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Thomas Roavina
25 abonnés
348 critiques
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1,0
Publiée le 13 février 2009
Le réalisateur de Scarface semble s'amuser avec les oeuvres de Hitchcock mais n'en fait rien qui puisse susciter l'intérêt comme le fit le maitre. Ainsi le voyeurisme, la schizophrénie, le sexe, le meurtre et l'humour sont au rendez-vous de "L'esprit de Cain". Mais alors comme c'est trés mal organisé ! Ne s'immergeant pas serieusement dans aucuns de ces domaines, le film de De Palma est un délire pas consumé. La mise en scène et la photographie prouvent encore une fois que l'univers visuel du cinéaste est complet mais ses thèmes sont simplements exposés et non traités. Donc on entend, un sourire en coin mais sans que rien ne vienne. Frustrant.
C’est un continuel brassage de références admiratives qui a créé au fil des années et des films la marque de fabrique de Brian De Palma, sa patte de cinéaste. Dans L’ESPRIT DE CAIN, si ses références sont évidentes (particulièrement celle à "Psychose", qui nourrit de nombreux et fidèles pastiches tout au long du film), sa patte peine à se faire reconnaître ; dans sa mise en scène : en effet, relativement peu (si ce n’est vers la fin) de grands effets de mise en scène comme De Palma sait si bien les exercer d’habitude. Pareil pour sa plume, qui ne se retrouve pas : son scénario, limite bâclé, est assez confus à force de trop vouloir jouer sur la confrontation entre le réalisme et le surréalisme, entre la réalité et le rêve. N’est pas Lynch qui veut… De Palma aurait dû se contenter de faire du De Palma. Quelques scènes franchement mémorables à détacher d’un ensemble inégal, qui constitue un De Palma mineur dans la filmographie d’un maître du genre.
Sans conteste on ressent dans L'Esprit de Caïn la patte unique de Brian de Palma et ce thriller comporte quelques scènes admirables (je pense en particuliers à la fin) mais en même temps ce film ne parvient pas à éviter des situations grotesques (John Lightow cabotine trop par moment sauf dans le rôle du père ou là il est vraiment inquiétant) ; pourtant et bien que ce soit un De Palma inférieur à ses autres thrillers le côté hypnotique présent dans ses autres oeuvres marche dans L'Esprit de Caïn et on se laisse bercer par le suspense et l'intrigue.
L'esprit de Caïn est un film mineur dans la filmographie du grand maître. Le scénario est classique, les rebondissements trop prévisibles, des personnages peu attachants...bref, peu palpitant ! Alors pourquoi 2 étoiles ? Tout simplement parce que l'on se plaît à retrouver dans ce film les thèmes chers à De Palma, son côté kitsch lorsqu'il filme des scénes pseudo-érotiques , et bien sûr ces références à Hitchcock ! En effet, ce film est l'ultime hommage de De Palma à Psychose, comme en témoigne l'attitude de Caïn lors de la séquence de la voiture sous marine : on pense immédiatement à Norman bates ; ou bien lors de la scène finale, c'est l'ultime apparition de Mme Bates ! Cette derniére scène est également intéressante dans la mesure où elle annonce dans sa construction et son rythme l'inoubliable scène de la gare des Incorruptibles! Bref, ce film déroutera le spectateur lamba, mais attirera l'oeil du cinéphile avisé, qui aime bien trouver des passerelles entre les grands réalisateurs !
Le spectateur est perdu dans un scénario confus et assez compliqué. Les acteurs ne sont pas exceptionnels et certaines situations sont risibles dans leur mise en scène. La scène finale en ralenti n’est pas mal mais est incomparable par rapport a celle des Intouchables. Dommage !
Précédé d'une réputation épouvantable, cet Esprit de Cain, sans égaler les grandes réussites de De Palma (Blow out, Obsession, Carrie, Snake eyes), constitue un passionnant précipité de l'immense talent de ce metteur en scène unique. Tout ne reposant que sur la mise en scène, parfois aux dépends d'une intrigue flirtant avec l'excès, il est évident qu'on peut aisément décrocher si l'on n'est pas passionné par la forme au cinéma. Car on est dans un pur exercice de style (et quel style !), comme Lynch pour Inland Empire. L'auteur s'autorise tout, quitte à nous larguer. Et c'est fascinant !
Vraiment un dePalma mineur. Le maître plonge dans la redite aussi bien dans le fond que la forme, parfois même jusqu'à la caricature involontaire. Le scénario ne captive jamais ; la faute à des rebondissements prévisibles jusque dans leur invraissemblance souvent grossière. Les acteurs cabotinent, à part sans doutes John Lithgow qui tente de donner un peu de nuance à un personnage archétypal à souhait. Le film souffre de plus des standards de mise en scène des 90's, auquel le réalisateur se plit docilement, et qui donnent au métrage une esthétique des plus désuète.
aie... c'est mauvais! le scenario est bâclé, on devine toute l'intrigue au bout d' 1/4 d'heure et les seconds rôles sont vraiment pitoyables, mention spéciale à Steven Bauer et à Lolita Davidovich qui par leur jeu consternant arrivent tout de même à nous faire sourire mal grès eux.
Il est rare de voir au cinema un film qui ne s'appuie que sur la mise en scène pour embarquer le spectateur. la réalisation est en effet d'une richesse inouïe,qui rappelle les grandes réussites du metteur en scène des années 70 et 80 (Body Double) ce qui permet de faire avaler la pilule d'une intrigue abracadabrante. Les citations d'Hitchcock, spécialité de de Palma, sont parfaitement maîtrisées (Sueurs froides et Psychose). c'est aussi une très belle histoire d'amour
pas le meilleure de palma mais on reconnait facilement ses themes fetiches . la realisation est superbe et john lightow est formidable dans son role mais on s'ennuie parfois un peu faute a un scenario pas vraiment riche en rebondissement .un bon film avec une fin stressante qui annoncait la scene clé des incorruptibles
Bien entendu, Brian De Palma est un virtuose de la caméra et il en joue avec ce film nettement sous estimé par les aficionados du réalisateur. John Lithgow nous offre ici l'une de ses plus grandes compositions ( l'acteur joue habituellement les seconds rôles : Obsession, Blow Out, etc... ). L'esprit de Caïn est qui plus est doué d'un très bon scénario, manipulateur, à l'image des grands classiques d'Hitchcock ( sans pour autant arriver à leur cheville ) : on pense à la trame de Psychose, au niveau du suspense et de quelques clins d'oeil ( la scène où Carter noye la voiture par exemple...). On retiendra la magnifique plan séquence dans lequel Frances Sternhagen explique la théorie de Raising Cain. Même si le film de De Palma n'est pas à la hauteur de Sisters ou de Pulsions, il reste un très bon divertissement, pervers et grinçant. A noter la richesse du montage et l'efficacité de la musique de Pino Donaggio ( on pense à Blow Out et à Body Double ). Un film prenant et dérangeant, preuve formelle que Brian De Palma peut accoucher d'un scénario brillant, même après sa période hitchcockienne ( de Sisters à Body Double ). Un bon cru du début des années 1990.
Un Brian De Palma mineur qui reste un très bon thriller psychologique porté par les excellents John Lithgow (au sommet de son art car le bougre passe d’une personnalité à une autre avec un talent inhabituel), Lolita Davidovich et Steven Bauer qui se fondent à merveille dans l’univers dérangeant de ce métrage parfaitement maîtrisé par le fils cinématographique d’Hitchcock. Et même si certains éléments du scénario sont quelque peu prévisibles, la maîtrise de De Palma reste totale, notamment lors des séquences stressantes ou encore durant un final anthologique où son talent explose littéralement au point de nous faire frissonner de plaisir. Un film de qualité !!!
une étoile pour Lithgow qui évite à ce film de finir dans un jardin de navets. un scénario écrit avec les pieds, des seconds rôles pathétiques, une photo à rendre David Hamilton jaloux et un De Palma fatigant et fatigué. Où est la grandiloquence dans tout çà?
Ce film(voir cette série B) est selon moi une fausse note dans la filmographie de ce grand monsieur qu'est Brian DePalma car malheureusement le faux suspense présent dans ce film ne retient en rien le spéctateur et la médiocrité des acteurs est tellement flagrante que dès la première demi heure on se sent plonger dans un ennui rarement ressenti dans les réalisations de DePalma. L'étoile que j'attrbue à ce film est uniquement dédiée à certains plans caméras qui m'ont rappelés "Dressed to kill".