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    La Leçon de piano
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    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 015 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2011
    Film austère... jouant sur le contraste entre la beauté de la musique et la dureté de la vie en Nouvelle Zélande au temps des premeirs colons ; la force de caractère d'une painiste muette et des hommes frustes, son amour de la musique et le prix à payer (par sa personne) pour récupérer son piano ; et finalement l'amour qui se révèle. Mais ces contratses sont plutôt du ton sur ton..Boue et caractères renfermés, colons mal dégrossis et maouris mimant leurs envahisseurs. Seules la musique et la fille de la pianiste apporten tun peu de couleur au film.... mais la fille trahit la mère par jalousie possessive....Il faut attendre le doigt coupé pour qu ele film prenne un peu de relief
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2013
    Une femme perdue, un amant fou amoureux d'elle, et un mari jaloux: on est alors en droit de se demander comment Jane Campion va mettre en scène un schéma loin d'être original. Et bien, tout le problème est là. Sa réalisation n'est pas banale, et parvient même à créer de très belles idées (comme la femme qui touche son amant à travers son mari), mais manque cruellement d'émotions. Il s'agit d'un film sur la sensibilité, sur la naissance et la progression de la passion amoureuse, et on ne ressent presque que du froid. On a, par instants, le sentiment que Campion saisit le fond du problème, mais malheureusement, elle s'en éloigne trop souvent pour aller dans une direction scénaristique plus facile et par conséquent, moins surprenante. Un mot, pour finir, sur Holly Hunter, épisodiquement bouleversante, mais qui finit par tomber dans la performance. Malgré tout, un film qui se laisse voir, car celui-ci parvient à trouver son rythme très rapidement et car il garde un enjeu dramatique de taille.
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2014
    Encore une fois je tombe sur un film très bien réalisé, bien mis en scène (il y a même quelques très belles idées de ce côté là), une superbe photo dans les tons ocres, verts et dorés, avec de superbes performances, mais encore et toujours il faut que le scénario, somme toute assez jolie romance même s'il n'y a rien de fondamentalement nouveau si ce n'est le mutisme de l'héroïne, sombre dans le grand n'importe quoi. Pourquoi fallait-il que l'amoure triomphe ? Quel intérêt ? Est-ce seulement crédible que spoiler: le mari trompé, après avoir coupé le doigt de sa femme, aille trouver, armé d'un fusil, son rival pour finalement lui donner sa femme ?
    Sérieusement ? Quel homme de cet époque, et vivant dans une nature sauvage loin de la société "évoluée", suffisamment jaloux pour spoiler: trancher le doigt de sa femme
    et suffisamment blessé et en colère pour se rendre spoiler: armé devant son rival finit par dire "allez barre-toi et emmène la."
    Je suis désolé mais j'achète pas. Soit il tue son rival, soit il menace de le faire s'il ne quitte pas la Nouvelle-Zélande. Et puis, ça ne s'arrête pas là. Pendant qu'ils s'en vont, notre héroïne décide que son si précieux piano ne vaut pas le coup de risquer de chavirer. Soit ! Pourquoi pas. Admettons que ce piano soit trop entaché par cette histoire pour qu'elle veuille le garder et ce malgré tout les souvenirs qu'il représentait jusque là. spoiler: Pourquoi faut-il quelle mette volontairement le pied dans la corde et fasse une tentative de suicide ? Alors qu'elle repart quand même avec l'homme qu'elle aime, même si elle y a laissé un doigt et que son plaisir à jouer du piano s'en trouvera forcément amoindri (quoique...), elle se suicide sous les yeux de sa fille ? Fille déjà traumatisée pour avoir vu sa mère se faire couper le doigt ?
    Tout ça pour nous permettre une scène où finalement l'héroïne choisit de vivre. Enfin, on finit par spoiler: le bon happy end où, revenus en Angleterre, elle joue du piano, sa fille fait des roues dans le jardin, et Ô joie suprême elle réapprend à parler !!!
    Quelle fin tirée par les cheveux ! Tout ça pour faire dans le sensationnel.
    Qu'on ait le droit à la scène spoiler: du doigt coupé
    , OK. Ca fait totalement sens. Mais après soit le mari tue le rival ->Fin, soit le rival tue le mari -> Fin. Il n'en fallait pas plus pour qu'on ait le droit à un très bon film.
    Zbrah
    Zbrah

    35 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2014
    Un film qui a raflé tout un tas de récompenses (dix exactement). « La leçon de piano » raconte la destinée d’une femme muette liée contre sa volonté à un homme qu’elle ne connaît pas. Peu à peu, suite à un chantage, une relation sensuelle va se lier entre elle et le contremaître de son mari. Le film s’ouvre et se ferme par les pensées secrètes de l’héroïne mutique. Ce sera les deux seules fois où l’on entendra sa douce voix. Ada, interprétée par Holly Hunter, est une héroïne bornée, glaciale, difficile à cerner. Son mutisme accentue la distance entre elle et le spectateur. Elle est certes, très belle, mais aussi incroyablement lointaine. Le personnage ne semble pas réel avec son regard vide de sentiments. Son piano est en quelque sorte son langage. L’addiction de l’héroïne à son instrument se remarque rapidement. La femme ne parle pas, mais ses notes sont ses mots. Lorsque le piano spoiler: sombre, elle est tentée de le rejoindre
    . La disparition du piano correspond à la fin du langage, donc à la perte de la quintessence d’Ada, qui trouvera malgré tout la volonté de vivre grâce à l’attention de Georges et de sa petite fille. Celle-ci est interprétée par Anna Paquin qui est encore très loin de son rôle de Malicia. Elle a une belle petite frimousse, joue correctement excepté quand il s’agit de pleurer. Sauf que son personnage est tout bonnement insupportable. Tant de complications auraient pu être évitées si l’enfant était restée fidèle à ses principes ("Je ne l’appellerais pas père" en est un bon exemple). Pour continuer avec les personnages, celui de Sam Neill, Stewart est étrange. Au départ, assez tolérant avec sa femme, il l’attend. spoiler: Lorsqu’il la trouve en plein adultère, il ne cherche pas à interrompre l’acte mais décide discrètement et calmement de faire le voyeur. Sa prochaine réaction est la tentative de viol.
    Aucune nuance, aucune graduation. Un personnage intriguant. Personnellement, je l’ai plutôt trouvé répugnant. Ce qui doit vouloir dire, je suppose, qu’il interprète bien son personnage. La mise en scène de Jane Campion, bien que classique, reste remarquable. Les thèmes composés par Michael Nyman sont globalement assez beaux, et conviennent au classicisme de rigueur. Un fait original : l’intrigue se déroule en Nouvelle-Zélande. Des décors que l’on voit trop peu au cinéma sont montrés. Pas de grandes villes ou des maisons victoriennes du XIXe, mais des marécages boueux, des petites cabanes en bois isolées, propices aux secrets et à la passion. Concernant l’intrigue en elle-même, mon programme TV m’avait promis une œuvre, je cite, "terriblement romantique, qui mêle sensualité, sauvagerie, pulsions charnelles et poésie". Terriblement romantique ? Pas vraiment. En revanche, "sensualité, sauvagerie, pulsions charnelles et poésie" : oui ! Dans « La leçon de piano », il est beaucoup question de désir, d’envie ou d’absence d’envie de l’autre. La relation entre Ada et le contremaître Georges n’est pas romantique, c’est une liaison basée uniquement sur le désir charnel nourri par l’homme. Au départ, la jeune femme muette ne ressent rien pour son "élève", qui fait d’elle ce qu’il souhaite. Forcément lors de ces scènes, la tension sexuelle est à son comble. Finalement, Ada finira par décider -on ne sait pas comment ni pourquoi- qu’elle désire Georges autant qu’il la désire. Mais pour moi, jamais leur relation ne pourra être qualifiée de romantique. Le tout manque de sentiments amoureux. Que restera-t-il au duo lorsque le désir se sera essoufflé si l’amour n’est pas là pour solidifier le tout ?
    Guillaume182
    Guillaume182

    123 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2014
    Une Ecossaise est envoyé en Nouvelle zélande avec sa fille et son piano, marier avec un homme qu'elle ne connait pas, débarquer dans son nouveau pays elle se retrouve obliger d'abandonner son piano. Elle va tout faire pour le reprendre et cette quête l'a conduit près de Harvey keitel.

    Palme d'or, César, des récompenses prestigieuses pour le film de Jane campion dont c'est le premier que je vois. J'ignore qui était en compétition à Cannes en cette belle année 1993, mais il me semble que "La leçon de piano" est une petite palme d'or. Premièrement, je n'aime pas du tout la photographie qui est vraiment trop sombre.

    De la sensualité, ça oui il y en a, Holly hunter est une fort jolie femme. Du féminisme il y en a aussi, du cinéma? Je ne vais pas répondre au risque de paraître prétentieux, c'est un peu loin des critères que je me fixe, mais peut être que je me trompe. Il y a tout de même d'excellents acteurs et l'histoire d'amour est dans le fond assez touchante, deux âmes perdues qui tombe amoureux, c'est touchant. Tout le long du film, je me suis dit, ooh comme j'aimerais en savoir plus sur l'histoire de La nouvelle-zélande. Les colons qui traversent le monde pour débarquer sur cette nouvelle terre et le peuple Maoris. Un film qui se regarde et qui s'oublie, Cannes aussi peux se tromper quelques fois, même si c'est rare.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 mai 2014
    C'est sûrement le film le plus connu et reconnu de Jane Campion, mais je trouve franchement pas que ce soit le meilleur. C'est bien filmé, comme toujours chez Campion, elle est aussi une très bonne metteure en scène, mais il y a plusieurs choses qui m'ont ennuyées. Déjà, les personnages sont tous un peu plats et inintéressants, et les acteurs ne sont pas extraordinaires, surtout Holly Hunter dont je n'aime pas les mimiques. Et surtout, ce film est anti-féministe au possible! Et c'est vraiment curieux que beaucoup y voit un film sur la libération sexuelle des femmes ! L’héroïne tombe amoureuse de son harceleur quand même ! Meme au XIX ieme siecle, je ne pense pas que des hommes agresseurs auraient pu paraître séduisants aux yeux des femmes. Ce film véhicule l'idée que finalement les femmes aiment bien le côté parfois pressant des hommes, leur violence, leur virilité... Ce qui est tout sauf féministe. Et du coup la relation entre la muette et l'amant dégueulasse n'est ni crédible, ni palpitante, et encore moins sensuelle. Une chose aussi dont personne ne semble parler, c'est la manière dont sont dépeints les Maoris, je pensais au départ qu'il s'agissait d'une poignée d'attardés mentaux tout droit sortis d'un asile mais en fait pas du tout, c'est comme ça que Jane Campion les voit! C'est assez pathétique, il s'agit d'une civilisation domestique, pas d' êtres diminués!
    Szerelem
    Szerelem

    40 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2010
    Dans l'ensemble, "la lecon de piano" est un film réussi : Des acteurs convaincants, Sam Neill en tête, une histoire très jolie ainsi que des scènes d'un érotisme envoutant et surtout une bande originale fabuleuse signé Michael Nymen. Malgré tout ces points en faveur du film, j'ai du le regarder en 3 fois car le manque d'action m'était insupportable. Et puis d'une manière générale, je n'ai pas aimé la fin pas assez "en accord" avec le film. Décue...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Film jugé à tort comme féministe et sensé "démontrer l'éveil à la sensualité d'une femme", c'est une vaste fumisterie oui ! Il s'agit purement et simplement d'un film montrer comment une femme tombe "amoureuse" de son agresseur ! Merveilleux n'est-ce pas ? Je ne comprends pas comment ce film ne peut pas être vu pour ce qu'il est ! Si vous voulez une analyse plus poussée, vous pouvez regarder sur le blog du "le cinéma est politique", qui l'a très bien faite
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Un pur chef d'oeuvre ! à visionner sans modération ! Les acteurs. ..les décors. ...le scénario. ...la musique. ...Tout y est !!! J'adore tout simplement !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    Un beau film, un brin surestimé, tout comme sa réalisatrice. Le film n'offre qu'une vision un brin caricaturale de la Nouvelle Zelande (des arbres, une plage, des arbres, des arbres, une plage, des arbres, la pluie etc.....). Malgré cela, le film emballe et réussit à capter l'attention, notamment lors des scènes passionnantes d'érotisme. Holly Hunter est impressionnante, tout comme l'ensemble de la distribution d'ailleurs. Mais le film s'essouffle vers la fin, Campion dramatisant trop l'histoire, qui perd un peu en intensité. Reste un très très beau film, porté par des moments de grâce.
    Alexarod
    Alexarod

    245 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Je sais, ça peut paraître sévère comme note mais ça reflète à quel point je me suis ennuyé devant ce film. Certes je m’en doutais vu les récompenses (Palme d’or à Cannes 1993, César 1994 et 3 Oscars), ça présageait l’ennui et la bonne morale. Le côté eau de rose, romantisme à l’anglaise ne risquait pas d’arranger grand-chose, et oui ce n’est vraiment pas ma tasse de thé…
    Oui mais je pensais que pour une fois ça aurait pu sortir de ce marasme des films trop récompensés, que ce n’était pas un long métrage fait des cinéastes avertis pour des critiques de cinéma, qu’on ne partirait pas dans des circonvolutions désespérantes pour légitimer le fait que le cinéma est un art. Je me suis gouré et donc c’était la purge, comme souvent avec les primés à Cannes… Déjà c’est très lent, 58 minutes avant qu’il arrive quelque chose, et là en 15 minutes vous avez tout le film, rythme cassé vous dites ? Oh non on est au-delà de ça, détruit serait plus juste vu que ça retombe jusqu’à 1h30. Évidemment pour arriver à ça il faut des longueurs, ça tombe bien ce très long métrage en est une. Certains arrivent à gérer un rythme lent (Kubrick, Coppola), mais couplé avec autant de mollesse, une histoire peu passionnante et une trame si prévisible c’est une Mission Impossible que même Tom Cruise ne réussira pas.
    Avec tant de lourdeur difficile de faire ressortir quoi que ce soit, l’héroïne suit ce rythme : elle est calme, muette, ne fait rien, blanche et flasque, mais d’un coup elle se rebelle costaud. De même : elle n’aime pas Baines, tout en lui la rebute, mais elle spoiler: se laisse facilement et rapidement apprivoisée, domestiquée, faire, tout ça pour quelques touches d’un piano qu’elle veut et rejette aussi à plusieurs reprises. Surtout qu’elle ne semble pas trop portée sur la chose ni sur les hommes, donc en venir si vite, et sans attraction particulière, à tout ça j’ai du mal à y croire. Du reste je ne remarque pas cette « alchimie particulière » entre eux, l’attirance on connaît pas ou c’est mal joué (Ada restant inexpressive c’est normal).
    Souvent femme varie oui, mais là c’est une girouette ou une éolienne en pleine mer. On me parle de sensibilité, certes, mais en ce cas je ne l’ai pas ressenti, pourtant j’ai tenté. Désolé mais entre les couleurs ternes, le peu de texte, les sentiments absents, la dramaturge autour du piano (niveau poésie on a connu mieux) et le contexte anglais j’ai du mal à voir, surtout sans jeux de regards non plus.
    En dehors de ce manque de séduction (pour un film romantique c’est dur) on peut noter que les dialogues sont vides, là où il est dit que les muets ne s’expriment que pour des choses importantes c’est un comble (d’ailleurs en VF les sous titres du langage des signes il disparaît), le jeu d’acteur n’est pas forcément mauvais mais il est mal dirigé alors (et je ne suis pas convaincu par le casting), d’ailleurs le scénario étant assez décousu (histoire de la mère et de sa fille avant ? Pour Sam Neil et Baines ? Pourquoi ce mariage ? Le boulot de Stewart c’est quoi ? Comment il a pu connaître le père d’Ada ?...), la musique reste dans le ton (piano), les décors sont sympas mais ça fait peu.
    Bref, pour moi, c’est un film raté, qui promet une chose mais ne la montre pas du tout sous couvert de sensibilité. S’il faut tout suggérer montrez une cannette et on brode autour. Un piano et une muette ne suffisent pas à amener poésie, philosophie esthétisme et romantisme, même si c’est réalisé par une femme, mais bon, tant que la Palme est là je dois avoir tort, en attendant je dois pas être le seul à m’être ennuyé, et plus le temps passera plus ce sera normal…
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 novembre 2012
    Un film encensé à tort par la critique qui frôle l'apologie de l'adultère, en se parant d'une aura d'esthétisme prétentieux. La musique, louée encore et encore, n'arrive pourtant de loin pas à la cheville des grands passages de John Williams, pour citer le plus connu : elle se résume à des pièces de piano simplistes, conventionnelles misant sur une efficacité facile, alourdie par des violons insistants, et on s'en lasse au bout du deuxième visionnement. Pourquoi tout de même deux étoiles ? L'inconfort qu'il crée chez le spectateur, perdu au milieu de ces personnages aux morales et aux sentiments croisés.
    Yann Ciné Gay
    Yann Ciné Gay

    7 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2007
    Je suis mitigé... Certes on sent que la réalisatrice a mis toutes les bonnes intentions pour faire de ce film un chef-d'oeuvre et pourtant je me suis ennuyé... Une belle photographie, des musiques bouleversantes, des personnages qui jouent juste, des décors naturels ennivrants, tout y était pour que je sois scotché à mon fauteuil et bien certes ce film a mérité ses récompenses mais je suis passé à côté...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 839 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 août 2021
    Je suis dubitatif face à ce film, longtemps seule Palme d'or réalisé par une femme... et je crains qu'on ne se souvienne de cette Palme en particulier (alors qu'on a oublié la plupart des films récompensés, y compris celui avec lequel La leçon de Piano a partagé son prix) c'est plus pour le sexe de son auteur que pour sa qualité.

    J'ai trouvé ça assez insupportable du début à la fin tant je suis resté hermétique face à ce qui était proposé... Ces personnages qui n'arrivent pas à communiquer, la fille muette qui dit parle grâce à sa musique... tout ça m'a semblé d'une profonde banalité.

    Mais le pire c'est je crois les scènes avec Harvey Keitel, car autant le personnage de Sam Neill est exaspérant à être un idiot à ne pas se rendre compte que sa femme, avec qui il espère coucher, veut son piano resté sur la plage, autant la pseudo délicatesse des scènes Keitel m’écœure au plus haut point. C'est fade, ça se tourne autour du nombril, c'est sans vie, sans passion, sans intensité, ce qui fait qu'on voit bien où veut venir le scénario, ce n'est pas comme si le film était original à ce niveau là, c'est juste qu'on y arrive platement, sans aucune émotion... et lorsque ça arrive on se dit : ah... ok... c'était vraiment ça... le film tente vraiment de nous faire croire que cette fille froide était en fait follement amoureuse...

    Et puis il faut parler du jeu d'acteur de Holly Hunter, qui est tout ce qu'il y a de plus exaspérant... après faut dire que vu le personnage insupportable qu'elle se tape à interpréter ça ne devait pas être facile... J'ai l'impression qu'elle ne savait pas comment jouer une muette, donc on se demande tout le temps si en fait elle n'est pas juste bête.

    C'est encore un de ces films qui durerait 30s si jamais les personnages faisaient l'effort de communiquer...
    Sildenafil
    Sildenafil

    64 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    C'est indéniable, avec La Leçon de Piano on a affaire à quelqu'un qui sait faire du cinéma : les acteurs sont excellents - bien dirigés, la photographie est léchée à l'instar de l'image, l'art de la suggestion est parfaitement maîtrisé etc. Il y a du niveau. Mais un je-ne-sais-quoi dans ce film me chiffonne sans que je parvienne pourtant à énoncer clairement ce que c'est. Une sorte de psychologisme mou qui m'empêche d'aimer pleinement ce film, une féminisation tacite de toutes émotions, tensions et violence que ma sensibilité masculine semble incapable d'admettre et d'apprécier.
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