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Plume231
3 906 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 15 juin 2011
La verve anti-cléricale du cinéaste d'origine espagnole est en forme dans ce moyen-métrage. Il se moque avec jubilation des excès de la religion et de la Société, puisque le personnage principal l'évite, avec tout le côté surréaliste qu'on lui connait. Plus le récit avance, plus le film devient délirant et donc plus l'oeuvre devient hilarante. Il est dommage donc que "Simon du désert" ait eu des problèmes de production et n'a pu donc être un long-métrage car le meilleur promettait de venir avec la suite. Reste un très beau témoignage du style unique et hors-norme d'un des cinéastes les plus subversifs de tous les temps.
Luis Buñuel lance des pics aux religieux avec ce film surprenant entre prières et apparitions surréalistes. Et une fin pour le moins surprenante et bizarre.
Film ayant connu de nombreuses difficultés de production, ce "Simon del desierto" est à la fois troublant et réjouissant. Buñuel reprend quelques idées visuelles de ses débuts, surtout "l'age d'or", utilisant des images surréalistes pour faire une critique anticléricale. Une critique de la prétention de pureté, plus précisément. Mais avant de lire la critique il faut surtout voir l'humour avec lequel Buñuel arrive à installer cette satyre. Le surréalisme lui permet une grande originalité, notamment en mélangeant images du passé et du présent. Une manière peut être de suggérer que notre époque est plus propice au péché ! Mais il n'y a jamais de pessimisme ici, le fait de succomber à la tentation du diable n'est pas vue comme une déchéance. Et si il y avait là une ode à la liberté individuelle dépassant les dogmes ? Dommage que la fin donne un côté trop brutal, inachevé ; je me demande à quoi aurait ressemblé le film si Buñuel avait pu le terminer à son gout. Quoi qu'il en soit, il reste dans ce Simon du désert un humour dévastateur et surréaliste qu'il serait dommage de louper !
Un tres bon moyen-métrage de monsieur Buñuel, dans lequel il s'attaque avec toujours la même puissance a la religion, et plus particulierement cette fois a la force de la foi. N'hésitant pas a montrer la religion en bien quand c'est nécessaire, afin de prouver une certaine partialité dans sa critique du monde religieux et des gens qui en font parti, Luis Buñuel fait preuve une fois de plus dans "Simon Du Désert" de beaucoup de génie, et s'impose décidément comme un grand révolutionnaire cinématographique. Dommage qu'il ne s'agisse que d'u moyen-métrage..
C'est encore trop tôt pour connaître le style de Bunuel n'ayant pas vu assez de films mais je pense qu'on a compris la charge du film envers la religion. Elle est représentée par Simon, un ascète qui refuse toute préoccupation terrestre pour ne faire que prier quitte à souffrir de façon horrible. D'ailleurs la religion est tournée en dérision avec humour (un prêtre de demande ce qu'est l'apostasie, le démon se déguise en Jésus qui botte les fesses d'un agneau..). Maintenant je trouve que le film manque de profondeur et la fin n'est pas très réussie.
exceptionnel moyen metrage de Bunuel qui resonne a mes oreilles depuis mon adolescence.redif ce soir dimanche 12-06-2011 à 0h20 sur fr3;ne le loupez pas vous m'en direz des nouvelles!
Bunuel s'attaque à son sujet favori sous la forme d'une farce dans un style à la Pasolini. Visiblement les moyens manquaient et malgré une durée réduite on s'ennui quelque peu.
Faute de moyens Buñuel ne put finir « Simon du désert » et livre un moyen métrage (46 minutes) dont la fin est quelque peu bizarre, limite hors sujet. Contrairement à sa réputation de monument de la comédie, les gags sont plutôt moyens et le jeu des acteurs figé et inconsistant pour la plupart ou outrancier comme les personnages habités par le diable, excepté pour la pulpeuse Silvia Pinal aux formes généreusement exposées. Elle est la seule raison de voir ce film décevant, où au lieu de s’intéresser au discours anti catholique du cinéaste, nous attendons le gag suivant. C’est dire si la fin dans le monde moderne tombe complètement à côté.
Dernier film ( moyen métrage) mexicain de Bunuel, il se propose à travers un personnage inspiré de Simon le stylite ( un homme pieux décide de passer des années au sommet d'une colonne pour honorer Dieu).
Le diable sous la forme d'une femme apparaît et cherche à le ramener à lui.
Critique acerbe de la religion, mais présenté de manière subtile, il se tourne vers le spectateur libre de décider à la fin, le chemin qu'il suivra.
Au vu de l'épreuve finale proposée par le malin, pas sûr qu'il accompagnera Simon sur sa colonne...
Voilà un film exceptionnel, ayant quelque chose à dire au spectateur et qui en moins de 40 minutes en dit bien plus que dans beaucoup de films contemporains de deux heures. C'est un modèle de concision, de montage, de dialogues.
Il est vrai que la destinée n'avait pas oublié de donner un talent exceptionnel à Bunuel, sans doute un des plus importants metteur en scène de l'histoire de cet art de premier ordre qu'est le cinéma.
J'ai découvert ce film à l'occasion de l'exposition "les chrétiens d'Orient" au musée de Tourcoing. J'ai été interpellé par son sens et cherché des renseignements sur Internet où l'on trouve des analyses et critiques à divers degrés parfois contradictoires mais n'est-ce pas le propre des grandes oeuvres ? en tout cas elle a le mérite de susciter la réflexion : en particulier sur le sens de sa présence dans cette expo ?? Décapant... J'adore !