènes. Avec sa mise en scène inspirée et maîtrisée, ses décors désertiques et sa singularité, Jambon, jambon demeure un superbe et indispensable objet de cinéma récompensé par le Lion d'Argent au Festival de Venise en 1992.
Vrai que quand j'ai vu ce film ado....Penelope Cruz m'avait retourné le cerveau....Une vraie beauté divine. Exepté cela,le film est trés bien,meme s'il y a quelques longueurs.
Film interessant surtout pour son casting (Bardem..) et le premier vrai rôle de Penelope Cruz (toujours très sensuelle). Un rapport entre le sexe eet les aliments pour un scénario pas très crédible. Sympathique.
S'il fallait décrire l'Espagne - en tout cas l'Espagne des années 90 - à quelqu'un qui n'en avait jamais entendu parler, peut-être pourrait-on choisir de lui montrer ce film, qui en est une évocation profonde, sensuelle, troublante même, bien qu'un peu caricaturale. Rien ne manque au tableau : les usines défraîchies, les bars lupanars, le désert, les bidonvilles ruraux, les distributeurs de cigarettes et les machines à sous, les taureaux, et bien sûr tout ce qu'on mange, car c'est là le sujet du film - bouffer et baiser. La paella, le cafe con leche, la tortilla, l'ail et le jambon surtout sont mis au service d'une célébration sublime de la sexualité. La réalisation est de très haut niveau, on pense aux frères Coen à leurs débuts (disons Arizona Junior) en mieux maîtrisé et bien moins puritain. Certaines trouvailles visuelles tiennent du génie. On est heureux de voir Cruz et Bardem à leurs débuts, et aussi la très belle Anna Galienna, mais ils seraient remplaçables - la réalisation est le véritable atout de ce film et l'Espagne son personnage principal.
De l'érotisme à l'espagnol où on ne fait pas semblant. Une histoire à la fois loufoque et crédible. Des personnages improbables et attachants. Des décors caricaturaux mais vécus. La scène finale est ratée mais sur le papier elle était nécessaire pour conclure le film "proprement".
En résumé chacun penchera d'un côté ou de l'autre de la balance. Moi j'adore !
Un film totalement inconnu, j'ai eu le DVD vraiment par hasard. Ce fut un heureux hasard, car c'est une totale réussite selon moi !
Penelope Cruz dans le rôle qui l'a révélée, une histoire béton très bien jouée, du pur style espagnol avec les sentiments exacerbés...
J'ai passé vraiment un très bon moment, bon évidemment dans le pur style espagnol là-encore, il y a un côté tragique très présent qui ressort pleinement à la fin...
Le film débute avec une scène très caricatural du machisme latin, à savoir un homme que la nature a bien pourvu qui met en scène une tauromachie comme un jeu d'enfant. En quelques instants le réalisateur pose les bases d'une satire sur le machisme, l'immaturité des hommes dont l'intelligence se focalise sur une seule partie du corps, et ne filigrane l'omniprésence de la viande avec toutes les symboliques qui vont avec. Mais le réalisateur impose aussi une guerre où les protagonistes ne sont qu'une transposition à peine feinte de la sainte trinité (!), la maman, la putain et le macho ! Ainsi Bigas Luna par une histoire assez simple impose un portrait peu flatteur de la société ibérique avec ses vices mêlant foi, gastronomie, sexe dans une "sainte trinité primitive". Mais à y regarder de plus près, sous couvert de séquences plus ou moins érotiques le film reste tout de même peu audacieux et bien sage reposant essentiellement sur les seins sublimes et appétissants de Penelope. Il manque un côté sulfureux plus assumé, et un contexte moins primaire (primitif ?!) et simpliste. Néanmoins, le propos est intéressant, bien porté par des acteurs magnifiques et une sensualité qui ne laisse évidemment pas insensibles. Site : Selenie
Dans le désert de Saragosse Silvia tombe enceinte de José Luis et va prochainement l’épouser. La mère de ce dernier Conchita déteste Silvia en grande partie parce que la mère de cette dernière Carmen prostituée locale a fait tourner la tête de son mari (et de son fils aussi), alors elle engage Raul pour séduire Silvia et mettre fin à ce projet de mariage tout en étant très entreprenante avec le dit Raul. Jambon Jambon est un film moite, d’une liberté folle qui brocarde le quand dira t’on, le poids de la famille et les conventions. C’est un film où les « couilles » se fissurent, ou le désir transparaît de partout. La troupe d’acteur fait merveille, bien sûr on retiendra Pénélope Cruz à ses débuts et Javier Bardem avec une performance « proéminente ». C’est un film à l’ambiance assez unique où la tragédie transparaît mais avec une soif de vie qui la fait passer pour accessoire. Je ne m’y attendais pas mais j’ai été cueilli.
Un bon film d'un metteur en scène espagnol (catalan) assez culte en Espagne: image d'un surréaliste , érotisant, deluré.. Mais il reste très peu connu en France. Il a un don de découvreur de jeunes talents et le prouve encore dans ce film; Penelope est superbe , mieux filmée que jamais plus tard. Elle joue à merveille la jeune fille désabusée, pure,et coquine à la fois.La mise en scène est à la fois sobre dans l'image , mais bien léchée, , sous une forme un peu Hyperéaliste.. Stefania Sandrelli est toujours très belle et nous rappelle sa grande époque, par sa sensualité fougueuse. Bardem est très bon dans ce rôle de macho au coeur tendre.;Et puis le drame est assez classique , on est presque chez Shakespeare , avec Romeo et Juliette, les 2 familles ne peuvent s'entendrent. Il y aura du drame. Il y a une grande perversité, tout le monde couche un peu avec tout le monde. On est très proche de l'amour interdit , presque incestueux et dans la lignée aussi du grand Bunuel provocateur..Quelques scènes désopilantes comme la corrida de nuit , par 2 hommes entièrement, on touche à de la haute symbolique.. Un film à voir, car vraiment très unique et rare, Vaudrait dans l'absolu 2 étoiles, mais en gagne une troisième par son originalaté, son culot, son impertinence et la beauté érotique de Pénélope qui crève l'écran.