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    Reflets dans un oeil d'or
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    43 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    560 abonnés 4 972 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2013
    Un drame envoûtant (avec sa sublime photographie au ton jaunâtre) et mystérieux dans lequel s'expriment les passions, les désirs et les sentiments complexes de personnages à la limite de la névrose.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    Assez surpris de voir qu'un film des années 1960 traite de pulsions homosexuelles refoulées.
    On pourra regretter certains éléments du scénarios un peu lourds, ou peut être l'emploi de la couleur sépia qui finit par lasser au bout d'un moment. Mais je me suis pris d'intérêt pour cette histoire, alors qu'il ne s'y passe pourtant pas grand chose. Il faut dire que John Huston se montre plutôt habile lorsqu'il s'agit de filmer les désirs des êtres refoulés..
    Qui plus est, le duo Elizabeth Taylor - Marlon Brando fonctionne bien.
    Davidhem
    Davidhem

    111 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2011
    John Huston réunit les deux plus grandes stars des années 1960 dans ce film, Marlon Brando et Elizabeth Taylor. Le réalisateur effectue une démarche intéressante dès le générique du début en inscrivant le nom de la femme avant celui de l'homme, une originalité qui reflète quelque part la relation entre les deux personnages que l'actrice et l'acteur interprètent. Pourquoi? Parce que ce film contrairement à ce que l'on peut supposer par rapport au titre n'est pas une histoire d'amour simple et classique et au contraire les protagonistes en question pourtant mariés se méprisent. Difficile à priori d'y croire lorsque l'on connaît la beauté d'Elizabeth Taylor et celle de Marlon Brando. Seulement, comme pour la plupart des couples, la beauté ne suffit pas lorsque les personnalités s'opposent surtout quand il s'agit de mariage par intérêt. L'interessé en question est le personnage incarné par Marlon Brando qui a épousé cette femme non pas par amour mais pour sortir de son simple rang de soldat pour obtenir un grade nettement plus important. Le réalisateur traite les tourments de l'âme humaine en mettant en scène deux couples qui rencontrent le même problème, ne pas pouvoir coucher ensemble. Ici, tous les rôles sont importants car il s'agit d'un drame psychologique. Marlon Brando joue un homosexuel frustré, ElizabethTaylor une femme qui couche avec l'homme de l'autre couple, la femme de l'homme en question souffre d'une sorte de névrose mêlée à des hallucinations après la perte de son jeune enfant qui se console avec un homme de compagnie et enfin un simple soldat qui a peur de coucher avec les femmes mais qui adore les regarder, une sorte de voyeur en somme. Le film dispose d'un scénario très riche, très dense au rythme soutenu avec des scènes fortes et cruelles. Marlon Brando est sans doute le personnage le plus torturé du film et sa composition en homme masochiste qui souffre de sa solitude et de sa frustration est extraordinaire du début à la fin. John Huston réalise un film dur, violent, parfois pervers dans les actions de ses personnages et montre que l'âme humaine regorge de multiples sentiments tels que la colère, l'amour, la haine, la jalousie, la violence, le refoulement, le sadisme bref les relations entre humains ne respirent ni la simplicité ni la sérénité. Au final, John Huston offre un rôle en or à Marlon Brando et signe un chef-d'oeuvre du septième art.
    Plume231
    Plume231

    3 906 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2009
    Dès la fin du générique du début, on est saisi. On sait qu'un meurtre a été commis et on veut savoir qui est la victime ? Qui est l'assassin ? Où ? Comment ? et surtout pourquoi ?. Et on sait dès les premières minutes du film que le suspense sera freudien tout comme la raison du meurtre. Même si je dois reconnaître que je n'ai pas été totalement emballé par ce film, John Huston a quand même réussi un brillant exercice de style accentuant la folie et la frustration des personnages, dûes à une solitude et à un ennui profonds, avec une inoubliable photographie sépia, le tout sur fond de sado-masochisme. Et puis Elizabeth Taylor et Marlon Brando sont remarquables interprétant respectivement un de leurs meilleurs rôles. Un film audacieux qui, pour cette raison justement, mérite d'être vu.
    bsalvert
    bsalvert

    412 abonnés 3 582 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juin 2011
    un film qui correspond à une époque tant dans le style que dans le jeu, en bref a mal vieilli.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 082 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juillet 2010
    Je ne pense pas que le film soit mauvais, mais il m'a vraiment ennuyé, alors ok la mise en scène est bonne, les acteurs aussi, le sujet est pas inintéressant, mais je ne sais pas, peut-être le jaune omniprésent dont je n'ai pas compris la réelle utilité m'a t'il sorti du film dès son commencement, je ne sais pas, en tous cas, j'ai fais quelque chose que je fais rarement, mais j'ai passé les dernière 45 minutes en accéléré…
    cylon86
    cylon86

    2 527 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    Dès le début, le film frappe par sa couleur, aux tons jaunâtres volontaires. Plongés dans cette photographie empreinte de tension et de fascination, les personnages éprouvent tous du désir au sein de ce petit fort de Géorgie où leurs pulsions s'expriment que ce soit de manière brutale ou non. La psychologie des personnages est fouillée, passant beaucoup par les non-dits et offrant à Elizabeth Taylor un superbe rôle de femme libérée qui se parade nue devant son mari pour le faire rager. Et dans le rôle de ce mari qui ressent de l'attirance pour un jeune soldat, Marlon Brando est comme à son habitude fascinant, dégageant de sa prestation quelque chose de magnétique. Abordant des thèmes comme l'homosexualité de manière relativement frontale, "Reflets dans un œil d'or" est une petite perle où s'expriment des désirs et des sentiments complexes où le voyeurisme et le meurtre se côtoient jusqu'à ce que la folie s'empare des personnages, pris aux piège de leur propre passion.
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Les bonnes intentions et les qualités du film (bonne direction d'acteurs avec une Elizabeth Taylor sublime, bonne photographie) ne peuvent masquer l'ennui qu'il provoque de par sa lenteur, la pauvreté de sa thématique et le personnage exécrable du valet japonais. A sauver une magnifique scène de désarçonnement équestre
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    594 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2011
    C'est réellement un beau film mais si particulier,si étouffant,si contraire à la vie telle que la majorité d'entre nous la rêvent qu'il est impossible de le conseiller. On peut d'ailleurs vraiment le détester, le trouver lent et ennuyeux mais en aucun cas inintéressant. Je crois de Huston en était fier, Il le pouvait,,car réussir un film tellement contraire à son tempérament généreux a du lui demander beaucoup d'application. Pour ma part, je n'ai qu'un regret, c'est de voir si peu Elisabeth Taylor qui y est vraiment exceptionnelle. Son petit rire aigrelet entendu derrière les buissons de mures se répétera trop peu souvent à mon goût. Cette actrice à trouvé dans la maturité une capacité de comédienne de haut niveau et c'est fort dommage que la presse ait détourné notre attention sur sa vie privée. Dans cette atmosphère pesante et malsaine, elle apporte sa fraîcheur, sa spontanéité et sa beauté. Elle sait vraiment tout faire; sans elle je crois que le film ne serait qu'un pensum intellectuel. De cette étrange ambiance,c'est la raison du crime que je retiendrai '' Puisque je n'ai aucune chance de te posséder,il ne me reste qu'à te tuer '' ce qui prouve qu'on peut être un admirateur inconditionnel de Carl Von Clausewitz et ne pas tenir compte de ses conseils.
    cbio
    cbio

    6 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juin 2010
    une lenteur extrême, des personnages et des dialogues sans intérêt, un scénario qui se résume à la dernière minute, l'ennui et la vacuité parfaitement transposés.
    Eselce
    Eselce

    1 402 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2018
    Le major délaisse son épouse qui a un amant dont la femme est folle. La femme du major attire le regard du soldat Williams, soldat qui aime chevaucher nu tandis que le major aime frapper son cheval, le préféré de son épouse. Il ne semble pas y avoir de réel scénario, la mise en scène est basique, le jeu des acteurs est variable mais le plus souvent neutre et l'ennui arrive bien vite !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 mai 2011
    Bonne réalisation et les personnages font saliver d'avance mais finalement le scénario se résume vraiment à peu de choses, décevant.
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 janvier 2018
    Huston, le réalisateur du chef d'oeuvre du cinéma qu'est The Dead (Gens de Dublin), où il dirige avec subtilité des acteurs tous formidables, un film qui le hisse auprès de Bergman, est un réalisateur très inégal. Il peut se laisser aller et se perdre comme ici. Maron Brando et Elizabeth Taylor sont bien dirigés au début, ils sont tenus et maîtrisés mais dans la seconde moitié du film, leur délires habituels, leurs excès, leur pseudo-expressivité plus ou moins "Actors Studio" ne sont plus du tout contrôlés par Huston, qui laisse aussi aller la prise de vue à des facilités assez vulgaires. Je trouve même le montage erratique vers la fin. Bref, ce film encensé à sa sortie a vraiment très mal vieilli. Ce n'est pas grave, Houston a fait d'autres très bons film et pour retrouver le choc initial, il suffit de relire la très émouvante novella de Carson McCullers qui est la base du scénario (1941) ; au passage profitez-en pour relire ses deux autres superbes romans (Le Cœur est un Chasseur solitaire 1940, Frankie Adams 1946), par exemple dans l'excellente édition La Pochothèque (1994).
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    76 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2017
    "Reflets dans un œil d'or" comporte son lot de qualités et de défauts mais s'avère intéressant par plusieurs aspects. On peut d'abord saluer la réalisation efficace de John Huston qui manie à merveille les codes du thriller. Le casting du film vaut également le détour avec pour ne citer queux le charismatique Marlon Brando et la très classe Elizabeth Taylor, tous deux très à l'aise meme si leur manière de jouer est aujourd'hui un peu dépassé. Mais le point le plus intéressant du long métrage est incontestablement la manière dont John Huston traite le refoulement de l'homosexualité. Avec beaucoup de subtilité, le film suggère beaucoup de choses et s'avère passionnant dans la manière qu'il a de présenter cette lutte vaine du personnage pour masquer sa véritable orientation sexuelle. Après le film souffre d'une certaine lenteur et en dehors des scènes de suspense, le film parait parfois s'étendre indéfiniment. De plus l'utilisation symbolique du jaune rend le film assez laid et John Huston n'évite pas quelques lourdeurs dans la narration. "Reflets dans un œil d'or" est un film inégal qui a assez mal vieilli mais demeure intéressant sur certains points malgré ses défauts.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2022
    « En premier lieu, je crois que je mettrais Reflets dans un œil d’or. C’est un film que j’aime dans sa totalité ». Ainsi répondait John Huston à Bertrand Tavernier et à Rui Noguiera quand dans un entretien datant de 1970, ils lui demandaient quel était son film favori. Le grand réalisateur avait pourtant à l’époque déjà un vaste choix parmi sa foisonnante et très hétéroclite filmographie. Déjà plus de 25 films au compteur et non des moindres dont « Le faucon Maltais » ( 1941), « Le trésor de la Sierra Madre » (1948), « Quand la ville dort » (1950), « L’odyssée de l’African Queen » (1951), « Moulin Rouge » (1952) ou encore « les Désaxés » (1961). Le roman éponyme de Carson McCullers paru en 1941 avait déjà fait l’objet de plusieurs projets d’adaptation inaboutis dont en 1957 celui où Burt Lancaster, sous la direction de Carol Reed à partir d’un scénario de Tennessee Williams, devait interpréter le rôle qui sera tenu chez Huston par Marlon Brando. Initialement, Montgomery Clift était le premier choix de Huston pour le rôle du Major Weldon Penderton et Marlon Brando prévu pour celui du lieutenant-colonel Morris Langdon. Monty Clift décédant en 1966, Brando endosse son rôle et Brian Keith prend sa place. Elizabeth Taylor et Julie Harris sont les épouses respectives des deux officiers. Le scénario est confié à Gladys Hill qui travaille régulièrement avec Huston et au novelliste Chapman Mortimer. Dans une garnison de Géorgie où sont en formation de futurs officiers, cohabitent en proximité deux couples dysfonctionnels dont chacun des membres, dans une sorte de torpeur ambiante, tente de trouver une issue à son mal-être. Le nœud de cette intrigue étouffante, s’enroule autour de la personnalité complexe du Major Penderton, qui dans le milieu viril par essence qu’est l’armée doit douloureusement gérer une homosexualité refoulée face à une femme dont la soif de vivre pleinement lui fait peur et qui par ses provocations sexuelles vécues comme des humiliations, le ramène constamment à son impuissance. L’enseignement de l’art de la guerre qu’il prodigue aux jeunes officiers où les références à des généraux illustres comme Napoléon, Rommel ou Patton sont nombreuses, ne font qu’enfoncer un peu plus le Major dans la solitude et la détestation de lui-même. Les poses extatiques devant la glace, mimant une cérémonie de décoration pour bravoure ou encore les séances de musculation se terminant par un massage facial avec les crèmes de maquillage de sa femme ne sont que des artefacts dérisoires. Se désincarnant progressivement faute de repères auxquels se raccrocher, le Major perd pied comme le montre la torture qu’il inflige au cheval de sa femme qu’il n’arrive pas à monter correctement. Le hasard plaçant face à son regard un jeune soldat (Robert Forster) qui apparemment sans aucun tabou se promène régulièrement nu en forêt, fait se sentir moins seul le Major qui peut ainsi satisfaire son tempérament passif à travers le voyeurisme tout en se prenant à fantasmer une rencontre qui le fera enfin exister. La tension sourde entre les quatre personnages semble ne pouvoir trouver d’issue qu’à travers une mutation opportune permettant de mettre fin à cette relation toxique en quittant une caserne où le temps semble s’être figé. Mais le scénario tout comme le roman commence par la citation suivante : « Il y a un fort dans le Sud où, voici quelques années, un meurtre fut commis », ne laissant guère de doute sur le drame inéluctable qui sanctionnera une homosexualité impossible à assumer dans le contexte décrit par Carson McCullers. Si Huston était si fier de son travail, on peut penser que sa collaboration très fructueuse avec Brando alors jugé comme hors de contrôle y est pour beaucoup. En effet les deux hommes ont réussi à rendre toute la complexité de la situation mais aussi la souffrance d’un homme qui sans qu’on ne sache rien de son parcours antérieur, se trouve placé dans une situation inextricable comme écartelé entre l’image qu’il veut ou doit donner face à l’institution qui l’emploie et sa nature profonde. Elizabeth Taylor, Brian Keith et Julie Harris sont bien sûr des premiers violons remarquables face à un soliste et à un chef d’orchestre en parfaite osmose. C’est peut-être cette miraculeuse alchimie lui permettant de dévoiler une sensibilité dissimulée derrière tous les attributs d’une virilité souvent exposés notamment dans sa relation avec Humphrey Bogart qui a tant plu à John Huston dont le film est en outre magnifiquement photographié par Oswald Morris qui avait déjà travaillé à quatre reprises avec le réalisateur. Pour être en cohérence avec le titre du film, Huston et Morris avaient fait subir un traitement spécial à la pellicule pour obtenir une coloration mordorée devant accentuer le contraste entre les différentes atmosphères qui nimbent le film. Des séances test n’ont pas convaincu les spectateurs et la production a choisi de s’en tenir à la version traditionnelle. La coloration voulue initialement par Huston est désormais disponible en support DVD. Pour conclure sur Marlon Brando, ceux qui douteraient de son statut de plus grand acteur de tous les temps qui lui est encore parfois attribué peuvent se faire une idée en le regardant à l’œuvre dans « Reflets dans un œil d’or ».
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