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Akamaru
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2,5
Publiée le 4 juin 2013
"Star Trek VI: Terre inconnue"(1991) marque la fin d'une ère,puisqu'il s'agit du dernier film avec l'ensemble du casting originel. Ce épisode du célèbre space-opéra parsème son récit de consonnances nostalgiques,et délivre une pointe de mélancolie. Il remet au goût du jour les rapports conflictuels/amicaux entre l'amiral Kirk et le vulcain Spock,cette fois-ci secondé par le lieutenant Valeris,la caractérielle Kim Cattrall. Les surprises sont au rendez-vous. Ainsi,les membres de l'Entreprise doivent déjouer un complot qui fait tout pour empêcher un traité de paix entre humains et Klingons. In extenso,la métaphore porte sur la réconciliations entre les Russes et les Américains après la chute du mur de Berlin. Les effets spéciaux semblent plus aboutis cette fois,que ce soit dans les maquillages des E.T ou les effets du type téléportation et bataille spatiale. Les jeux d'intrigue politique maintiennent l'éveil,et ont le mérite de rappeler quel était le véritable enjeu de la saga: des humains à la recherche d'autres peuples et d'autres planètes,sans hostilité,juste avec leur instinct de découverte.
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3,0
Publiée le 25 avril 2012
Ce sixième volet de Star Trek fait rèfèrence à la chute du mur de Berlin, à l'effondrement du bloc de l'Est, et èvoque la fin de la guerre froide qui avait servi d'argument aux premiers volets! En plus des hèros fidèles au poste et du dècor kitsch des vaisseaux, les "Trekkies" (inconditionnels de la sèrie) pourront dècouvrir Kim Catrall, mèconnaissable en Vulcain Valeris, et quelques nouveaux venus: un Klingon borgne citant Shakespeare à tout bout de champ (Christopher Plummer en roue libre) et dèportant Kirk et MacCoy sur une planète de glace, parabole à peine volèe des camps sibèriens, où d'ètranges mutants survivent dans une mine! Parmi eux, une belle camèloïde, jouèe par le top model Iman (la femme à David Bowie), qui se mètamorphose grâce au prodiges d'ILM, mais aussi une apparition de Christian Slater qui a trois lignes! Entre autres effets spectaculaires, la sociètè a orchestrè de surprenants combats en apesanteur! L'èpilogue de la sèrie culte comporte aussi une rèplique poilante de Spock: "il existe un ancien proberbe vulcain: Seul Nixon pouvait aller en Chine". Sacrè Spock, toujours là pour amuser verbalement l'èquipage de l'Entreprise...
Après un cinquième opus décevant signé William Shatner, Nicholas Meyer prend les commandes de ce sixième épisode de la saga Star Trek et le dernier où l'on retrouve l'équipage d'origine de l'USS Enterprise. Ici, l'intrigue tourne autour de la défaillance des fondations de l'empire klingon.
Tout à une fin... même les bases d'origine de la saga Star Trek, mais le plus dur est de finir en beauté, savoir céder sa place et son trône de la plus belle des manières. Et quelle réussite ! Après le cinquième épisode, je ne savais guère à quoi à m'attendre et on peut dire que l'USS Enterprise s'offre une fin aussi réussie que touchante, sachant se retirer au bon moment. Pour cela, ils refont appel à Nicholas Meyer, déjà réalisateur du second opus, qui signe là un épisode plus sombre, plus intelligent et moins axé sur l'humour.
Dès les premières minutes on ressent ce changement et cette nouvelle direction artistique s'avère vite payante. C'est aussi un film dans l'ère du temps, marqué par la fin de la guerre froide et on retrouve Kirk qui doit d'abord sympathiser avec ses anciens ennemis, ceux qui l'ont blessé au plus profond de lui-même dans le passé. Dans l'ensemble et sans lourdeur, Nicholas Meyer offre plusieurs belles réflexions autour de l'humanisme, du racisme, du respect et de la co-existence pacifique de deux "nations" malgré un passé commun douloureux.
Mais c'est sur tous les plans que ce film est bien écrit, tant au niveau de la profondeur que l'on peut y trouver, que dans les dialogues, personnages et scénarios. Dès le début, l'histoire est intéressante puis peu à peu passionnante, les péripéties s’enchaînant bien et le film prenant divers chemins pas toujours attendus. Il inclut aussi quelques nouveaux personnages à l'aventure, chacun apportant sa contribution au récit à l'image de la nouvelle lieutenante Vulcain, tandis que l'équipage habituel est toujours attachant et c'est donc à nouveau avec un énorme plaisir que l'on retourne à bord de l'USS Enterprise à leur côté. Meyer laisse régulièrement l'ambiguïté et le mystère sur les enjeux et personnages et dévoilent peu à peu l'intention de chacun et la façon d'arriver à leur fin.
A aucun moment il ne sacrifie les enjeux narratifs à ceux psychologiques et vice-versa. Orchestrant de belles manières son récit, Meyer alterne bien entre les séquences d'action et aventureuse, ne manquant pas de tensions à l'image du passage en prison ou de la première attaque sur le vaisseau Klingon, et celles plus bavardes voire d'émotions comme les dernières minutes. Niveau effets spéciaux et divers trucages, c'est là aussi une réussite, tout comme les diverses reconstitutions et à nouveau, le film bénéficie d'une benne partition de Jerry Goldsmith.
Une dernière assez riche, tant au niveau de l'action que des enjeux narratifs et humanistes et qui permet surtout de dire un adieu en beauté à tout cet équipage qui aura marqué la télévision, la science-fiction et la culture, pour maintenant laisser place à la nouvelle génération.
On n'aurait pas pu rêver plus bel adieu : Long, live and Prosper.
The Undiscovered Country, ou le retour de Nicholas Meyer à la réalisation neuf ans après The Wrath of Khan, le chapître le plus convaincant de l'arc "Original Cast" de la saga. Aussi le dernier réunissant les comédiens de la série originale de 1966, c'est pourquoi les créateurs du film se devaient de marquer le coup après trois pétards mouillés consécutifs, et c'est chose faite de manière exemplaire pour le coup. Une histoire de manipulation, d'attentas, de trahison au coeur même de la fédération voulant enfin reconnaître aux Klingons un statut d'égalité et non plus d'ennemi lorsque leur planète, partiellement détruite, les menace d'extinction. Un joli discours politique et humaniste doublé de tolérance et de pardon. Le scénario, centré sur Kirk et son rapport à ce peuple divisé donne lieu à des scènes intenses et intéressantes, telle le dîner à bord de l'Enterprise avec la délégation Klingon où les différences culturelles savoureuses donnent lieu, ou encore l'aversion de Kirk quelque peu ébranlée lorsqu'un complot se met à jour, notamment lors d'une scène de procès étonamment convaincante dans son approche très inquiétante, et jusqu'au final, rythmé, sonne enfin la retraite du casting sur une note d'optimisme et de tolérance pour laisser place au casting de The Next Generation dans l'opus suivant. Bref, un épisode réussi marquant la fin d'une époque.
le dernier des grands star trek, l´histoire y est plus sombre et mieux ecrite que le reste de la serie, la realisation efficace acheve de le rendre meilleur que ce que l´on peut en penser a priori. un grand film? oui, comme les goónies en est un, un de ces films attachants que l´on aime, un peu par nostalgie et c´est tant mieux, non?
On retrouve la même équipe sur le départ depuis plusieurs épisodes. Les grands thèmes sont toujours présents énigme, solution à trouver pour sauver un maximum de gens, fraternité, tout est là. PLV : une suite logique
Mouais pas trop convaincu concernant ce sixième épisode de la saga Star Trek qui possède comme véritables qualités quelques bons effets spéciaux et des maquillages bien conçus. Par contre, l'intrigue commence à être vraiment intéressante lors de sa seconde partie lorsque Kirk et McCoy sont déportés sur un asteroïde et la mise en scène de Nicholas Meyer (qui avait déjà réalisé le second opus) a ses limites. Quant au casting, il fait plutôt bien son job et on notera d'ailleurs la présence de quelques nouveaux noms dont Christopher Plummer, Christian Slater ou encore Kim Cattrall. A voir éventuellement, mais cela ne restera pas l'opus le plus indispensable de la saga.
Un sixième opus nostalgique !!! L’ultime voyage de l'équipage de Kirk et Spock !!!! Complot , trahison autour de la paix universelle !!! Une métaphore sur la guerre froide !!! Le Goulag est représenté par une planète glaciale !!!
Dernier star trek avec l'équipage qui a fait la renommée de cette série, et franchement, le film vaut quand même le détour avec un scénario qui tient la route, une enquete puis un jugement interessant, ce qui donne à ce film l'occasion d'etre vu.
Il faut sans doute être un adepte de cette saga pour pouvoir jouir pleinement de ce 6ème Star Trek car moi je ne vois pas en quoi il est meilleur que les autres, Terre inconnue datant du début des années 90 s'améliore un peu dans son style mais ce film n'en reste pas moins un space-opéra un peu ringard (désolé pour les Trekkies) et qui ne parvient pas à se départir d'un visuel trop téléfilm. Et le rythme est toujours aussi monotone même lorsque Kirk est en prison Star Trek VI : Terre inconnue n'a rien de palpitant, Meyer a beau remplacé à la réalisation Nimoy et Shatner la mise en scène reste toujours trop sage pour du space-opéra. A signaler que dans le casting assez riche de Star Trek VI on retrouve David Warner déjà vu dans le précèdent opus mais cette fois-ci il incarne un Klingon.
Dernière mission pour le capitaine Kirk à bord de l'Entreprise. Si les décors sont parfois aussi "crédibles" que dans la série des années 1960, l'histoire est, elle, en béton.