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landofshit0
278 abonnés
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5,0
Publiée le 4 septembre 2008
Ce volet et certainement le plus fournit en rencontre de différent personnages.Tous liées au parcours d'Okami et son fils.Qui montre ici plus de compassion envers ses victimes,son coté humain et bien plus mis en avant que dans les précédents épisodes.Cet épisode possède beaucoup d éléments qui font avancer l'histoire.Et comme toujours la mise en image des paysages et des combats sont magnifique.
Pour ce 3ème opus de Baby cart le réalisateur change mais le spectacle est toujours autant jouissif car avec L'âme d'un père, le coeur d'un fils on a droit à la vision d'un nombre incroyable de membres sectionnés. Un des meilleurs films de cette saga avec un côté encore plus sombre qu'à l'ordinaire et une touche de sensualité apporté par la tueuse tatouée. Le final est particulièrement réussi et dantesque.
Changement de metteur en scène ( Buichi Saito remplace Kenji Misumi, réalisateur des trois premiers films de la saga ) pour ce quatrième opus, mais cela n'empêche pas que l'on suivent avec beaucoup d'intêret les aventures d'Itto Ogami et de son enfant qui devront, cette fois, faire face à une très belle tueuse ( qui apportera beaucoup d'érotisme à ce film ) et à un ancien sabreur du clan Yagyu qui était censé être mort. La mise en scène est réellement efficace et possède certaines séquences de combats de haute volée, qui s'avèreront être très sanglants pour la majeur partie d'entre eux. L'interprétation est une fois de plus à la hauteur et même si l'histoire n'est pas forcément plus intéressante que dans les autres opus, le tout se suit tout de même avec pas mal de plaisir et d'émotions...
Après avoir réalisé les trois premiers films de la saga, Kenji Misumi laisse provisoirement sa place à Buichi Saito pour la réalisation de ce quatrième film "Baby Cart", sorti lui aussi en 1972. On y retrouve une fois de plus tout ce qui fait le sel de la saga avec cette fois-ci un peu moins de scènes d'action, centrant alors le récit autour d'Ogami Itto et de son passé qui ne cesse de lui amener des ennemis. Prenant un peu plus son temps, cet opus permet d'en dévoiler plus sur le personnage et fascine quand il s'intéresse à Oyuki, la ninja qui se bat seins nus pour déstabiliser ses ennemis. Si l'on regrette que Saito soit clairement moins à l'aise que Misumi quand il s'agit de filmer les scènes d'action, qui sont ici plus nerveuses mais moins jolies, on ne peut que saluer la façon dont la saga ne cesse de se renouveler en proposant sans cesse un récit complexe et des personnages hauts en couleur.
Remplaçant exceptionnellement Kenji Misumi aux manettes de ce quatrième volet du périple d’Ogami Itto, Buichi Saito y apporte une approche plus narrative que les trois précédents, le rendant sans doute plus accessible au public occidental. La manière avec laquelle il permet, grâce à un usage habile de flashbacks, à revenir sur le passé des personnages pour donner plus d’ampleur à leurs motivations et à leurs affrontements rend le scénario bien plus passionnant. De la même façon la place toujours plus importante donné à Daigorô et la sensualité dégagée par le personnage d’Oyuki, la femme ninja à la poitrine tatouée, sont les preuves d’une volonté de dépasser l’unique suite de scènes de combats qui représente le risque ultime dans le cas d’un tel film. Les combats au sabre, mais aussi avec d’autres armes surprenantes, ont cepedant toujours leur place dans ce Baby Cart plus bavard mais aucunement moins exaltant que les autres.
Buichi Saito prend le relai de Kenji Misumi pour ce quatrième épisode de Baby Cart tourné à la chaine. Le réalisateur reprend fidèlement la recette des premiers films (un peu de sexe, de la violence, et du sang, du sang, du sang). Les combats sont totalement irréalistes et exagérés, ça décapite à tout va. Ca gicle le sang partout. Le scénario reste assez intéressant, mais la forme s'apparente trop à de la série B. D'ailleurs le combat final dans une gravière annonce déjà les sous merdes télévisés des séries SF de monstres tournées à partir des années 80.
Un des meilleurs épisodes de la saga du "loup à l'enfant", une série de films de sabre japonais sortis à la chaîne au début des années 70 qui racontent les aventures d'Ogami Ito, ex-bourreau du shogun qui traverse le japon médiéval tel un mort vivant, affrontant les divers adversaires qui s'opposent à lui et acceptant les contrats de paysans vengeurs en compagnie de son fils Daigoro. Suite à un troisième épisode un peu mollasson, "L'âme d'un père le coeur d'un fils" apporte de nouveaux éléments à la mythologie et renforce esthétiquement et moralement tout l'univers de "Baby Cart". Ici Ogami Ito est chargé de tuer une ex-ninja qui se venge des patrons qui ont abusés d'elles, l'enquête qu'il mène afin de retrouver la fille lui montre qu'il s'agit d'une victime. Il est beaucoup question ici de sacrifices personnels et d'honneur, le contrat est effectué par le père de la fille et cette dernière est même prête à se suicider pour laver l'honneur de sa famille. Des moeurs extrêmes et extrêments interessantes encadrées par une mise en scène presque pop. C'est un japon très esthétisé qu'on nous montre avec des plans très composés et des couleurs abondantes. Le réalisateur mêle à son récit plusieurs arts tels que le dessin et le théâtre et donne ainsi à son film l'allure d'un véritable objet esthétique expérimental. Ajoutons à cela des détails suplémentaires ajoutés au mythe de la saga, où l'on voit comment Ogami Ito est devenu le bourreau du shogun ce qui rend le personnage plus humain mais aussi plus ténébreux. Passionnant.
4ème volet ou Saito remplace le maitre Misumi et assure parfaitement la continuité de l'oeuvre; Le style est peut être moins fluide mais les idées de réalisations ne manquent comme des combats filmés camera à l'épaule ce qui n'était vraiment pas courant à l'époque. Autant dire que les personnages sont toujours aussi charismatiques et leurs côtés iconiques ne font que se renforcer avec toujours autant de combats complètement dingue et incroyablement travaillé.
Ce baby cart a tout du chef d'oeuvre: les personnages sont tous renversants, dégageant une part d'humanisme très poussée contrairement aux autres épisodes. Oyuki est superbe, refletant parfaitement la beauté d'autre fois et sachant magner le petit sabre comme personne. Daigoro prend de plus en plus d'importance et se révèle assez déécisif dans cet épisode. Okami est plus brutal, plus impressionnant mais dégage tout de même un peu de sentiments (enfin!). Les affrontements sont tous des moments clés, (la scène finale étant l'une des plus belles de la saga). C'est tout de même incroyable, qu'en un film Saito réussit un tout petit peu à depasser les trois premiers mythe d Misumi. Un régal, un pur moment du cinéma japonais à montrer à tout amateur d'art japonais autant au niveau des combats qu'au niveau des paysages.
Ce quatrième volet de "Baby Cart" est certainement le plus riche en rencontres de différents personnages, tous liés au parcours d'Ogami et de son fils. Le film montre une facette plus humaine et compatissante du personnage principal, mettant en avant son humanité plus que dans les épisodes précédents. Cet opus apporte de nombreux éléments qui font avancer l'histoire. Comme toujours, la mise en scène des paysages et des combats est magnifique. Même si certains considèrent que ce volet est légèrement inférieur aux précédents en termes de combats, il reste un excellent film, avec un aspect western spaghetti renforcé et un final épique et sanglant. Le personnage féminin apporte une touche d'érotisme, et l'histoire, centrée davantage sur Ogami Itto, est passionnante. Ce film est incontournable de la saga, offrant une nouvelle aventure palpitante et un développement plus profond des personnages. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
4ème volet de la saga Baby Cart, cette Âme d'un Père, le Cœur d'un Fils ne déroge pas à la règle et est du bon vieux vieux chambara comme on l'aime... Daigoro, mis à l'honneur dans le 2ème volet et relégué au 2nd plan dans le 3ème revient ici au 1er plan pour notre plus grand plaisir. Soulignons que pour un gamin de 4 ans tout au plus, sa prestation est - une fois de plus - bluffante! Niveau scénario, on abandonne la complexité de La Terre de L'Ombre, pour retrouver une histoire simple et limpide, qui va nous en apprendre beaucoup sur l'histoire d'Itto Ogami, notamment sur sa nomination de bourreau du Shogun, et sur l'origine de la haine du clan Yagyu envers lui... Notons également l’impressionnante performance de Michie Azuma, parfaite en femme ninja sensuelle, tatouée et à l'honneur bafoué. Enfin les combats, plus nombreux et plus sanglants que dans le 3ème opus achèvent de nous conquérir. Et comme l'a souligné un Allocinéen dans sa critique, on pourra constater que le combat ultime (épique et gore) dans une carrière fait figure de précurseur aux fameux Sentai (X-Or et autres Bioman). Bref, toujours sec, impitoyable et fun, la saga Baby Cart n'en finit pas de nous faire baver, entre plaisir et jubilation...
Tout simplement le meilleur de la saga, cet opus offre au spéctateur un scénario à croquer, une mise en scène efficace et bien sûr, un jeu d'acteurs époustouflant avec un Wakayama Tomisaburo époustouflant. Une oeuvre à ne pas manquer s'il on recherche un chambara puissant et haut en couleur. Bravo au maître Saito.