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christophe B.
1 abonné
11 critiques
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4,0
Publiée le 1 novembre 2021
Très bon film, le scénario, le cadrage, les personnages bien camps dans ce polar aux quelques rebondissements, moins de rythme qu'aujourd'hui mais plus de talent que de nombreuses productions actuelles. plaisir de retrouver le n&b, petit écran, cinéma "Ecoles".
Premier film de MANKIEWICH, ce n'est certe pas un chef d'oeuvre mais c'était surement très prometteur... il allait nous refaire des film policier encore meilleurs. Celui ci est convenable meme si c'est un peu brouillon et assez prévisible. Bonne réalisation avec une belle lumière...
Il n'y a pas de grands acteurs, il n'y a pas de mise en scène exceptionnelle, la musique est banale, il y a simplement un superbe scénario de film noir sur l'amnésie adapté par un dramaturge expérimenté (Lee Strasberg) et réalisé par un maître. C'est le film noir par excellence où un militaire revient de la guerre en ayant oublié son identité. Une chanteuse de cabaret (remarquable Nancy Guild) l'aide à s'y retrouver dans une intrigue incroyablement compliquée impliquant l'or des nazis. Chaque plan est plus inquiétant que le précédent et nous plongeons dans le désarroi de George Taylor, si c'est son vrai nom ... Mankiewicz comme toujours produit à l'intérieur d'Hollywood (20 Century Fox) des œuvres qui par leur beauté dépassent Hollywood. Quelque Part Dans La Nuit 1946.
Malgré tout le respect que je porte à Mankiewicz et à son œuvre, ce film de ses débuts ne convainc pas. On a beau louer, et à raison, la mise en scène, les éclairages, la photo, quelques plans à la Fritz Lang, la beauté des actrices (je n'ai pas dit leur talent)… quand le scénario n'est pas bon, le film ne l'est pas. Pas bon pourquoi ? D'abord la clé de l'énigme est tellement mal protégée qu'on s'en doute rapidement, c'est quand même ennuyeux d'être ainsi en avance sur le personnage principal, ensuite c'est confus et surtout ponctué de facilités de scénario n'en veut-tu, en voilà. Ajoutons à cela un humour qui tombe à plat (un inspecteur sans chapeau, ça vous donne le fou rire, vous ?) un personnage principal peu crédible et assez terne et une fin encore plus n'importnawak que le reste…
Un très beau film noir magnifiquement mis en scène. Mankiewitcz a déjà tout son talent en main pour filmer les péripéties d’une histoire fort complexe (son premier film précédent est un chef d’œuvre). Heureusement, car cette clarté dans la narration visuelle est indispensable pour comprendre doucement tout ce qu’il se passe. Le héros ne révèlera à personne en dehors de Christy qu’il est amnésique et personne en dehors de Phyllis n’a vu Larry Cravat..Ce qui complique tout. Il ne faut donc rien manquer pour tout comprendre et apprécier l’intelligence du récit. Pour ma part je trouve qu’il était inutile de tant compliquer le dernier quart d’heure mais comment persuader Mankiewicz de modérer un peu son intelligence ? L’ambiance est parfaite avec deux femmes dont la fatale est bien cachée. La noirceur est avant tout intellectuelle puisqu’elle repose sur l’amnésie. Les personnages secondaires sont terriblement inquiétants, en particulier Anzelmo ce qui créait l’ambiance crépusculaire chère au genre. La mort rode en permanence autour de Taylor. L’émotion (le baiser dans des circonstances inquiétantes) et l’humour (le chapeau de Kendall)sont présents à petite doses. Seuls quelques détails qui me conviennent mal comme le début subjectif qui me gène pour m’identifier au héros, la séance de psychanalyse entre Taylor et la fille de Conroy, enfin la réunion finale de tous les protagonistes bien trop théâtrale pour mettre ma cinquième étoile pleine.
Les premiers pas de Mankiewicz comme metteur en scène qui aborde avec bonheur le film noir dont il ne deviendra pas un maître comme Lang , Siodmak ou Hathaway. Malgré tout on se laisse prendre par cette histoire d’amnésique pris dans une machination qui le dépasse (normal puisqu’il ne se rappelle de rien !). Le dénouement final nous apprend qspoiler: ue le héros est en fait le fameux Larry Cravat qu’il recherche pendant tout le film . Ingénieux ! Là encore je crois avoir vu un remake dont je ne peux retrouver le titre.
Deuxième réalisation de Mankiewicz, Quelque part dans la nuit est généralement considérée comme une œuvre mineure, alors qu’il s’agit tout de même d’un excellent film noir qui prend un malin plaisir à jouer avec le spectateur. Tout d’abord, signalons une intrigue qui a sans doute pas mal inspiré Alan Parker pour son Angel Heart avec cette idée qu’un personnage est à la recherche de lui-même. Si le suspense ne tient aucunement en cette révélation puisque le spectateur s’en doute dès les premières minutes, le réalisateur tisse tout de même une toile complexe dans laquelle l’on souhaite démêler le vrai du faux. Et dans ce grand jeu des faux-semblants, Mankiewicz en rajoute en livrant quelques réflexions sur l’artificialité du cinématographe. Il se joue ainsi du spectateur et délivre une petite analyse du faux et de l’art de la dissimulation qui est au cœur du processus filmique. Il est soutenu par un script solide et une interprétation de choix. La présence de John Hodiak est indéniable et fait regretter que l’acteur soit mort si jeune (à 41 ans) car sa carrière hollywoodienne aurait pu être flamboyante. Bref, voilà une œuvre méconnue qui mérite davantage d’égards de la part des cinéphiles.
Un très bon suspense tout au long du film pour découvrir la vérité sur cet homme. Au fil des rencontres le puzzle se reconstitue dans un univers noir avec ses docks, ses ambiances nocturnes et ses personnages louches qui en savent plus qu'on ne pense. Excellente réalisation.
Pour son premier long-métrage, Joseph Mankiewicz cherche encore son style, et "Somewhere in the night" est loin d'être son œuvre la plus personnelle. Archétype du film noir des années 40, à l'instar de "The maltese falcon", "Laura", ou encore "Casablanca", le film de Mankiewicz met aux prises un homme désemparé à la poursuite de son passé, une femme fatale et une galerie de méchants qui se dressent sur le chemin du héros. Des indices mystérieux, de nombreux rebondissements et un dénouement surprenant sont au rendez-vous dans "Somewhere in the night", qui manque peut-être d'un personnage féminin plus charismatique pour se distinguer de la concurrence.
Deuxième long-métrage de Mankiewicz, après Le Château du dragon, Quelque part dans la nuit s'inscrit dans la pure tradition du film noir américain, à une époque où le genre était roi. Il s'appuie sur un scénario (coécrit par Mankiewicz lui-même) subtilement mystérieux et truffé de coups de théâtre brillamment introduits dans la logique complexe du film. Complexe mais toujours lisible et passionnante. L'atmosphère nocturne est oppressante et inquiétante ; l'exercice de style, très convaincant (utilisation de la caméra subjective au début, jeux d'ombre et de lumière). Et puis les dialogues sont finement ciselés, souvent empreints d'un humour un peu décalé. Quelque part dans la nuit mérite ainsi largement mieux que sa réputation d'oeuvre mineure dans la filmo de Mankiewicz. Ce n'est certes pas son film le plus personnel, mais en matière de polar noir, le résultat est excellent : très classe visuellement, très habile dans ses jeux d'ambiguïté, très intelligent sur le plan narratif, avec un dénouement mémorable.
Premier film de ce réalisateur intéressant que fut Mankiewicz Quelque part dans la nuit ne porte pas encore pleinement son style mais ce polar grâce à une bonne intrigue se regarde jusqu'au dénouement final avec intérêt (même s'il est un peu dommage que l'on devine trop facilement l'identité de Larry Cravat). Le casting n'est pas le plus prestigieux qu'il soit mais il est bien joué, l'ambiance noire est bien travaillée mais ça manque un peu de rythme et ça alterne scènes presque passionnantes et d'autres moins distrayantes mais Mankiewicz livre pour ses débuts un bon film qui vaut le coup d'oeil.
Un film qui a bien vieilli, avec un scénario assez commun. Le jeu d'acteur est quelque peu banal, mais néanmoins pas mauvais. Malgré tous ces points, que l'on peut associer à une lourdeur de plans remarquable, on est ancré dans l'histoire et dans un suspense propre à des films classiques.
Dès le début de sa carrière, Joseph L. Mankiewicz faisait preuve d'un talent certain. Si "Quelque part dans la nuit" est loin d'égaler ses grands chef-d’œuvre, plus cyniques et plus personnels, il n'en reste pas moins un excellent film noir qui part d'un postulat intéressant : amnésique depuis une blessure de guerre, le nommé Taylor se lance sur la piste du seul homme qui pourrait le connecter à son passé et l'aider à comprendre qui il est. Malheureusement, l'homme qu'il recherche est quelqu'un que beaucoup de gens veulent retrouver car il a volé deux millions de dollars et est soupçonné de meurtre. Bon gré, mal gré, Taylor ne lâche pas l'affaire et s'enfonce peu à peu dans une intrigue dont il a du mal à se dépêtrer. En plus d'utiliser l'amnésie et la quête d'identité comme thème, le scénario ne se repose pas que sur ces éléments et rajoute à son intrigue de nombreux rebondissements et des personnages hauts en couleur (un inspecteur de police qui ne porte jamais de chapeau, un escroc qui parle avec l'accent de Bela Lugosi, une séduisante jeune femme). Le résultat final fait que l'on ne s'ennuie pas une minute devant le film, dont la photographie et la mise en scène sont vraiment soignées. Comme quoi Mankiewicz a toujours joué dans la cour des grands.
Excellent film noir, le premier de Joseph L.Mankiewicz, qui préfigure notamment Un Américain bien tranquille, bien plus ambitieux et réalisé 12 ans plus tard. Ici, on est dans le classique de chez classique : amnésie du personnage central, ainsi le spectateur prend connaissance des éléments de l'histoire en même temps que son héros. Bien évidemment, s'il est un tantinet intelligent, il devinera très vite la clé de l'histoire spoiler: à savoir que le héros et le bonhomme dont tout le monde parle ne font qu'un. Il s'agit d'une poursuite contre le vent, les deux millions que tout le monde recherche n'étant qu'un MacGuffin, et représentant l'argent du diable, provenant des nazis dans un contexte d'après-guerre. La photographie de Norbert Brodine sert à merveille dans le récit, comme dans tous les grands films noirs : lorsque le héros rentre dans des lieux inconnus pour glaner des renseignements et n'en tire que des problèmes, et lorsqu'il est troublé par le moindre retournement de situation. Typique du film noir, cette trame obscure qui fait intervenir des questionnements d'identité est magnifiée par la mise en scène d'un Mankiewicz déjà pleinement maître de son art.