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weihnachtsmann
1 188 abonnés
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2,0
Publiée le 4 mars 2023
Ce n’est vraiment une histoire d’amour. C’est plutôt une histoire d’adultes (pénible) au milieu de laquelle naît une petite bluette adolescente. Car en vérité dans toutes ces réunions de famille ennuyeuses au possible (le pompon étant cette scène d’ouverture interminable pendant laquelle la petite fille joue cet air de flûte jusqu’au supplice), le réalisateur capte comme un adulte curieux les regards des deux jeunes ados qui s’observent. On observe donc ceux qui s’observent. Et puis la route est longue jusqu’à l’apprivoisement des deux qui reste tout à fait chaste mais malheureusement englué dans ces scènes de famille lourdingues. Décevant
Comme le titre l'indique "Une Histoire d'amour suédoise" tout simplement parce que ça se déroule en Suéde... ça aurait bien pû se dérouler dans n'importe quel autre pays démocratique donc titre pas très cohérent ou représentatif, enfin... Une belle image, des acteurs très bons, une jeune actrice très charmante, une histoire d'amour assez audacieuse dans la mesure qu'elle concerne deux très jeunes adolescents ce qui prouve qu'il ne date pas de notre époque pourrie par le politiquement correct, un constat assez amer venant surtout des adultes mais une écriture un peu trop décousue et qui a trop tendance à s'éloigner de son sujet initial sur la fin et un rythme parfois trop mollasson. Intéressant mais pas une oeuvre majeure du pays d'ABBA et des élans.
J'avoue être allé sans conviction voir ce film, ayant été un peu refroidit par le dernier film de Roy Andersson "Nous les vivants". Et bien je n'ai pas regretté et pourtant Dieu sait que le sujet de la love story juvénile est casse-gueule, on tombe vite dans la guimauve. Il a fallut attendre 38 ans pour voir ce film en France et je pense que comme un bon vin, il s'est bonnifié avec le temps. Sortie en 1970, il serait surement passé innaperçut, alors que là, on redécouvre l'esthétisme des 70's: les mobilettes improbables, les voitures d'antant, même les lumières campagnardes hamiltonnienne si longtemps classés ringardes nous facine dans ce film. Ce premier long métrage de Roy Andersson est indéniablement son film plus abordable au grand public. Filmé de façon très classique, on devine bien pourtant les thèmes qui vont marquer ses futures films (un monde sans avenir, le ridicule du quotidien et son sens du cadrage). C'est justement ces contre-points qui empêchent le film de tomber dans la mièvrerie habituelle du genre. Enfin impossible d'oublier le casting des deux jeunes tourtereaux, la beauté de la jeune Annica rendrait pédophile le pape lui-même et je pense que son jeune amant Per à lê même effet sur le public féminin.
J'ai toujours beaucoup de mal à ne mettre aucune étoile, mais il faut bien dire dans ce cas je n'ai pas d'autre solution. J'ai attendu, attendu, attendu et encore attendu pour qu'en fin la moindre chose se passe ou se dise, mais rien, le néant. Non, décidément l'ennui était constant. Que le film reste inédit encore quelques années en France n'aurait pas été une tragédie.
Première réalisation du Suédois Roy Andersson (qui en conte aujourd’hui six). A Swedish Love Story (1970) est resté inédit en France pendant plus de trente ans et c’est aujourd’hui qu’il bénéficie d’une sortie sur grand écran et il était grand temps car ce film est une merveille de toute beauté, pleine d’innocence et de charme. Une histoire d’amour entre deux adolescents. Pär & Annica, se rencontrent au hasard d’une journée dont ils ne se lâcheront plus du regard. Plus tard, ils essayeront de se revoir malgré leur timidité respective. Derrière eux, leurs parents ou des adultes en général qui se déchirent ou tombent en pleine dépression, serait-ce un signe pour leur futur avenir ? Les deux jeunes tourtereaux impressionnent à l’écran, que ce soit Rolf Sohlman par son charisme de séducteur ou Ann-Sofie Kylin, une lolita typée Suédoise à la beauté foudroyante. Andersson nous subjugue avec cette très belle comédie romantique portée par des acteurs formidables !
un des plus grands films du cinéma et peu connu, c'est un hymne à la liberté et à la jeunesse, à une époque où tout était possible. C'est touchant et à la fois réaliste et surréaliste
Un bon petit film sans prétentions, agréable à regarder si l'on excepte les vingts dernières minutes ( le dénouement est totalement plat ). Roy Andersson réalisa son premier long métrage voilà près quarante ans ( A Swedish Love Story date de 1970 ): cet essai est étonnamment moderne pour son époque et cet aspect est louable. L'histoire d'amour entre les deux jeunes personnages est assez touchante et la musique colle bien aux images. Pourtant, même si Roy Andersson possède une patte indéniable, il a du mal à rivaliser avec Ingmar Bergman ( le rapprochement qu'ont établi les critiques entre les deux cinéastes est plus que douteux ). J'avais détesté le dernier film de Roy Andersson ( Nous, Les Vivants, que je jugeais trop artificiel ) et je voulais me refaire un avis en allant voir son premier film. Une assez bonne surprise au final, efficace et parfois même poétique. Dommage que Roy Andersson se soit complètement planté en réalisant Nous, Les Vivants l'année dernière. A voir pour les acteurs...
Il était grand temps que ce film suédois, jusqu’alors inconnu dans l’hexagone, sorte sur nos écrans. Non que l’on ne soit pas gâté par le cinéma suédois, Ingmar Bergman érigeant sur ses seules épaules déjà le cinéma de son pays au rang de sublime, mais parce qu’il est unique en son genre et qu’il tente comme d’aucuns n’avaient su le faire aussi bien, avec un travail très intéressant au niveau de la mise en scène, de l’amour adolescent, débarrassé des débâcles adultes, au point de nous faire regretter nos quinze ans. On y croit tout le temps. C’est sans cesse magnifique et très joliment filmé. Roy Anderson fait passer les sentiments par les regards (qui plus est d’une intensité rare de la part de ces deux jeunes acteurs), par les silences, leur relation étant pour ainsi dire dénuée de mots. Comme c’est le cas à quinze ans ! On n’ose s’approcher. On se parle très peu. Qu’en est-il de la sexualité ? Quelle démarche adopter pour séduire l’autre ? Les visages sont cinglants de beauté pure, candeur et spontanéité. Les yeux scrutent l’horizon en espérant y trouver un regard réciproque. Et pas question pour Anderson de s’affranchir du reste en ne montrant qu’un flirt. Il enrobe son histoire d’amour socialement en montrant un quotidien parental déprimant, soucieux de tout, dans un environnement coincé financièrement. Il évoque aussi certaines mœurs suédoises de la classe profonde. Sans pour autant laisser l’humour de côté, qui se révèle très froid, très spécial ! Peut-être Anderson est-il nostalgique de ses quinze ans ? L’âge de l’insouciance. Le plus bel amour que l’on puisse vivre, le plus percutant, marquant car le plus naïf qui puisse exister.
Ce film est une merveille car plus d'une semaine après l'avoir vu je ne fais qu'y repenser et me remémore tous les instants magiques de cette ode à l'amour pur en oubliant le sophistiqué et le vulgaire. Roy Andersson accomplit là un travail exceptionnel de plan large, de mise en lumière sublime et de direction d'acteurs digne d'un réalisateur de renom (et pourtant il n'avait que 27 ans). Autant dire que j'ai succombé face à cet océan de poésie et la mélancolie de l'amour pré-adolescent. La force du film est aussi son ingéniosité à mélanger des scènes d'humour (ex au début quand le cycliste double la moto de Pär), les scènes sublimes des 2 amants qui se cherchent (la scène du stade de foot... un chef d'oeuvre!) et le parallèle très subtil et dramatique avec la vie adulte et leurs problèmes quotidiens comme la solitude, l'estime de soi et la valorisation face aux autres... Les personnages et les acteurs jouant les adultes sont aussi impressionants de justesse que les 2 adolescents (Ann-Sofie Kylin et Rolf Sohlman!!!) Pour tout cela, ce film est un bijou rare comme l'on en voit que trop rarement, je suis fier de l'avoir désormais dans ma DVDthèque (mais avec les sous-titres anglais seulement) et c'est pour moi une grande incompréhension et une profonde tristesse de voir que les 2 jeunes acteurs et Roy Andersson n'ont pas eu la carrière qu'ils méritaient... Un film marquant, touchant, d'une beauté naturelle qui tel le courant nous emporte, nous caresse et nous raconte son histoire par des émotions, des regards, des silences... de l'amour.
Grandement marquée par la jeunesse et l'innocence de ses deux interprètes, c'est une belle et tendre histoire, magnifiée par une mise en scène et des plans souvent superbes, mais malheureusement plombée par des séquences trop ridicules et surtout trop longues centrées sur les parents. Bien sûr, le réalisateur y a voulu faire transparaître la débilité des adultes mais cette exposition est beaucoup trop lourde (la fin en est un exemple flagrant). C'est vraiment dommage, mais, attention, si on enlève la dernière demi-heure (à partir du moment où les enfants se réfugient dans leur cachette), si on ne retient que les plans superbes, la musique magnifique, et si on se laisse porter par l'innocence de ses deux mini acteurs (aussi blonds que mignons), "A Swedish Love Story" est un petit chef-d'oeuvre.
C’est le premier film de Roy Andersson, cinéaste rare. Film qui n’a rien à voir avec ses œuvres suivantes, fables décalées sur le monde moderne. Réalisée au début des années 1970, cette Swedish Love Story est d’une facture narrative classique, dans un style gracieux, aérien et lumineux, qui exerce un charme très particulier. Andersson évoque les premiers émois de deux adolescents (incroyablement beaux, filmés en plans rapprochés). Il capte une certaine image de la pureté, avec légèreté, fraîcheur, drôlerie parfois, mais aussi avec un soupçon de gravité. Il y a comme une ombre planant sur cette histoire, celle du monde adulte, avec ses névroses, ses chagrins, ses frustrations, ses solitudes. Des thématiques bergmaniennes que le réalisateur développe par les silences, les jeux de regards, les crises intérieures (qui aboutissent parfois à une explosion inquiétante, notamment dans les dernières scènes). Ce film sur le bonheur éphémère laisse une belle impression mélancolique.
Le film ou il ne se passe rien, dans lequel les plans durent, durent, dur. Où l'on insiste sur les trucs sans importance. Où ça bavarde pour ne rien ou sinon ça ne parle pas. De fait, une curiosité rien que pour sa non-histoire. Compte tenu de l'époque à laquelle se passe le film on peut prétendre qu'une l'histoire d'amour à la suédoise, si c'est pas du porno, ça ne volera jamais très haut. Un film idéal pour améliorer le record du monde de bâillements. Je n'avais pas fait attention à la date de réalisation car je trouvais que la réalité historique était bien rendue, mais... tout faux, le film est bien d'époque.
Le film met du temps à se mettre en place, les deux adolescents sont noyés dans une foule d'adultes où durant de longues minutes les adules dînent, refont le monde, boivent, profitent aussi du soleil. Puis arrive les premiers regards furtifs, entre gêne et attirance mêlées tout ce qu'il y a de normal quand on a 14 ans. Le récit se partage entre les jeunes et les adultes ; les groupes de jeunes laissent peu à peu place à jeune couple qui s'aiment de plus en plus, tandis qu'en parallèle on comprend que les parents se sentent seuls et/ou se séparent. Ainsi face à la triste réalité des "grands" il y a la jolie idylle de deux jeunes ingénus. On est plutôt subjugué par la beauté de jeune éphèbe de Pär/Sohlman et la beauté diaphane de Annika/Kylin, d'ailleurs c'est surtout cette dernière qui éblouie de façon presque malaisante bien que magnifiquement filmée, de façon prude et élégante, on pense beaucoup aux nymphes du photographe David Hamilton. Mais si on trouve le petit couple mignon, leur idylle adorable on attend longtemps qu'une intrigue se mette en place. Le film est assez ennuyeux, où il ne se passe pas grand chose mais sa thématique et sa mise en scène en font un film d'une grande modernité et reste un film majeur du cinéma suédois. Site : Selenie.fr
Chronique estivale enivrante et follement nostalgique des premiers émois amoureux de deux ado (qui tranchent avec la brutalité - moins emballante - des rapports des adultes qui les entourent), portée par un couple de jeunes comédiens fusionnels.