Avis sur Les Professionnels

Quel quatuor de professionnels chevronnès : Burt Lancaster, Lee Marvin, Robert Ryan et Woody Stroode s'engagent dans l'action pour dèlivrer une jeune femme enlevèe, incarnèe ici par la sublime Claudia Cardinale! Rien que ça, sans oublier l'excellent Jack Palance! Richard Brooks, auteur de l'argument et du scènario, prèsente ces hors-la-loi comme des hèros positifs! Les bons contre les mèchants! Mais alors, qui sont les bons dans "The Professionals" [...] Un western de très haute tenue qui se signale par une mise en scène brillante, efficace et passionnante avec la belle musique de Maurice Jarre! C'est admirablement tournè dans les paysages très rocailleux de la Vallèe de la Mort et de la Vallèe de Feu, avec des personnages vraiment unis qui ont tous quelque chose à dire! A la fin on sait pourquoi une femme vaut 100 000 dollars! A ne pas manquer...

Un western sans grand relief,aux dialogues plutôt creux et a l'histoire quasi inexistante.Puisque celle ci est étiré au maximum 1h56 et n'a pas grand chose a dire.C'est une série B qui n'a rien d'exceptionnelle qui roule dans les rails déjà tracés de bien d'autres westerns sans rien apporter de plus au genre.

Un casting en or pour une histoire bien trop linéaire qui peine à passionner (même si ça se réveille un peu vers la fin), malgré le professionnalisme des acteurs (Lancaster surtout), avec un twist final complètement téléphoné et plutôt bâclé. Ça occupe les yeux, c'est plein de bonnes intentions, il y a quelques propos pertinents mais ça n'a rien d'inoubliable et ce n'est pas un grand film.

La conquête de l'ouest est finie depuis longtemps et ces mercenaires ne sont que des reliques de ce passé. Des hommes qui n'ont plus de réels buts de vie, qui ont perdu tout idéal, ils errent dans un monde qui évolue trop vite pour eux. Le scénario est efficace même si le "twist" est décevant, en effet, le personnage Bill Dollworth/Lancaster émet de tels doutes que le doute n'est justement plus permis (vous suivez ?!). Richard Brooks signe un western idéalement placé entre classicisme de l'Âge d'Or et le renouveau crépusculaire de Leone et Peckinpah. Et en prime, a-t-on déjà vu un Jack Palance aussi romanesque ?!
Site : Selenie

(...) En cela, "Les professionnels" colle à un cahier des charges fort bien établi qui lui permet de s'assurer un bon rythme, de passer l'épreuve du temps et de continuer à être diffusé sur certaines chaînes spécialisées. Il y a donc les stars en premier lieu avec un casting de folie articulé autour de Burt Lancaster et de Lee Marvin qui s'attribuent chacun les deux rôles principaux, des compagnons d'armes aux caractères radicalement différents (les germes toujours bien présents du buddy movie actuel ou encore les antagonismes nourrissant une relation comme celle de Iron Man et Captain America). (...) On y retrouve déjà ce cocktail toujours aussi compliqué d'humour, de péripéties, d’exigence dans l'écriture de personnages, le tout emballé par un technicien compétent, un réalisateur qui est aussi un auteur et qui arrive à placer ses thèmes au sein d'une grosse machine, livrant par ailleurs un travail techniquement irréprochable (la photo est assurée par le légendaire Conrad Hall, un fidèle de Brooks récompensé d'un Oscar pour son travail sur "De sang-froid" et quelques effets de lumières mémorables). Il y a donc le casting de stars, propre à faire rêver le spectateur lambda mais le tout est au service d'une histoire bien construite, qui développe ses personnages avec savoir-faire, créant des points de conflits, aménageant ses rebondissements avec méticulosité et arrivant à faire exister chacun d'entre eux. L'histoire est menée tambour battant, les scènes d'action émaillent le récit et elles restent d'une belle lisibilité tout en restant bien rythmées et spectaculaires, le spectateur n'étant jamais perdu malgré la multiplicité des points de vue. (...) Un vrai bon film, plaisant et trépidant, un film populaire mais pas populiste, simple mais pas simplet à destination d'un public qui a envie de retrouver sa part d'enfant et d'aventurier. Du grand spectacle ! La critique complète ici

Très classique, pas vraiment passionnant à mon goût. Je trouve ce film très long et je trouve qu'il vieillit mal. Hormis les décors, la belle musique et la sublime Claudia Cardinale (qui n'a qu'un tout petit rôle) je n'ai pas trouvé de gros point fort à ce western.

Connu notamment pour ses adaptations de classiques littéraires, Rochard Brooks laissa une trace respectable dans l'univers du western. En témoigne "Les Professionnels", sorti en 1966, solide long-métrage et probablement sa meilleure production dans le genre. Le casting est tout d'abord exceptionnel, avec Burt Lancaster, Lee Marvin, Claudia Cardinale, sans oublier Jack Palance, parfait dans le rôle d'un chef mexicain. Un peu avant Sam Peckinpah, "Les Professionnels" est surtout notable au sens où il montre des hommes vieux et presque finis, ayant perdu leur idéal. Uniquement motivés par l'argent et peut-être les femmes, ils errent dans un monde où ils ne se reconnaissent plus. Il faut reconnaître à Broks, au-delà de sa mise en scène dynamique, d'avoir su comprendre et mettre en lumière ce tournant à l'oeuvre dans le western.

Bénéficiant d'un casting du genre à vous décrocher la mâchoire, ce western de Richard Brooks colle globalement à tous les standards du genre, s'amusant quelque peu du schéma convenu des mercenaires venant "secourir la demoiselle en détresse". Un peu déséquilibré (sur le quatuor des héros, tout le monde n'est pas mis sur le même plan), le film distille néanmoins des séquences à la dynamique variée, avec une mise en scène carrée et des interprètes à leur affaire, venant rattraper une fin prévisible.

En 1966, les westerns ne sont plus vraiment à la mode... ce qui n'empêche pas le réalisateur Richard Brooks d'ajouter un grand film à l'histoire du cinéma avec « Les professionnels ». Le scénario, ultra-classique mais intelligemment écrit, nous propose de suivre quatre aventuriers, tous spécialistes dans leur genre, engagés pour mener un raid brûlant en territoire Mexicain. Ces hommes, très différents les uns des autres, mais profondément soudés par une importante prime (offerte par un riche propriétaire terrien qui souhaite « récupérer » son épouse, enlevée par des renégats Mexicains) donnent le meilleur d'eux-même pour remplir leur contrat. Rien ne serait donc vraiment neuf sous le soleil du désert... si le casting n'était pas aussi impressionnant. En effet Burt Lancaster, Lee Marvin, Jack Palance, Robert Ryan... et la merveilleuse Claudia Cardinale (dont c'est le premier film made in US) sont à l'affiche, ce qui n'est quand même pas rien. Les paysage naturels, le rythme élevé, l'humour et les bons sentiments font le reste et inscrivent définitivement cet excellent film au Panthéon des meilleurs westerns de tous les temps. Culte !

LA CAPTIVE. Brooks sort la grosse équipe pour récupérer la Cardinale haute dignitaire des Mexicains. Du sang dans la poussière. Un héroïsme pour une soi disant bonne raison. La morale du bonheur éclipsé par la sauvageonne. Ce qui est essentiel est Cardinale.

Un peu déçu par ce film, la première partie de métrage est laborieuse et présente quelques longueurs, même si la galerie de personnages présentés est intéressante.

La deuxième partie du métrage est plus rythmée et prenante, les personnages gagnent en épaisseur et il y a un peu plus d'enjeux. Les paysages sont beaux. On pense à Sam Peckinpah et Sergio Leone, sans les fulgurances violentes du premier et la cruauté latine du second.
Ce western est agréable à visionner mais pour ma part, je lui préfère les westerns spaghetti de la même période, plus marquants.

J'ai vu un film... un western, plus exactement... et de très haute volée... quel plaisir de retrouver ce casting mythique... Que j'aime Lee Marvin, Burt Lancaster, Jack Palance... Des monstres sacrés d'une autre époque... On suit ces mercenaires dans une mission qui aurait pu être suicide et puis qui finalement ne l'est pas... car il y a de nombreux twists qui nous surprennent beaucoup... C'est un film drôle, parfois, humain, touchant et qui nous laisse espérer que l'amour dans le Wild Wild West n'est pas un vain mot. Certaines scènes nous laissent le souffle coupé... Et autre élément qui contribue au souffle qui se coupe : Claudia Cardinale... Quel sex-appeal... On est subjugué par son apparition. La mise en scène de Richard Brooks sait caresser ces acteurs dans le sens du poil... Ils rayonnent tous d'un charisme inouï...

Etonnant film que ces "Professionals" ! Son pitch est digne d'un film de commando des 60's, avec cette équipe de mercenaires chargée de sauver la femme d'un riche homme d'affaire, prisonnière de bandits/révolutionnaires mexicains. Et son traitement se rapproche du cinéma d'action des 80's, la séquence de l'infiltration du hacienda évoquant même "Predator" !
Sauf que l'on est bien dans un western. Efficace qui plus est, l'intrigue ne perdant pas de temps. Les enjeux sont posés rapidement, de même que nos 4 protagonistes gonflés, ayant chacun ses compétences et son caractère.
Le film repose beaucoup sur leurs interactions, les très bons dialogues aidant... et évidemment les acteurs qui les interprètent. Si Robert Ryan et Woody Strode sont un peu au second plan, Lee Marvin et Burt Lancaster se taillent la part du lion. La deuxième moitié fait ensuite émerger Claudia Cardinale, à la beauté et la détermination troublantes, ainsi que Jack Palance grimé en mexicain (!).
Avec en prime de magnifiques paysages rocailleux, et un scénario riche en péripéties. Mais ce qui ressort c'est surtout la finesse de l'écriture. Le film se veut nuancé et sombre. Dressant un portait amer de la révolution, dépeinte comme violente, nébuleuse, et finalement vaine... mais nécessaire pour des gens qui n'ont rien d'autre à quoi s'accrocher.
De même, les personnages sont très humains, chacun ayant ses motivations justifiées. Celle des "méchants" (le coeur) étant finalement plus louables que celles de nos "héros" (l'argent), ce qui est culotté !
Un beau film, prenant et intelligent.

Une belle découverte pour moi. Les professionnels est un film assez hybride, qui délaisse le western classique pour regarder le western spaghetti tout en semblant annoncer le film d’action moderne (l’attaque de l’hacienda est symbolique à ce niveau). C’est à la fois divertissant, sombre, avec des personnages complexes, macho et critiquant mine de rien le masculinisme. Bref c’est du très bon cinoche, avec des grands espaces, un sous texte sur le renoncement aux convictions pour l’argent, du spectacle et en prime une Claudia Cardinale rayonnante.

Durant la révolution mexicaine, quatre mercenaires sont engagés afin de retrouver la femme d'un industriel qui a été enlevée. Un western plaisant, au scénario efficace, emmené par un casting solide de pistoleros à la recherche de l'envoûtante Claudia Cardinale. Y a pire !