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    Benny's Video
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    63 critiques spectateurs

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    Alex
    Alex

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2024
    Un film particulier vraiment pas comme les autres, très spécial avec une mise en scène différente des autres films ce qui en fait un film unique. En effet voir un adolescent fou de vidéos spoiler: comettre un meurtre d'une fille et en plus filmer la scène est très impressionnant. Le pire c'est qu'il dévoile tout cela à ses parents dans les moindres détails et qu'ils veulent dissimuler eux aussi la vérité (mais ça se finit mal). Une scène aussi choquante où l'antagoniste se déshabille dans l'appartement avec la fille morte et il où il contacte un de ses amis comme si rien ne s'était passé
    . À savoir que c'est le même acteur de Funny Games (Arno Frisch) qui est dans ce film mais en plus jeune que je trouve très bon ! Oui j'ai beaucoup aimé ce film que je trouve très utile dans sa culture cinématographique.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 398 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2024
    Dans une famille bourgeoise, Benny est un adolescent livré à lui-même, négligé par des parents qui préfèrent lui acheter tout le matériel audiovisuel qu'il désire plutôt que de s'occuper de lui. Avec son caméscope, il filme tout ce qui l'entoure et visionne en boucle l'abattage d'un cochon. Intrigué par l'idée de tuer dans la réalité, Benny décide de passer à l'acte avec une jeune fille qu'il invite chez lui. Ce crime sert de point de départ au message que Michael Haneke souhaite transmettre dans le deuxième volet de sa trilogie « Guerre Ville ». Haneke y dépeint une société déshumanisée, qui préfère enfouir ses secrets dérangeants plutôt que de les comprendre et les traiter. Film volontairement froid et descriptif, "Benny's Video" manque d'une certaine empathie pour véritablement captiver.
    GéDéon
    GéDéon

    92 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2024
    L’effet de surprise qu’avait provoqué le premier long-métrage de Michael Haneke (« Le septième continent ») paru trois ans auparavant), fonctionne désormais moins bien. En reprenant le même concept minimaliste de mise en scène et édulcoré de tout jugement, le réalisateur autrichien ne se renouvèle pas. De fait, ce film sorti en 1992, semble tourner en rond sans jamais parvenir à provoquer la moindre empathie pour les personnages. Et pourtant, l’histoire de ce crime commis par un adolescent passionné de vidéos, regardant le monde qui l’entoure uniquement à travers l’œil de sa caméra, reste glaçante. La réaction des parents demeure tout aussi choquante, interrogeant avec froideur notre conscience morale. Bref, une œuvre malaisante sur le mal-être, la dissimulation et les remords.
    Shawn777
    Shawn777

    602 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2024
    Deuxième opus de la trilogie de la glaciation dont je n'ai vu que celui-ci, réalisé par Michael Haneke et sorti en 1993, n'est pas mal du tout ! Alors bien-sûr, il faut quand même bien avoir en tête que, à l'instar de Gus Van Sant par exemple, le réalisateur fait des films très épurés et surtout expérimente beaucoup, lorsqu'il ne nous balance pas une violence bien crue à la tronche. Il faut donc bien être préparé avant le visionnage de celui-ci car nous avons les trois à la fois ! En effet, ce film pourrait même être considéré comme un préquel de "Funny Games" puisqu'en plus du même acteur principal, nous y retrouvons plus ou moins le même rapport à la violence et aux images, bien que ce dernier thème soit ici complètement appuyé. Effectivement, nous suivons un adolescent qui est obsédé par la télévision, les reportages, les infos relatant des faits violents et plus globalement par les images. Et le film nous met d'ailleurs directement dans le ton avec la vidéo de ce porc se faisant tuer, à vitesse normale puis rembobiné puis au ralenti. On se dit merde, dans quoi est-ce que j'ai foutu les pieds ; tout simplement dans l’univers de Benny pour qui les images lui permettent de passer outre la réalité. L'adolescent a même remplacé ses fenêtres par des caméras et observe le reste de sa chambre à travers un écran cathodique, transformant alors la réalité en fiction, lui permettant de la lui rendre plus supportable. Mais tout bascule lorsque Benny fait la rencontre d'une jeune fille un jour où ses parents ne sont pas là. Il l'emmène chez lui et là, le drame. Je vous laisse facilement imaginer ce qu'il peut se produire, surtout après les premières images du film. On est donc alors plongés dans un univers nous mettant très mal à l'aise puisque tous les personnages restent apathiques face à cette situation quand même bien grave ; Benny ne se rendant pas vraiment compte de ce qu'il a fait, comme si c'était une énième vidéo diffusée sur sa télé, tandis que ses parents essayent quant à eux de masquer la réalité afin de préserver leur image, de vivre comme si rien ne s'était passé. De plus, la mise en scène d'Haneke, toujours très minutieuse, appuie sur ce côté morne et aseptisé du monde dans lequel évolue les personnages avec des plans très symétriques et surtout fixes dans lesquels on retrouve des couleurs froides et ternes. Dans cet univers, seules les images de fiction semblent alors réellement vivre, ce pourquoi Benny vit sa vie par procuration, à travers ce qu'il regarde mais également ce qu'il écoute (sa musique étant très forte, elle couvre sûrement les bruits extérieurs issus du "réel"). Concernant les acteurs, on retiendra surtout Arno Frisch qui nous livre ici une excellente prestation ! "Benny's Video" est donc un film typiquement "Hanekien", c'est-à-dire froid, gris, à la violence crue et au rythme dilaté.
    selenie
    selenie

    6 378 abonnés 6 216 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2024
    Haneke impose sa thèse en quelques secondes, la violence plus ou moins gratuite et surtout la force des images qui déshumanise les effets directs de la violence. Ensuite le réalisateur reprend son canevas naturaliste, un quotidien routinier qui est cette fois celle d'un ado assez solitaire qui se passionne pour la vidéo. Ce qui peut paraître surprenant est le choix du réalisateur-scénariste d'arriver au "meurtre accidentel" assez rapidement. Le drame est filmé mais dans l'action le spectateur se retrouve à regarder un écran dans l'écran, le hors champs crée une fausse distanciation puisque le son permet un effroi plus glacial encore. Mais c'est le comportement de l'ado ensuite qui impose les réflexions ; un ado qui semble hors sol, immature, sans réellement être conscient de l'acte. Quand arrive la séance familiale, on est sans doute encore plus pantois, où comment l'effet vidéo donne une distanciation claire au point que les parents restent stoïques et sans réactions. Le manque d'émotions ou leurs réactions après coup restent trop peu naturel, trop en sang froid pour être crédible. Un film qui a le mérité d'être moins amorphe et lancinant que son premier film, le scénario est plus intéressant sur divers aspects, et les rebondissements sont plus étalés et font évoluer le récit de façon plus larges.
    Site : Selenie.fr
    Hotinhere
    Hotinhere

    578 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2023
    We need to talk about Benny !
    Un drame glaçant mais manquant de rythme sur la naissance du mal chez un ado déshumanisé, aliéné par le pouvoir des images. 2,75
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    The end of the fucking world si James allait jusqu’au bout.

    Le début de la continuité des films de Haneke continue d’aborder et de démontrer la force des images. Benny est un personnage élaboré, servi par une mise en scène sur-mesure et précise, et qui laisse place à l’analyse.

    Et le spectateur est aussi dépassé que Benny.

    Ce film c’est du Haneke dans toute sa splendeur. Il sait utiliser l´image, mais il sait aussi utiliser le son, comme il écrit, il dirige ses comédiens et monte son film.

    Les 30 dernières minutes sont un peu en dessous du reste, mais loin d’être inintéressantes.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Deuxième long-métrage de cinéma de Michael Haneke, après l’impressionnant Septième continent, Benny’s video raconte l’histoire d’un adolescent issu de la petite bourgeoisie autrichienne vivant dans une chambre où sont diffusées des vidéos en continu, qui va assassiner une jeune fille au pistolet d’abattage devant l’une de ses caméras. Réflexion sur le mal, la violence, l’affaissement moral de la société occidentale, le pouvoir des images, la culpabilité, le refoulement et la capacité à mettre sous le tapis les mauvaises actions, le film poursuit et développe les obsessions et le style du cinéaste autrichien, qui nous réserve plusieurs séquences particulièrement malaisantes. Remarquablement mis en scène, porté par de formidable acteurs, dont le jeune Arno Frisch, Benny’s video est un film visionnaire par bien des aspects, notamment dans sa description d’une société mue par la permanence d’une violence sous-jacente et un quotidien littéralement rongé par la présence des écrans.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Benny est un jeune garçon imprégné de la culture de l’image, pour qui le virtuel tient plus de place que le réel, et dont le rapport à ce réel passe par sa représentation : il voit ce qui se passe dans sa rue par un écran de télé qui retransmet l’image prise par sa caméra, alors qu’il suffirait de regarder par la fenêtre. Ce fonctionnement débouche sur une déconnexion d’avec la réalité, ou une distanciation d’avec elle, accompagnée d’une perte des valeurs. Et sur le fait divers horrible. Les parents de Benny, s’ils ont bien, eux, les pieds sur terre, vont adopter une attitude de dissimulation de la réalité non moins horrible, et en quelque sorte représentative d’une facette de l’Autriche. Le film est le produit d’un parti pris « intellectuel », l’image est laide, l’approche froide, clinique, comme si la caméra de Haneke, à l’instar de celle de Benny, créait une distance avec la réalité, mettant le spectateur est en perpétuelle situation d’inconfort.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    709 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Benny’s Video est une œuvre binaire, une œuvre qui prend le soin de doubler ses séquences vidéo, une œuvre qui mêle deux règles du jeu pour un portrait au vitriol d’une classe sociale intouchable. L’agonie du porc est répétée quatre fois, deux fois en vitesse normale, deux autres fois en vitesse réduite ; celle de la jeune fille venue rendre visite à Benny – aussi anonyme que le porc – est filmée puis montrée aux parents ; la stratégie de ces derniers, enfin, se voit transmise aux autorités. Ce faisant, Michael Haneke incarne la duplication de la réalité par la fiction, ou plutôt la transformation d’une réalité en fiction par le biais de la caméra et de sa mémoire la cassette, que l’on peut rembobiner, mettre en pause, accélérer. Filmer et se filmer confère aux images une puissance démiurgique et fantasmagorique, le réalisateur devenant à la fois le maître et le disciple de ce qu’il capte, dans une position instable, un je ne sais quoi qui s’exprime ici par la réponse « je ne sais pas ». Le cinéaste orchestre un jeu de massacre, un jeu lui aussi dédoublé dont chaque partie dispose de ses propres règles : il y a les règles de la bourgeoisie, rappelées par le père dans la salle de bain à son fils qui sort de chez le coiffeur ; il y a les règles de l’adolescence, qui équivalent à un dérèglement de tous les sens et une attirance pour la mort. En confondant les deux, Haneke attaque la bourgeoisie perçue comme conservatoire d’un puritanisme de surface sous lequel se cache en réalité une inhumanité froide et dégénérée – malgré les coups de soleil pris pendant les vacances en Égypte. Il y a toujours un fond musical pour accompagner la violence, ce qui n’est pas sans rappeler les pratiques nazies qui conjuguaient massacre et musique classique. Aussi l’adolescent oppose-t-il à ce monde dont il hérite et qu’il ne veut pas un miroir, c’est-à-dire sa caméra qui renvoie aux bourreaux l’image de leur crime et à leurs amis remplis de petits-fours celle de leur hypocrisie. Benny’s Video est une œuvre de révolte qui rejoue la lutte des classes de façon vertigineuse pour mieux penser la vidéo non plus tel un outil de propagande mais comme l’arme qui démasquera les coupables. Le cinéaste compose alors un personnage principal fascinant parce qu’insaisissable, perdu dans un appartement irradié de blanc entre le modèle familial et ses pulsions destructrices.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Haneke a tellement étourdi en s'attaquant au fait divers dans Le Septième Continent que Benny's Video pouvait être tout simplement tiré d'un autre, mais non : le réalisateur a construit le sien propre, ce qui explique peut-être pourquoi le personnage de Benny est obsédé par la vidéo.

    S'engouffrant dans les caméras de l'adolescent, le cinéaste bâtit un monde de vice suggéré, pas aussi puissant que dans son œuvre précitée (car un peu désassorti par ses aspects plus lumineux et optimistes). Cependant sa qualité est maintenue dans les hautes sphères du sous-entendu par un casting de nouveau incroyable. Son ambiance est la cousine chaste de déviances inavouables qu'elle fait presque pressentir.

    Quand Benny commet l'irréparable sans en mesurer la portée, on ne voit donc pas l'adolescent transformé en sociopathe par son obsession pour les écrans (protagoniste qui demeure aujourd'hui une légende urbaine vivace), mais un véritable monstre d'horreur psychologique reflétant parfaitement la crainte tenace qu'une telle personne puisse exister.

    À la lisière du minimalisme, un père trop maître de lui-même et une mère ultraprotectrice vont prendre sur eux le fardeau de son crime, et ce qui était horrible devient doucereusement philosophique : comment peuvent-ils, eux qui représentent l'Autriche pensante et éduquée, ne pas se dissoudre sous le choc et la honte de ce qu'a fait leur fils ?

    Alors, tout en réhaussant la lecture du film, un peu comme un éveil, vers un niveau où l'on est tout à coup conscient (un peu comme Benny) de ce que représente vraiment un crime, leurs décisions lavent l'ambiance malsaine mais deviennent en même temps les symboles d'une horreur plus sourde et profonde. Une horreur telle que l'adolescent ne la supportera pas et finira par se dénoncer, rompant le cercle vicieux au point de non-retour.

    En étant davantage familial que social, Benny's Video cristallise les peurs les moins secrètes des Autrichiens (car on s'en délecte chaque matin dans la rubrique des chiens écrasés) mais en retire une substance cauchemardesque qui s'étend sur plusieurs niveaux de conscience. Une œuvre très morale sous ses airs de film dérangeant tout juste bon pour les vidéo-clubs.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Acidus
    Acidus

    739 abonnés 3 725 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2020
    Avis mitigé sur ce "Benny's Video". Hanneke a trouvé un bon sujet et j'aime la manière froide qu'il a de le traiter, rendant plus violent l'impact de ses images. Pourtant, malgré quelques passages forts et mémorables, ce film souffre d'une extrême lenteur. A cela s'ajoute des scènes pas toujours utiles. Il en résulte un récit alourdi qui m'a le plus souvent ennuyé. Dommage mais un bon exercice pour son futur "Funny Games".
    dianalys76
    dianalys76

    25 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2019
    Un film coup de point, dérangeant et malsain, du grand Haneke ! Avant funky games et toujours une critique acerbe de la violence, l impact de films trashs sur les jeunes plus précisément ici, des acteurs excellents, une intrigue et la tension qui va crescendo et montent jusqu'à L'Insoutenable issue .
    Âmes sensibles s'abstenir !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    401 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2018
    Marrant ce petit parallèle avec Happy End concernant la violence presque banale des images par écrans interposés (bien qu'ici plus cru que sous-jacente) et du propos de l'insensibilité face à la mort dans ce qu'elle a de plus froide et palpable (cf: le dialogue entre Trintignant et la gamine dans HE). En dehors de ça j'en retire un film peut-être un poil trop mécanique, contrairement au sentiment de glauque absolu du Septième Continent et de l'ironie macabre de 71 fragments, mais le tout constitue une trilogie glaçante sur le quotidien apathique d'une Autriche brisée de l'intérieur.
    mx13
    mx13

    249 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2018
    Bon film d’Haneke assez prenant de temps à autres et visuellement particulier par ses plans de caméra. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
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