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    Le déjeuner sur l'herbe
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2024
    Le célèbre professeur Alexis (Paul Maurisse) a inventé et prône la fécondation artificielle. Il est un scientifique dont le rationnalisme fait peu de cas de la nature et des ses mystères.
    Précisément, contre ce matérialisme triomphant et menaçant, Jean Renoir décrit, dans un radieux coin de Provence, une nature riche, belle et sensuelle, une campagne où s'éveille le sentiment amoureux qui ne s'accommode pas de procréation artificielle...Et pour montrer dans quelle erreur se trouve le professeur Alexis, Renoir montre comment le déjeuner sur l'herbe, particulièrement guindé, spoiler: va dégénérer sous l'effet magique d'un simple air de flûte
    , comment , après un vent de folie -au propre comme au figuré- le distingué professeur, délaissant ses théorèmes, redécouvre la sensualité d'une jeune fille se baignant dans la rivière ou découvre le plaisir d'une sieste au pied d'un arbre.
    Cette comédie enjouée et burlesque, ironique et parfois libertine -ce couple de volontaires pour la fécondation articielle spoiler: chez qui les senteurs des sous-bois éveillent des envies orgiaques!-
    est un hommage, un hymne, faussement ingénus, au graces et sensations de la nature. Comment Alexis ne tomberait-il pas sous leur charme?
    Ce retour aux sources des plaisirs originels, dans un cadre enchanteur, est l'oeuvre d'une cinéaste facétieux et jeune.
    Paul Meurisse, élégant et primesautier, drôle, y fait une composition mémorable.
    François Huzar
    François Huzar

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2023
    Encore un film mal-aimé de Renoir. Il est vrai qu’il peut sembler futile et mal équilibré. Mais il distille un charme irrésistible, avec un Paul Meurisse merveilleux et une parabole sur le progrès et le rapport à la nature qui n’a pas vieilli mais est plus que jamais prophétique.
    Alain D.
    Alain D.

    585 abonnés 3 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2021
    Sur une musique de Joseph Kosma, Le Déjeuner Sur L'Herbe est un joli film en N&B et couleur, écrit et mis en scène par Jean Renoir en 1959. Le réalisateur, fils de l'illustre peintre impressionniste, nous offre une belle photographie, de superbes décors naturels aux cigales sous les oliviers de Provence.
    Après un début aux scènes délirantes tirant sur le burlesque, cette comédie aborde des sujets sérieux comme le progrès, l'écologie ou la Science. Outre la présence de la délicieuse et pétillante Catherine Rouvel dans le rôle de Nénette, le film nous livre également des dialogues châtiés dans la bouche de l'immense acteur qu'était Paul Meurisse.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Je suis triste ce soir.
    Motif : j'anime depuis déjà plusieurs années un ciné-club pour personnes "d'un certain âge" dans le foyer logement de ma commune.
    Ce mardi là, j'avais choisi "Le Déjeuner sur l'Herbe" de ce cher Jean RENOIR, fils d'Auguste et Aline.
    Aïe ! Les temps ont diablement changé, et ma mémoire m'a joué un mauvais tour ...
    Quelle déception !
    Scénario, thématique et situations simplistes à l'extrême, dialogues indigents, personnages caricaturaux, interprétation à la limite du ridicule (à l'exception de Paul Meurisse, Catherine Rouvel et Fernand Sardou qui assument sans démériter) !
    Et dire que, 50 ans plus tôt, j'avais aimé ce petit film du grand RENOIR ! ...
    Révision déchirante. Ni la première, ni la dernière sans doute.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Le pré générique nous offre interview et journal télévisés, introduit par Catherine Huet, d’une platitude consternante, les présentateurs s’attribuant la vedette (déjà !). « Le déjeuner sur l’herbe » commence fort et ne lâchera rien quant aux sciences et aux techniques qui en dérivent et les élites qui en profitent. Le professeur Alexis, apôtre d’un futur monde aseptisé, considère la passion comme une maladie infectieuse et propose de remplacer l’amour, la chère et le vin par l’insémination artificielle et le régime qui met en forme (c’est dégueulasse mais c’est bon pour vous). Il est entouré d’un groupe de scientifiques purs et durs (le monsieur plus du lot s’appelant paradoxalement Rousseau), desquels cherche à profiter le cousin avide, propriétaire d’usines chimiques et qui pense que tout peut s’acheter. Ces élites snobinardes torturent allégrement leurs épouses, privées de tout plaisir gustatif afin de tenir la ligne mannequin. Un déjeuner est organisé au bord de la rivière pour annoncer le mariage du « grand homme » avec la chef des girl-scouts, une allemande curieux mélange d’une bar à mine et du Kaiser. Oui mais voilà, le Dieu Pan va s’en mêler et de plus la vue de la pulpeuse Nénette (Catherine Rouvel) se baignant nue dans la rivière, alors… La magie de l’eau qui coule jalonne l’œuvre de Renoir. Ici elle permet à la belle naïade de devenir le catalyseur d’une révélation : la vie vaut mieux que la théorie et toutes les sciences du monde ne l’égaleront pas. Paul Meurisse joue à merveille ce professeur psycho rigide sur de son fait, et la plantureuse Catherine Rouvel lui donne la réplique avec grâce et naturel. Le reste du casting est épatant avec une mention pour Fernand Sardou représentant le bon sens paysan, mais consterné par un fils (Jean-Pierre Granval) qui atteint les sommets de la fainéantise, tout en traitant les autres de glandeurs. Le tout est illustré par des images que les impressionnistes n’auraient pas reniées, Jean Renoir rendant hommage à la peinture de son père, de Claude Monet et d’Edouard Manet (qui peignit « Le déjeuner sur l’herbe »). Cerise sur le gâteau, une fois n’est pas coutume, la musique de Kosma tombe juste. Ce très grand film laissera un goût amer, car le monde qui se défait sous nos yeux est malheureusement celui qui a triomphé dans la vraie vie. Aseptisé, calibré et unidimensionnel, réduisant l’être humain à la fonction de consommateur, l’orientation à but lucratif étant justifiée par la science. Et Renoir de rejoindre Tati quant au regard ironique qu’il porte sur un progrès illusoire. L’avenir n’est pas écrit et le pire ne durera peut être pas. Le Dieu Pan peut-être...
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    Film de 1959 où la couleur de la nature provençale contraste avec le noir et blanc de la télévision de la séquence d’ouverture. Etienne Alexis (Paul Meurisse), un savant coincé voulant propager la fécondation artificielle à l’espèce humaine change de vision en rencontrant une jeunette.
    Les passages naturalistes avec l’accent provençal reconstitué sont un peu pénibles.
    Le cousin d’Etienne Alexis industriel de la chimie attend de son élection comme président de l’Europe pour profiter de la généralisation de la fécondation artificielle.
    Critique de la science sans conscience, des intérêts d’argent derrière les promesses d’amélioration de l’espèce, ce film de 1959 paraît prophétique.
    Les oliviers noueux de la maison du père de Jean Renoir, Auguste Renoir et certaines images qui ressemblent à des tableaux font le lien entre le père peintre et le fils réalisateur.
    Le film contient aussi une critique implicite de la construction européenne fondée sur le rapprochement franco-allemand symbolisé par le mariage du professeur Alexis avec sa cousine allemande.
    Hymne à l’amour et à la Nature d’un réalisateur de 65 ans, méfiant face au progrès scientifique sur les traces de son père.
    Alvin LeFaiseur
    Alvin LeFaiseur

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Une comédie déjantée de Jean Renoir parfaitement réussie. Drôlatique jusqu'à l'absurde. Mais pas que... Quand le tourbillon irrationnel, imprévu et non maîtrisable de l'amour vous tombe dessus, met tout en vous et autour de vous sens dessus dessous, il arrive ce qui arrive !
    Paul Meurisse extraordinaire, entre M. Hulot et Buster Keaton, clown blanc (réellement) qui commence à vivre.
    La rétrospective Renoir à la Cinémathèque tient ses promesses !
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Bâclé, mal joué même par Meurice c'est dire, scénario sans queue ni tête, dialogues ridicules avec des gags niveau fin de repas de noces, mal filmé, musique lourdingue qui se veut franchouillarde de Kosma rarement aussi mal inspiré, ce film est une plaie à regarder. Si je ne m'étais pas promis d'en parler ici je n'aurais pas été jusqu'à la fin qui elle-même est un désastre à elle seule. Renoir était dans une mauvaise passe, tous ses films de cette période sont ratés. Son talent dépendait tellement du moment, des rencontres, du sujet que ce personnage sympathique désarçonne en permanence. On se prend à rêver revoir le sublime Une Partie de Campagne (1936) !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    Film plein de fraîcheur, qui laissera dubitatif les critiques aigres du cinéma français mais qui ravira les amoureux du cinéma, ne se prennant ni pour des critiques ni pour des spécialistes d'un art qui ne se laisse pas limitée par des mots. Ce n'est pas le meilleur film du monde, mais il retrouve un élan cinématographique simple et libre.
    Stéphane L.
    Stéphane L.

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Un film d'une actualité étonnante. Un très bon Renoir, proche de Tati dans la réalisation de ce film. On retrouve son grand humanisme, son rejet de la grande bourgeoisie qui est, cette fois, rachetée par la découverte de la Nature et le bonheur vraie qu'elle procure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    Qu'est ce qu'écrire une critique cinématographique? Sans en savoir grand chose, ces trois fois rien, ici même, de la pratique littéraire pourraient suffire à ouvrir de larges portes sur ces perspectives nouvelles : quelques panoramiques de la conscience abstraite ou l'une de ces visions lucides de la transformation évolue dans de si belles transmutations de la rêverie éveillée.
    Autour du film, tout a été déjà écrit, des formulations justes et concises contiennent le propos dans ses dimensions visibles. Ce qui est donné sur l'écran a largement été recensé : fable poétique rousseauiste, critique d'un développement scientifique aveugle, catégories usuelles de la sémiologie (culture versus nature, classes populaires versus élite ...), volupté explicite, et tous les linéaires de la narratologie (bien que le début puisse encore laisser perplexe certains doctes propos). L'appareillage technique minutieusement étiqueté a été disséqué : approches comportementales, gros plan, montage parallèle, lumière, couleurs et jusqu'aux effets sonores ; malgré tout, toutes ces traces sentent encore la sueur du lit conjugal.
    Cette "référence au tableau homonyme de Manet qui mêle, tout comme le film, nature, sexualité et intellectualisme" a pourtant bien enfanté autre chose dans la simple nature de l'esprit et en une seule séance! On ne parlait pourtant que de ça! L'insémination artificielle, la possibilité d'une procréation artificielle dont les dignes et moraux admirateurs des premières heures ont fait les frais : véritable calculatrice, traducteur latin-grec automatisé, l'enfant prodige se révèle presque plus froid qu'un programme de réseau social.
    Pourquoi alors ne pas franchir le pont? Montrer ce qui se passe derrière l'écran, au-delà du paysage de fiction, au beau milieu de la chose, centre éponyme luminescent. À l'époque cybernétique et des développements fugaces des langages objets, nous sommes bien à peu de pas d'une écriture complète de l'arborescence, de la raison artificielle, simple programme compilé capable de mettre bas des tonnes de divertissements et bientôt grand manitou de la culture de masse par des quintuplés de séries télévisées qui seront, sans nul doute, à la hauteur de son savoir canonique.
    Et comment ne pas craindre (L'auriez-vous déjà vu?) les nouveaux films de Maryline Monroe dans son avatar restitué, plus vrai que virtuel, pour des aventures dignes des années folles où soulevant sa jupe au-dessus d'un cratère lunatique, elle lance sa flatulence chou devant un Armstrong hilare.
    Mais que le vent souffle enfin dans les campagnes cinématographiques, que les premiers théâtres antiques, temples de l'amour murmurent à l'oreille de tous, que les satyres dionysiaques brassent les sucs vitaux, que seulement l'ivresse et la transe mystique résonnent en son sein dansant à l'aube d'une humanité nouvelle, qu'alors nymphettes virevoltent dans l'air du temps et s'escarmouchent libidineuses, que l'homme puisse alors voir et c'est déjà l’étreinte naturelle, les gémissements d'une âme qui chamboule tout dans une projection qui n'en finit pas. Elle paraît nue, ondulante et plongée dans la source, pour d'ores et déjà osciller en ce long baiser fébrile des nouveaux enchantements. Le royaume des yeux se mire dans l'osmose de ces langues entremêlées, vertige poétique qui, au bord du néant de la contemplation, laisse encore à l'œuvre l'autonomie de la vie spirituelle.
    Et c'est bien plus encore! La vision de l'artifice cinématographique dans la quotidienneté humaine, le transformable et le malléable, la souplesse d'un système qui autorise certaines de ces caresses de l'âme. Qu'elle paraisse seulement! Voir ses lumineux trajets dardés en de sinueux chemins pittoresques. On la voit bien alors la délicieuse nature. L'enfant paraît et ce sera une œuvre d'art, complémentarité singulière de ce qui tend l'un vers l'autre, fusion de la culture et de la nature, hybride enchanté dans un nouvel éden.

    David.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2012
    Véritable ode à la sensualité, «Le Déjeuner sur l'Herbe», s'il n'est pas l'un des meilleurs films de Jean Renoir, n'en demeure pas moins tout à fait digne d'intérêt. Comédie légère (en apparence) et satyrique, théâtrale dans sa construction narrative (ce n'est pas un hasard s'il est souvent fait référence à l'Antiquité), c'est un long métrage qui aborde des sujets modernes pour l'époque tout en ayant recours à une esthétique au fond très traditionnelle. On pourrait dire de ce film qu'il a les défauts de ses qualités : le jeu des acteurs est rigide, la mise en scène sobre, l'humour un peu ringard, la réflexion (faussement) caricaturale, les couleurs sont très « hollywoodiennes », bref l'ensemble a vieilli. Pourtant Paul Meurisse est une fois de plus excellent, les prises de vues sont sublimes (Renoir voulait réaliser une suite de tableaux, c'est chose faite), la photographie éclatante, la comédie s'avère intelligente et très rafraichissante... Il faut se laisser porter par l'ambiance voluptueuse, la simplicité et la beauté des sentiments ou des images, laisser de côté tout cynisme pour apprécier pleinement l'un des derniers films du cinéaste français. Fond et forme semblent indissociables dans cet éloge des sens, tant les préoccupations des personnages, cette opposition entre nature et culture, entre science et sérénité, fait écho à cette peinture d'êtres perdus dans un milieu qui leur est étranger, alors qu'y vivaient leurs ancêtres. «Le Déjeune sur l'Herbe» c'est aussi la nostalgie du paradis perdu, d'un bonheur semble-t-il incompatible avec la notion de modernité, ou du moins du progrès tel qu'il s'est réalisé dans les faits. A ce titre le scénario réserve quelques moments très drôles, où cet antagonisme se voit illustré avec humour et malice. Le second (voire le 3e) degré de Jean Renoir a laissé de marbre la critique et le public de l'époque, pour ma part il m'a conquis : un navet de cette qualité, difficile de ne pas chercher à le défendre! À voir sans hésiter! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 septembre 2011
    Très amusant du début à la fin : une satire de Jean Renoir de qualité !
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2011
    Après le quelconque Elena et les hommes et le catastrophique Testament du docteur Cordelier, Renoir se reprend un peu avec ce film dont le titre renvoie directement à ses racines familiales et culturelles. Reprenant l’essentiel de ses obsessions de la fin de sa carrière, il concocte un début au second degré où la télévision tient un grand rôle en exposant des thèses sur la Science, censée être toute puissante et porteuse de tous les espoirs à cette époque-là. Les certitudes du professeur (subtilement incarné par Paul Meurisse), partisan de l’insémination artificielle et de l’abolition des sentiments, vont brutalement s’effondrer devant les charmes de Catherine Rouvel et les caprices d’un mistral décapant déclenché par une espèce de Dieu Pan local (avec bouc et flûte !). C’est léger, moins bavard que les deux précédents films et surtout, la recherche sur les couleurs et les formes pour essayer de trouver un rendu cinématographique de l’impressionnisme est méritoire, même si elle ne me convainc pas tout à fait.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    751 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2011
    Que Jean Renoir ait été un passionné pour la peinture, cela se ressent clairement à la vision de ce long métrage. En effet, le metteur en scène français nous offre quelques plans de grande beauté, car tout droit sorti des plus beau tableaux de l'impressionnisme, on pense beaucoup à celles d'Auguste Renoir d'ailleurs. Notons, également que le titre du film est bien évidemment une allusion au fameux tableau d'Edouard Manet. Mais il faut avouer que la superbe photographie de Georges Leclerc y ait évidemment pour quelque chose, pour ce film qui est également une belle déclaration d'amour à la nature.
    Au niveau du casting, on a pas non plus à faire la fine bouche, car Paul Meurisse est excellent dans le rôle d'un professeur partisan de la fécondité artificielle, mais qui deviendra par la suite bien obnubilé par la beauté et le charme d'une Catherine Rouvel hyper attachante à travers son personnage, Nénette.
    De plus, nous avons le droit à un récit ( qui inclus une belle histoire d'amour ) vraiment bien appréciable, à une partition musicale très mélodieuse de la part de Joseph Kosma et à quelques séquences bien enthousiasmantes - notamment celle de la fameuse tempête.
    On est donc pas devant une oeuvre mineur de Jean Renoir, bien au contraire, ce qui fait qu'il se doit d'être rapidement (re)découvert.
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