AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,4
120 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Deux yeux maléfiques ?
5
0 critique
4
5 critiques
3
4 critiques
2
7 critiques
1
3 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
ce film ancien est fascinant, j'adore les 2 histoires, chacun avec un fin magnifique surtout le chat noir, je me suis fourvoyer sur le compte des anciens films, j'aurai bien aime un remake!
FaRem
Quand deux maitres de l'horreur se réunissent pour adapter des histoires d'Edgar Allan Poe, cela donne ce "Due occhi diabolici", qui regroupe deux moyens-métrages réalisés par George A. Romero et Dario Argento. Le premier réalise "The Facts in the Case of Mr. Valdemar" sur une femme qui veut prendre l'argent de son vieux mari avec l'aide de son amant de médecin, mais pour cela, ils doivent tout faire pour qu'il reste en vie jusqu'à ce qu'ils touchent l'argent. Le second met en scène "The Black Cat" sur la descente aux enfers d'un photographe à la suite d'une rencontre avec un chat noir. Les deux histoires ressemblent à ce que l'on pouvait retrouver dans les "Contes de la crypte" et ils auraient dû conserver le format. Les deux histoires sont trop longues pour ce qu'il y a à raconter. On est en droit d'être exigeant avec des réalisateurs comme ça aux commandes et c'est vraiment décevant. De nos jours du moins, car le temps a fait son œuvre notamment pour la première histoire qui est plus drôle qu'effrayante. La seconde, malgré quelques scènes marquantes, est ennuyeuse. Au final, deux histoires passables pour un film très moyen.
Deux petites histoires efficaces ! Le scénario est plutôt bien écrit, le suspens est là, légèrement angoissant par moment. Alors certes, pour des maîtres du cinéma de l'angoisse, je dirais qu'il manque un petit quelque chose, mais cela reste tout de même agréable à regarder. Bien que personnellement, j'ai préféré la deuxième partie.
Un film composité co-réalisé par deux grands noms de l'horreur : Dario Argento et George A. Romero (qui avaient déjà collaboré, à la production, sur le "Zombie" de Romero dont Argento assurera le montage européen).
Deux sketches assez longs, le film durant 2 heures, adaptés de l'oeuvre de Poe. D'une manière assez libre, au demeurant, même si l'atmosphère est quand même très Poe-esque.
"Le Cas de Mr Valdemar", de Romero, est gore et saisissant, "Le Chat Noir" d'Argento, plus réussi, est assez composite et se base sur plusieurs textes de Poe (des références à diverses nouvelles).
Dans l'ensemble, c'est une assez bonne série B de luxe, curieusement mal-aimée du public et de ses deux réalisateurs. Pas immense, mais sympa.
Deux sketches assez longs, le film durant 2 heures, adaptés de l'oeuvre de Poe. D'une manière assez libre, au demeurant, même si l'atmosphère est quand même très Poe-esque.
"Le Cas de Mr Valdemar", de Romero, est gore et saisissant, "Le Chat Noir" d'Argento, plus réussi, est assez composite et se base sur plusieurs textes de Poe (des références à diverses nouvelles).
Dans l'ensemble, c'est une assez bonne série B de luxe, curieusement mal-aimée du public et de ses deux réalisateurs. Pas immense, mais sympa.
Cette anthologie d'Edgar Allan Poe qui ne comporte que deux histoires est-il encore considéré comme une anthologie réalisée par les sois disant maîtres de l'horreur George Romero et Dario Argento. Elle a surtout marqué le début d'une descente aux enfers pour les deux réalisateurs. Le récit de Romero met en scène Adrienne Barbeau dans le rôle de Jessica Valdemar l'épouse d'un homme riche en phase terminale qui complote avec son amant Robert pour prendre le contrôle de la fortune de son mari en l'hypnotisant afin qu'il signe les documents juridiques nécessaires. Lorsque M. Valdemar meurt soudainement alors qu'il est encore hypnotisé le duo sournois cache le corps dans le congélateur jusqu'à ce que l'argent soit à eux mais sont choqués de découvrir que l'âme du vieil homme est piégée dans les limbes et peut encore communiquer avec eux. C'est une longue fastidieuse et inintéressante histoire car la plupart du temps elle finit par prendre vie lorsque les esprits qui partagent les limbes avec Valdemar prennent possession de son corps pour tuer Jessica et apparaissent pendant que Robert est sous auto hypnose lui plongeant un énorme métronome dans la poitrine un moment d'éclaboussure offert par la légende des effets spéciaux Tom Savini. Le segment d'Argento s'ouvre de manière prometteuse avec une scène graphique mettant en scène un cadavre de femme nu et coupé en deux victime d'un tueur en série. Malheureusement après ce début accrocheur il s'avère également assez ennuyeux que le premier pendant une grande partie du temps alors que le photographe criminel Roderick Usher (Harvey Keitel) commence à perdre la tête après que sa petite amie Annabel ait adopté un chat noir. Bien que le génie artistique d'Argento ne soit guère évident il offre au moins quelques révélations pour empêcher le spectateur de s'assoupir. Les fans des deux réalisateurs apprécieront certainement certains aspects de chaque histoire mais pour une collaboration aussi importante on ne peut être que très déçu...
Shawn777
Ce film, présentant deux moyen-métrages, l'un respectivement réalisé par George A. Romero et le second par Dario Argento, et sorti en 1990, est malheureusement très inégal. Le premier segment, "La Vérité sur le cas de Monsieur Valdemar", nous présente l'histoire d'un couple persécuté par le mari de la femme, ce dernier étant toujours hypnotisé en mourant, harcèle le couple. Je précise que les deux segments sont adaptés de nouvelles d'Edgar Allan Poe, d'ailleurs déjà portées au cinéma par Roger Corman dans "L'Empire de la terreur", mais ne les ayant pas lues, je ne pourrai pas comparer les deux œuvres. Bref, je n'avais pas vraiment d'attentes envers le premier moyen métrage, même si j'apprécie Romero, j'avoue m'être lancé dans le film surtout pour le segment d'Argento. Mais finalement, c'est le premier qui m'a le plus marqué ! L'histoire n'est en soi pas follement originale mais malgré tout, le réalisateur reprend les thèmes les plus populaires de l'horreur et se les réapproprie. Sans faire spécialement peur, le film fait tout de même dans l'ensemble froid dans le dos et nous retrouvons le thème de la maison hantée, du mort-vivant, du couple meurtrier attiré par l'argent, et je trouve que cela donne un ensemble franchement pas mal ! De plus, la fin est, je trouve, très bien construite, même si le film possède pas mal d'incohérences, notamment sur la façon dont le docteur peut se réveiller de sa propre hypnose puisqu'il précise que seule sa propre voix peut l'en sortir (s'il dort, je vois pas trop comment c'est possible). La réalisation est quant à elle assez sobre mais rappelle en même temps les films des soixante et soixante-dix, enfin c'est en tout cas mon impression. En ce qui concerne le segment d'Argento, "Le Chat noir", j'avoue avoir été déçu. Même si le film se rattrape sur la fin avec un final plus que marquant, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le délire, toute la première moitié est en effet très étrange et j'ai eu du mal à m'adapter à l'ambiance. En revanche, on reconnait bien son style de mise en scène, tout est, comme d'habitude, très bien travaillé ! Les effets spéciaux sont également excellents, même encore aujourd'hui ! "Deux yeux maléfiques" n'est donc pas un mauvais film mais à conseiller surtout aux amateurs du genre et aux fans des deux réalisateurs.
les deux compères de l'horreur se partage un carnage assez inégal. Le début du Romero laisse quelques espérances malgré la faiblesse des acteurs mais la conclusion s'avère sans grand intérêt. Dario Argento propose un épisode plus abouti à tout les niveaux mais on n' atteint pas là non plus des sommets.
Une jeune femme collabore au décès de son vieux mari mourant et richissime avec la complicité de son amant, médecin de celui-ci. Mais au moment du trépas le vieillard est en état d’hypnose, ce qui a pour effet de la maintenir dans un état non-mort. Il y aura des comptes à rendre.
Un photographe sadique, voyeuriste et porté sur la bouteille se met bêtement et jalousement en tête de tuer le chat de sa compagne. Cela va l’entrainer à des situations de plus en plus délicates, graves, meurtrières et désespérées dans lesquelles l’animal y sera pour beaucoup.
Dans le lignée et la sensibilité des Creepshow en un peu plus gore, voici deux films courts plein de suspense et d’hémoglobine ou les personnages principaux se débattent jusqu’au bout pour échapper à une fatalité surnaturelle qui les dépasse.
Un photographe sadique, voyeuriste et porté sur la bouteille se met bêtement et jalousement en tête de tuer le chat de sa compagne. Cela va l’entrainer à des situations de plus en plus délicates, graves, meurtrières et désespérées dans lesquelles l’animal y sera pour beaucoup.
Dans le lignée et la sensibilité des Creepshow en un peu plus gore, voici deux films courts plein de suspense et d’hémoglobine ou les personnages principaux se débattent jusqu’au bout pour échapper à une fatalité surnaturelle qui les dépasse.
Yannickcinéphile
Un film en diptyque qui fonctionne très bien et donc les deux parties sont intéressantes. Il faut dire qu’on avait deux réalisateurs reconnus dans leur domaine, et des acteurs de qualité.
Niveau scénario les deux films proposent des histoires assez complémentaires, c’est heureux. Clairement la première est dans une tonalité plus classique. C’est un métrage un peu à l’ancienne dans son style, qui pourra rappeler le cinéma Hammer et qui développe une histoire avec une bonne gradation et qui dispose de très bons acteurs. Adrienne Barbeau est une actrice qui évolue dans son élément, et son duo avec Ramy Zada fonctionne bien. Romero signe, oh surprise ! un film de zombie et évidemment il maitrise son registre offrant un métrage tendu, surtout dans sa seconde partie, et qui n’hésite pas vers la fin à proposer quelques débordements horrifiques.
Après, comme je le dis, ce métrage reste d’un aspect assez classique, et ne va peut-être pas motiver beaucoup les amateurs d’horreur un peu plus rêche.
Pour cela il faudra clairement se rabattre sur le second morceau, signé Argento. Là on se retrouve avec un film plus brut, plus méchant, avec la prestation d’un Harvey Keitel totalement détestable ici. Il est en effet tout à fait détestable, méchant, laid, bref, il a tous les défauts ! Très efficace, il mène la danse dans cette adaptation glauque du chat noir, qui bénéficie en outre d’une réalisation maitrisée d’Argento. Ce segment, plus incisif, paraîtra peut-être posséder quelques longueurs mais il y a des scènes très fortes, une fin convaincante, quelques effets sanglants de belle tenue, et c’est aussi dans ce segment qu’on retrouve la meilleure bande son. Dommage que le thème du générique n’apparaisse pas davantage dans le fil du film. En tout état de cause cette seconde partie m’a paru moins accessible, mais elle a plus de personnalité, et du coup cela ne fait que renforcer l’efficacité des deux métrages qui apparaissent bien complémentaires.
En somme Deux yeux maléfiques sont deux bonnes adaptations de Poe. Je ne dirai pas qu’on a à faire à un chef-d’œuvre, mais ça reste très regardable et très appréciable, et la « mise au gout du jour » des deux nouvelles de Poe passe bien. Le film a peut-être un peu vieilli, tout n’est pas impeccable, mais c’est tout de même bien convaincant. 4.
Niveau scénario les deux films proposent des histoires assez complémentaires, c’est heureux. Clairement la première est dans une tonalité plus classique. C’est un métrage un peu à l’ancienne dans son style, qui pourra rappeler le cinéma Hammer et qui développe une histoire avec une bonne gradation et qui dispose de très bons acteurs. Adrienne Barbeau est une actrice qui évolue dans son élément, et son duo avec Ramy Zada fonctionne bien. Romero signe, oh surprise ! un film de zombie et évidemment il maitrise son registre offrant un métrage tendu, surtout dans sa seconde partie, et qui n’hésite pas vers la fin à proposer quelques débordements horrifiques.
Après, comme je le dis, ce métrage reste d’un aspect assez classique, et ne va peut-être pas motiver beaucoup les amateurs d’horreur un peu plus rêche.
Pour cela il faudra clairement se rabattre sur le second morceau, signé Argento. Là on se retrouve avec un film plus brut, plus méchant, avec la prestation d’un Harvey Keitel totalement détestable ici. Il est en effet tout à fait détestable, méchant, laid, bref, il a tous les défauts ! Très efficace, il mène la danse dans cette adaptation glauque du chat noir, qui bénéficie en outre d’une réalisation maitrisée d’Argento. Ce segment, plus incisif, paraîtra peut-être posséder quelques longueurs mais il y a des scènes très fortes, une fin convaincante, quelques effets sanglants de belle tenue, et c’est aussi dans ce segment qu’on retrouve la meilleure bande son. Dommage que le thème du générique n’apparaisse pas davantage dans le fil du film. En tout état de cause cette seconde partie m’a paru moins accessible, mais elle a plus de personnalité, et du coup cela ne fait que renforcer l’efficacité des deux métrages qui apparaissent bien complémentaires.
En somme Deux yeux maléfiques sont deux bonnes adaptations de Poe. Je ne dirai pas qu’on a à faire à un chef-d’œuvre, mais ça reste très regardable et très appréciable, et la « mise au gout du jour » des deux nouvelles de Poe passe bien. Le film a peut-être un peu vieilli, tout n’est pas impeccable, mais c’est tout de même bien convaincant. 4.
Un bon Dario Argento, mais qui restera toujours un des grands maîtres du genre horreur et fantastique. Ce film date de l'époque du début des années "1990", le film se laisse regarder sans trop réfléchir, mais c'est surtout parce qu'il est dépassé pour notre époque, le film est un peu trop naïf, mais c'est tout de même regardable, mais pas question d'horreur, mais plutôt une intrigue bien faite, enfin certain seront déçus de ne pas avoir de frissons, mais certains films sont comme ça, cela n'est pas du tout grand Argento comme Suspiria ou Ténèbres, mais, faute de grives, l'on mange du merle. Ma note la moyenne 2,5/5.
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
Sans doute très populaire en 1990 vis à vis de sa qualité de réalisation, mais aujourd'hui ce film est totalement dépassé et dépourvue de crédibilité. C'est à peu prés tout se qu'il y a à dire. Avec toutes ces perles horrifiques qui se produisent de nos jours, ne perdons pas de temps à dépoussiérer les antiquités. 2/5
Quand deux maîtres de l'horreur ( George A. Romero et Dario Argento ) réunissent leur talents de réalisateurs pour adapter des célèbres nouvelles d'Edgar Allan Poe !!! On y découvre également Harvey Keitel dans un rôle terrifiant !!!
bsalvert
Quand des films sont impénétrables, ne serait-il pas judicieux de mettre le mode d'emploi en guise de générique?
Un film très moyen d'après des nouvelles d'Edgar Allan Poe. On est assez partagé,c'est inégal,mais sa reste regardable.
Deux réalisations inégales pour un ensemble qui déçoit et ennuie plus qu'il nous scotche à notre fauteuil.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse