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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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2,5
Publiée le 10 juillet 2024
Où l'on retrouve Bénoît Delépine dans le rôle de reporter crée pour Canal +, journaliste maladroit, couard et pas très futé. Ça tombe bien puisque-c'est le sujet de ce long métrage- la chaine de télé américaine pour laquelle Michael Kael est le correspondant parisien cherche un imbécile pour couvrir en Afrique un évènement bidonné de toute pièce. Satirique, la comédie prend pour cible essentiellement les médias, et non pas seulement les phénomènes médiatiques mais aussi les individus. Les scénaristes raillent d'abord un couple de présentateurs vedettes puis, surtout, ces grand reporters qu'on nous présente vaniteux et fats, avides de scoops, vrais ou faux. A l'image du personnage de Michael Kael, les auteurs poussent la caricature un peu loin mais il est, dans la comédie, des moments et des portraits assez corrosifs. Ces aventures de Michael Kael au coeur de la brousse africaine pèchent surtout par leur manque d'envergure scénaristique.
Un film sortie trop tôt. Un film trop réaliste. Ce documentaire fictionnel avec une pointe d'humour ne laisse pas indiférent. C'est dommage que jusqu'à présent les films doivent correspondre à l'imagination du publique. Ce film est trop proche de la réalité et par conséquent demeure incompris. La vision de Benoît Delépine nous a donné l'éclairage d'une bougie au beau milieu d'un grand capharnaüm .
"Michael Kael contre la World News Company" comédie française réalisée par Christophe Smith, sortie en 1998. "Michael Kael contre la World News Company" est le long métrage adapté de l'émission Groland de Canal+ créé par Benoît Delépine, Jules Edouard Moustic et Christophe Salengro en 1992. Avec Benoît Delépine dans le rôle de Michael Kael, Féodor Atkine, Marine Delterme, Victoria Principal, Mickey Rooney et Christian Borde alias Jules-Édouard Moustic, sans oublier la formidable Renée Le Calm. Une comédie complètement barré qui plaira aux amateurs de l'esprit Canal ou les décevra. Une aventure qui nous fait voyager, un humour acerbe,un film déjanté, c'est drôle et bien réalisé ; le divertissement fonctionne.
Utiliser le personnage du journaliste grolandais Micheal Kael et pondre un long métrage sur lui, voilà une idée risquée qui ne sentait pas bon dès le départ. Si l'humour y est efficace et le scénario bien écrit, pourquoi pas? On est malheureusement loin de retrouver ces qualités. "Michael Kael contre la WNC" enchaîne lourdeurs sur lourdeurs à travers un scénario bourré de facilités. C'est navrant et profondément ennuyeux. En un mot: NAVET.
Un film prophétique qu'il serait bon de sortir des cartons après ce qui c'est passé dans le golf dans les années 2000. L'image est bonne. La distribution est rare pour un film français.
Une catastrophe totale que cette comédie qui prend pour héros un personnage de fiction télé. On entendra de nouveau parler de Benoit Délépine au cinéma mais de l'autre côté de la caméra et en duo. Et la suite pour lui sera autrement plus réussie.
Initialement conçu comme une adaptation en format long-métrage d’un sketch de Benoit Delépine et ses compères grolandais et ayant profité de financements démesurés de Canal+, cette parodie du système journalistique n’est qu’une grosse farce qui ne méritait pas d’être étirée sur 90 minutes. Partiellement tournée à Madagascar et profitant d’acteurs de renom international (Mickey Rooney et Eliott Gould dans la peau de magnats de la télévision américaine), cette petite comédie sans prétention est pourtant d’une naïveté criante et d’une maladresse dans son écriture et sa mise en scène à peine dignes d’un petit téléfilm. Son humour facile fait de clichés et la déficience des petits gags attendus de ce journaliste gaffeur aident difficilement à rendre mordante la dénonciation de l’hégémonie politico-médiatique, une bonne intention qui tombe à plat et n’aida pas à l’accueil critique catastrophique de cet échec commercial retentissant.
A 100 lieues de l'émission et des films récents made in Groland, Benoit Délépine nous entraine dans les coulisses du business de l'info à l'échelle mondiale. Satyre, dénonciation, les gags tapent juste, et le film peut se vanter d'avoir un casting international, et pas des moindres (Mickey Rooney, Victoria Principal et le Grolandais Moustic entre autres!)... Légèreté, humour parfois cinglant, parfois touchant, souvent potache servent à dénoncer les travers des médias. Délépine ne se contente pas de railler le journalisme international, il lui fait carrément un bras d'honneur en faisant de son film une bonne comédie franchouillarde et populaire, comme on savait si bien les faire à l'époque... Et c'est un réel plaisir que de voir ce petit frère de Pierre Richard se mesurer aux grandes puissances de ce monde, entre deux coups de fil à sa mémé. Et même si la fin n'est pas celle qu'on attend, on reste dans le réel...
Michael Kael contre la World News Company est un film très moyen de Christophe Smith. Mise en scène médiocre, acteurs comme Benoît Delépine, Féodor Atkine et Marine Delterme trop peu convaincants, le scénario n’est pas assez travaillé et je n’ai pas accroché à l’histoire. Je ne mettrais donc qu’une étoile.
Une comédie à l'humour pas toujours très fin et parfois un peu trop "cliché" mais qui, derrière son apparente banalité, dénonce les dérives journalistiques et la manipulation faite par les médias en tout genre. Un film il est vrai pas encore à la hauteur de l'humour made in Groland actuel mais on pardonnera à Benoit Delépine et à Moustic cette comédie somme tout assez moyen (d'ailleurs, j'aurais sans doute mis qu'une seule étoile s'ils n'avaient pas été dedans).
L’esprit Mickael Kael, j’adorais. Manque de pot, ce qui marche sur un sketch de 30 secondes ne marche pas sur un film d’1h30. Dommage, l’idée de Delepine sur ce film était la bonne : créer du liant grâce ç une diatribe construite sur le journalisme international. Si seulement le personnage de Mickael Kael était plus subtil, cela aurait pu marcher…
2 étoiles pour la démarche de parodie du monde journalistique (tellement gros, mais tellement proche de la réalité parfois) et quelques gags drôles. Mais ça reste de l'humour un peu facile, on a été habitué à mieux par le duo du Groland