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Plume231
3 933 abonnés
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1,0
Publiée le 9 octobre 2012
Un des derniers films duquel Michel Audiard ait écrit les dialogues, plus sobre que d'habitude mais dont on reconnait la patte grâce à deux ou trois bonnes répliques bien lancées par Michel Serrault. La participation de ces deux Michel d'ailleurs est la seule chose qui donne de l'intérêt à ce polar raté. Parce que ce n'est pas la mise en scène sans atmosphère et molle du très surestimé Jacques Deray ou Charlotte Rampling très empruntée en femme fatale vénéneuse et nymphomane qui vont y parvenir. Noir de chez noir peut-être par son histoire mais surtout chiant de chez chiant par sa réalisation, n'est pas Claude Miller période "Mortelle Randonnée" qui veut.
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12 478 critiques
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2,5
Publiée le 12 juin 2015
Film à suspense par le rèalisateur de "La piscine" et de "Borsalino" où Michel Serrault incarne avec brio l'inspecteur Staniland de la criminelle, un flic solitaire! il prèfère l'ombre des enquêtes sans importance au soleil des grosses affaires! Actuellement, il travaille sur un meurtre, au demeurant banal pour ses supèrieurs, qui le fascine! Sa rencontre avec Charlotte Rampling, maîtresse de la victime et meurtrière prèsumèe, est pour beaucoup dans l'intèrêt qu'il porte à ce crime! Afin de dècouvrir le, ou les mobiles, Serrault va peu à peu s'identifier à la victime, et, surtout, succomber au dangereux charme de la tènèbreuse Rampling dont on peut regretter sa trop rare prèsence sur les ècrans en 1985! Elle peut faire n'importe quoi avec n'importe qui parce qu'elle se moque de ce qu'elle fait! A ce jeu dangereux du chat et de la souris, l'inspecteur Serrault sortira t-il vainqueur ? Michel Audiard, ici de façon posthume nous rappelle ègalement son talent et son « flair » . C'est lui qui, après avoir acquis les droits du livre de Robin Cook le proposa à Jacques Deray...
Un polar à l'intrigue plutôt banale mais à l'ambiance franchement intéressante, dans laquelle s'amuse autant qu'il enquête Michel Serrault. Aidé par les très bons dialogues d'Audiard il trouve un de ses meilleurs rôles.
C'est un très bon polar mais c'est avant tout une histoire damour troublante et inquiétante entre l'inspecteur incarné par Michel Serrault et la femme fatale Charlotte Rampling ; une sorte de jeu de chat et la souris s'installe entre ses 2 personnages. Atmosphère prenante pour ce thriller à l'esthétique glacial dont un peu d'érotisme agrémente ce suspense réussi ; il y a aussi Michel Audiard qui a concocté de bons dialogues au cynisme tranchant comme une lame de rasoir.
superbe film noir, magnifié par un Michel Serrault on ne peut plus mystérieux, une Charlotte Rampling au sommet, et un scénario et des dialogues de Michel Audiard et Jacques Deray superbement acerbes, parfois nihilistes, et originaux, surtout.La réalisation de Jacques Deray est sobre et fluide.Même lorsque l'on a l'impression de se perdre dans l'histoire, c'est pour mieux prendre une bonne claque quand on se donne la peine de comprendre.Je dis cela pour quelques personnes qui on jugeait que le scénario était incompréhensible.Comme quoi il faut quand même voir plus loin que le bout de son nez quand on s'intéresse à du cinéma un plus "poussé".Merci Deray,merci Serrault et Rampling, et tout les seconds couteaux, et bien sûr à Audiard (c'est plus perso, je l'adore).Grand film.
On ne meurt que deux fois est le dernier film dont les dialogues ont été écrits par Michel Audiard décédé trois mois avant sa sortie en salles. Un nouveau sujet noir après Garde à vue et Mortelle randonnée adapté d'un roman de Robin Cook avec une nouvelle fois Michel Serrault dans un rôle ambigu. Il est l'inspecteur Robert Staniland. Un flic qui va enquêter sur le meurtre sauvage de Charly Berliner. La victime entretenait une relation passionnée avec une certaine Barbara. Staniland va entrer en contact avec cette Barbara (Charlotte Rampling) au charme vénéneux et en tomber amoureux. Beaucoup de perversité dans ce film puisque Barbara se révèle être une vraie nymphomane, séduisant ouvertement le policier et entretenant une relation incestueuse avec son frère. Une ambiance assez glauque comme les affectionnait Audiard sur la fin de sa carrière. Ces dialogues sont tranchants comme le rasoir. "Mourir, c'est rien, c'est l'après qui est pénible". "Le drame avec la vie, c'est qu'on en sort pas vivant. "Au cimetière, au moins, on sait où il est, on le verra plus souvent qu'avant". "Vous connaissez le poète allemand Henrich Heine. Au moment de sa mort il a dit: "Dieu me pardonnera parce que c'est son métier. Ce n'est malheureusement pas le mien. Vous tuez, Dieu pardonne, moi j'enquête". Film policier classique mais aussi un semblant d'histoire d'amour refusée à la fin par Barbara avec des mots d'une cruauté inouïe : "t'es vieux, t'es moche et puis t'es con". A voir pour l'ambiance, pour Michel Serrault, pour les dialogues de Audiard.
Petit polar signé Jacques Deray. Un bon artisan, mais qui s’est un peu perdu avec ce film mineur qui ne retiendra guère l’attention. Formellement, le film est plutôt bien fait. La photographie est très belle, la bande son très jazz donne au film une ambiance de film noir qui transparaît aussi dans les costumes, l’aspect femme fatale de Rampling, l’ambiance très nocturne. Il y a de beaux décors, la mise en scène de Deray sait installer un climat inquiétant, intriguant et sensuel. Pour ma part, on sent que le film avait une solide équipe à la réalisation, et de ce côté-là rien à redire, les amateurs de belles images apprécieront. J’ai apprécié. Le souci c’est le reste ! D’abord le scénario. J’ai rien contre les histoire lente, quand elles ont des choses à dire. Mais là, c’est lent et il n’y a pas d’enquête, pas de suspense. On sait très rapidement qui est coupable, et l’aspect enquête disparaît vite fait au profit d’une pseudo-romance ridicule à laquelle on ne croit pas. Les vieilles ficelles du polar noir sont employées, mais il fallait muscler tout ça pour sortir des clichés et du déjà vu. De surcroît, très mauvaise idée à mon sens d’avoir pris pour dialoguiste Michel Audiard. Sa gouaille populaire, ses répliques piquantes ne font pas du tout bon ménage avec l’ambiance sensuelle et poisseuse qui cherche parfois à s’installer. Elles apportent un humour décalé qui casse l’ambiance, et c’est surtout très sensible lors du premier échange entre policiers qui ressemble plus à du Fred Vargas qu’à du Dashiell Hammett ! Reste le casting. Rampling était toute indiquée en femme fatale et elle fait le travail en se désapant souvent en plus ! Après, son rôle est un peu étrange, un peu incohérent, et finalement, on peine à y croire alors qu’elle est parfaite pour ce type de rôle. De même, on peine à croire à Deluc dans son rôle. Pourtant on devrait, mais quelque chose ne prend pas, sûrement car il n’est finalement qu’une ombre dans le film alors qu’il devrait avoir une place plus importante. Au milieu de tout cela, Michel Serrault est très bon, comme de coutume. Mais là aussi, son personnage n’a pas vraiment de consistance. Quelle est sa vie ? Sa relation aux femmes ? Est-il séducteur même sans argument ? Le personnage est difficile à saisir, tour à tour plat et fade, et excentrique et bizarre, sa relation avec Rampling ne tient par ailleurs pas vraiment la route et l’alchimie ne se met jamais pleinement entre eux. En clair, un beau film, mais handicapé par son scénario plat et cliché, et porté par des acteurs tout indiqués pour leurs rôles mais des rôles mal dégrossis, mal établis, et comme tout le film repose sur leurs relations ambigües, c’est frustrant. 2.5
Un polar bien trop mou pour captiver, qui vaut davantage par son ambiance que son intrigue et pour entendre Michel Serrault et l’énigmatique Charlotte Rampling réciter les derniers dialogues de Michel Audiard.
À moins de se lancer dans une thèse sur la filmographie de Michel Serrault, ce film est inutile. Malgré Michel Audiard au scénario et au dialogue, les scènes se suivent sans saveur et ça pourrait durer des semaines. Deux répliques sortent du lot, comme celle-ci après une scène d'action qui ferait rire des élèves de CE1 aujourd'hui : " Une société où les bourreaux choisissent leur crime à la carte m'inspire les plus vives réserves." On appréciera la qualité du texte. Ou encore, voulant calmer les ardeurs d'un policier zélé prompt à des conclusions hâtives : "Nous n'avons que 300 millions de neurones à disposition alors ne les encombrons pas de choses inutiles." On sent bien la patte de l'auteur sans la puissance qu'on lui connait dans les Tontons Flingueurs. Quant à Charlotte Rampling, elle a beau se mettre à nu, son jeu sans saveur est d'un ennui profond. Je dois avouer que son charme me laisse de marbre, ce qui n'aide pas. Une enquête qui aurait pu faire un bon téléfilm d'automne, un dimanche après-midi après le gigot de mamie.
Un polar très lent où on s'ennuie rapidement. Les quelques bonnes répliques écrites par Michel Audiard n'arrivent pas à remonter le niveau. La mise en scène est vieillotte et mise à part le bon jeu de Michel Serrault, les autres acteurs jouent mal. spoiler: Malgré la touche d'humour, le thème du film (l'inseste) est glauque mais pas très crédible et le scénariste s'est permis quelques facilités : le commissaire s'installe dans l'appartement de la victime, il couche avec la suspecte sans être inquiété au niveau du déroulement de l'enquête...
Ambiance feutrée et irréelle dans ce polar de Jacques Deray, bien aidé par ses acteurs principaux Serrault et Rampling (un peu moins par les autres). L'ensemble ne manque pas de charme mais un peu de nerf n'eût pas été du luxe, sans compter que par moments le récit semble fabriqué de bric et de broc (spoiler: le flic qui occupe l'appartement de la victime, parmi d'autres idées curieuses... ). Le cinéma français a déjà produit mieux dans le genre, mais aussi bien pire: dans le cas présent et en dépit de quelques longueurs, le procédé reste efficace.
Deray crée l'ambiance. Serrault habite le personnage désabusé qui s'acclimate parfaitement au décor. L'enquête ne cherche pas loin les coupables mais on s'attache davantage au déroulement et à la noirceur jazzy et très stylée