Je ne comprends pas l’emballement pour ce film bien long, bien ennuyeux. La description de ces familles suédoises, de milieu très modeste, où tous les couples sont en crise mais d’où émergeront deux jeunes ados angéliques qui vont s’aimer. Une bande d’ados, beaucoup de tours en mobylette, de retrouvailles et regroupements sur des stades abandonnés pour fumer des clopes, une image souvent mal cadrée, pas grand-chose, et des ados qui fument un nombre incalculable de cigarettes, à chaque plan du film, une peu ridicule même. On ne pourrait plus faire cela aujourd’hui. Reste bien sûr l’héroïne principale, jeune fille de 14 ans, très belle, un peu comme l’étaient les nymphes prépubères de David Hamilton, une tentation presque « démoniaque »,avec ses mini-jupes ultra courte, pas encore une vraie femme, mais envoûtante. Une sorte de perfection entre la grâce et l’ingénuité. D’une certaine manière le film ne tient que grâce à sa beauté, filmée sous tous les angles, à chaque plan. Elle est amoureuse de son Roméo, Ils se retrouvent en cachette ils apprennent à se connaitre, supervisés par les parents. On attend de voir qu’ils fassent l’amour ou pas, c’est un peu le seul suspens du film. Mais cela fait un scénario bien léger. La derrière demie- heure est intenable, de fausse crise sociétale. On reprend la thématique de l’alcool qui fait exploser une réunion de famille à la campagne, tout le monde s’engueule, il y a des disparus. Pas crédible. C’est « déjà vu » des dizaines de fois , en beaucoup mieux.