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NomdeZeus
93 abonnés
1 044 critiques
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2,0
Publiée le 10 novembre 2013
Brian De Palma est un équilibriste du cinéma, toujours sur le fil du rasoir entre le ridicule et le génie. Tel un funambule de talent, il a souvent réussi à flirter avec le grotesque pour mieux nous surprendre (Body Double), mais cette fois-ci, il n’a put éviter la chute. L’esprit de Caïn est un thriller médiocre, plombé par un scénario mal ficelé qui évente toute possibilité de suspense dès les premières minutes. John Lithgow n’a pas les épaules pour endosser le rôle exigeant de Carter & Cie et cabotine pendant tout le film. Quant à la réalisation, elle oscille constamment entre le bon (le plan séquence dans l’escalier), le mauvais (la photographie digne d’un téléfilm) et l’auto-citation lourdingue (la scène dans l’ascenseur).
Un de Palma mineur et paresseux, qui se contente de faire dans l'autocitation (les scènes de l'ascenseur et des chaussures de "Pulsion", entre autres) avec un scénario dont le potentiel n'est pas exploité à fond. Même sa mise en scène semble faire le minimum syndical malgré quelques séquences réussies. Le thème de la double personnalité est bien amené et explicité mais il manque quelque chose de plus pervers, de plus troublant pour qu'on y croit davantage. Côté acteurs, si John Lithgow rend bien, à l'écran, les tourments de son personnage multiple, Lolita Davidovitch et Steven Bauer ne sont vraiment pas bons et plombent le film, hélas.
L'histoire n'a vraiment peu d'importance si ce n'est pour son côté psychanalytique bien en phase avec les obsessions de son auteur. Non ce qui prime dans "l'esprit de Cain" c'est la réalisation du maitre, et le voir faire joujou avec son histoire, pour nous pondre des scènes simplement démentielles, est assez jubilatoire. Le début dans la voiture avec le passage des joggers, la scène avec la cancéreuse à l'hôpital, le final au ralenti avec le bébé, que du très lourd et accessoirement des grosses leçons de mise en scène. Brian Depalma n'est pas le seul à s'amuser sur son film, il est épaulé par l'acteur John Lithgow qui se lâche dans le rôle d'un schizo aux multiples personnalités, une prestation à la lisière du cabotinage mais toujours jubilatoire, à l'image de la mise en scène de Depalma donc. Certes une œuvre mineure dans la filmo du maitre, mais incontestablement un grand film malade.
Il y a deux bonnes scènes dans ce film : celle de la voiture au début et celle qui fait fortement référence à "Psychose". Autrement, le reste est à jeter. Brian De Palma est (était ???) le cinéaste du "grostesque". Mais il a un talent unique pour rendre le "grotesque" sublime. Difficile de ne pas pousser des "ouah" les yeux embués d'admiration devant certains morceaux d'anthologie de ce type dans "Body Double" ou "Pulsions" par exemple. Or ici, le "grotesque" est juste grotesque. Donc au lieu des "ouah" aux yeux embués d'admiration, on n'a envie de donner ici que des "phffft" les yeux embués de moquerie. La non-présence d'acteurs charismatiques ne fait qu'accentuer le naufrage. "Ridicule" est un terme très dur mais néanmoins il correspond hélàs très bien au film.
C’est un continuel brassage de références admiratives qui a créé au fil des années et des films la marque de fabrique de Brian De Palma, sa patte de cinéaste. Dans L’ESPRIT DE CAIN, si ses références sont évidentes (particulièrement celle à "Psychose", qui nourrit de nombreux et fidèles pastiches tout au long du film), sa patte peine à se faire reconnaître ; dans sa mise en scène : en effet, relativement peu (si ce n’est vers la fin) de grands effets de mise en scène comme De Palma sait si bien les exercer d’habitude. Pareil pour sa plume, qui ne se retrouve pas : son scénario, limite bâclé, est assez confus à force de trop vouloir jouer sur la confrontation entre le réalisme et le surréalisme, entre la réalité et le rêve. N’est pas Lynch qui veut… De Palma aurait dû se contenter de faire du De Palma. Quelques scènes franchement mémorables à détacher d’un ensemble inégal, qui constitue un De Palma mineur dans la filmographie d’un maître du genre.
Une étoile pour John Lithgow, une étoile bien méritée au vu de sa prestation mais pour le film ce sera zéro pointé. Une mise en scène pitoyable, une histoire tout aussi ratée, des décors peu inspirants, une bande-son trop bruyante et une confusion qui ne cesse de croître. De nouveau Brian De Palma nous montre le pire!!
Le réalisateur de Scarface semble s'amuser avec les oeuvres de Hitchcock mais n'en fait rien qui puisse susciter l'intérêt comme le fit le maitre. Ainsi le voyeurisme, la schizophrénie, le sexe, le meurtre et l'humour sont au rendez-vous de "L'esprit de Cain". Mais alors comme c'est trés mal organisé ! Ne s'immergeant pas serieusement dans aucuns de ces domaines, le film de De Palma est un délire pas consumé. La mise en scène et la photographie prouvent encore une fois que l'univers visuel du cinéaste est complet mais ses thèmes sont simplements exposés et non traités. Donc on entend, un sourire en coin mais sans que rien ne vienne. Frustrant.
Le spectateur est perdu dans un scénario confus et assez compliqué. Les acteurs ne sont pas exceptionnels et certaines situations sont risibles dans leur mise en scène. La scène finale en ralenti n’est pas mal mais est incomparable par rapport a celle des Intouchables. Dommage !
pas le meilleure de palma mais on reconnait facilement ses themes fetiches . la realisation est superbe et john lightow est formidable dans son role mais on s'ennuie parfois un peu faute a un scenario pas vraiment riche en rebondissement .un bon film avec une fin stressante qui annoncait la scene clé des incorruptibles
Entre Le Bûcher Des Vanités (1990) et le culte L'Impasse (1993), voici notre bon vieux Brian De Palma aux commandes de l'un de ses films les moins aboutis, les moins intéressants. L'Esprit De Cain a pour lui un scénario, à la base, alléchant : un éminent pédopsychiatre qui utilise sa fille pour ses recherches et aussi partagé entre 4 personnalités. Il découvre l'infidélité de sa femme... Résumer ce film est une gageure, Raising Cain est continuellement en évolution et son scénario, qui aurait pu être sa force, le dessert au final. En effet, De Palma semble s'amuser, il est bien le seul. Tout apparaît artificiel dans sa démonstration alors que le propos était pertinent voire audacieux. Il reprend des idées de ses films précédents, réécrit la scène du berceau du Cuirassé Potemkine (scène qu'il reprit, en hommage, dans Les Incorruptibles), il s'enfonce dans des incohérences malvenues ou des situations grotesques. Mais Brian, c'est Brian, un mec qui connaît la chanson et qui se permet un long plan séquence explicatif, des plans travaillés au maximum ou de courtes scènes de tension rappelant qu'il peut être un génie. Malheureusement, tout ça est peu en face d'un métrage où il a échoué, comme il échouera avec son Mission To Mars en 2000. L'Esprit De Cain, de même que d'autres oeuvres, est une anomalie dans la filmographie de ce grand cinéaste malgré des thèmes qui lui sont chers et qu'il traita bien plus intelligemment dans Soeurs De Sang version 1973 ou encore Blow Out. 2,5/5
On sent bien la virtuosité de de Palma quand il filme son dernier acte se déroulant sur 3 étages différents d'un même bâtiment, chaque action effectuée à un étage en entraînant une à un étage différent. Plus amusant dans sa façon de changer d'intrigue à tout bout de champ (du rapt d'enfant, on passe au maquillage d'un crime pour finir en traque stressante), L'esprit de Caïn prend plaisir à pervertir peu à peu notre personnage principal, le rendant vite très ambigu aux yeux du spectateur (John Lithgow assure vraiment ! Il joue plusieurs personnages avec une facilité déconcertante). Et ce final attendu mais tétanisant, c'est avec bonheur qu'on termine ce sympathique thriller. Plutôt recommandable.
Le moins bon et le moins connu de De Palma. Ce film est très moyen au niveau de la double personnalité ce film est très moin moyen,il ne vaut pas le psychose du Maître du suspense ,Alfred Hitchcock.
Ce film est plutôt incompris et depuis sa sortie dans les années 90 plutôt démonté par les critiques en général . Je viens de le revoir et sans doute je ne suis pas le meilleur pour juger puisque je suis moi même assez fan de M.De Palma mais il y a beaucoup de qualité dans ce long métrage . D'abord l'ambiance qui est vraiment très prenante du début à la fin et la maîtrise de la mise en scène est indéniable . A revoir pour pouvoir se faire une nouvelle idée !
aie... c'est mauvais! le scenario est bâclé, on devine toute l'intrigue au bout d' 1/4 d'heure et les seconds rôles sont vraiment pitoyables, mention spéciale à Steven Bauer et à Lolita Davidovich qui par leur jeu consternant arrivent tout de même à nous faire sourire mal grès eux.
On se laisse embarquer avec plaisir dans ce thriller psychologique, joué et filmé avec talent. L'intrigue sur fond de schizophrénie et d'enlèvements d'enfants est plutôt intéressante, mais c'est surtout la mise en scène qui est remarquable. Si les sueurs froides ne sont pas au rendez-vous et que le suspense n'est pas aussi insoutenable que dans un Hitchcock, force est de reconnaître que "Raising Cain" est un film très efficace dans sa construction et franchement divertissant.