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mistermyster
56 abonnés
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4,5
Publiée le 16 avril 2024
Un film qui a bercé notre enfance, avec cette aventure délocalisé en Floride, à travers les Everglades, et les indiens belliqueux, et pour une fois assez fort pour faire prendre la fuite aux soldats. Ce qu'il faut en retenir, à part les paysages somptueux, tourné quasiment en décor naturelle, les couleurs de cette nature si belle et pourtant, pour notre troupe de soldat si austère, ce qu'il faut en retenir donc, c'est le rythme que Walsh donne à son film, les soldats sont toujours en action, aucun temps d'arrêt, le mouvement, que ce soit celui de la caméra, celui des hommes, des animaux, il n'y a que très peu de scènes statiques, et cela nous emporte au delà de notre confortable siège pour nous transporter dans la chaleur moite de la Floride. Ce qu'il faut en retenir, c'est comment Walsh filme la présentation du personnage qu'interprète Cooper, comment il nous apparait à l'écran, c'est déjà du grand art, c'est Indiana Jones avant l'heure et l'aventure peut commencer. Certes, c'est un remake à peine déguisé de Aventures en Birmanie du même Walsh, mais ici, on a la romance qui s'installe, avec le fringant Cooper toujours séducteur, le sourire en coin, et l'œil aux aguets, heureusement cette bluette ne nous distrait pas de l'aventure, la vrai, celle qui nous fait aimer ce cinéma à jamais perdu. Retrouvez d'autres critiques et analyses de films classiques sur ma chaine Youtube: On se fait 1 toile.
Plus un bon film d'aventure qu'un western, "Distant drums" de Raoul Walsh a pour atouts de magnifiques paysages exotiques, un bon Gary Cooper et des tambours entêtants qui entretiennent le suspense. L'attaque du fort au début du film est plutôt réussie et le combat final entre le chef des Seminoles et le Capitaine Wyatt bien filmé. Entre les 2, on assiste à une traque dans les Everglades plus ou moins efficace, avec, pour l'anecdote, la toute première apparition du fameux "cri de Wilhelm" (lors de l'attaque d'un soldat par un crocodile). Au final et malgré la présence des Indiens, on est donc loin du Far West, de ses cowboys et de ses chevaux, mais l'ensemble se laisse regarder avec plaisir.
« Les Aventures du capitaine Wyatt » est le genre de film d’aventure qui m’a certainement fait rêver quand j’étais enfant. J’avoue que 50 ans plus tard, le charme opère moins. L’originalité de ce pré-western est de se dérouler en 1840 dans les Everglades (la Floride) aux tout premiers temps de la conquête de l’Ouest. Beaucoup de rythme, mais un certain nombre d’incohérences ou de raccourcis pour conserver une forme d’unité de temps. Gary Cooper en impose avec sa haute stature et sa détermination légendaire. Face à lui, la séduisante Mari Aldon. Rien de nous est épargné, musique envahissante, images animalières, serpents, alligators, crocodiles… ; à la moitié du film, je demandais si apparaitraient les sables mouvants. Les Indiens Séminoles sont assez impressionnants, et leurs habits chatoyants sont parmi les plus élégants des peuples amérindiens. On a le droit également à ce genre de phrase définitive : « on a assez reculé devant ces macaques ! » dixit le capitaine Wyatt. De l’action, du rythme, une romance, des bons sentiments, mais un film peu trop daté à mon goût. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Même en mettant de côté les aspects techniques liés à son grand âge (éclairages et autres), ça manque de rythme et on finit par s'ennuyer. Je passe sur le fait que dans le fort, en pleine nuit, les méchants ne voient pas à deux mètres alors que les gentils (Wyatt) peuvent se faire des signes à au moins 100 m... Les armes de tous sont à munitions illimitées et Wyatt n'a pas besoin de viser pour tuer un serpent sans tuer le lieutenant situé à 30 cm... Bref, même pour 1951, on a vu bien mieux.
Le film d'aventure, du sous-genre film de jungle, qui est parfait. Tout va très vite. Trouver des contrebandiers. Échapper aux Séminoles dans les Everglades. Traverser les marais de Floride. Des rebondissements réguliers. Une petite intrigue sentimentale, très bien écrite et plutôt subtile. La voix off n'est pas très subtile par contre, et met de suite le personnage de Gary Cooper sur un piédestal; le procédé date le film brutalement. Mais tout le reste est impressionnant et se laisse regarder avec alacrité. La jungle est très présente: beaucoup de décors naturels. Les plans rapprochés sont faits en studio avec des transparences, mais ne nuisent pas à l'ensemble. Les Séminoles sont impressionnants: maquillages et tenues. Peut-être un peu trop sauvages et pas assez décrits, ou présentés autrement que comme des guerriers. La dynamique du scénario est clairement du côté de Gary Cooper et sa troupe de soldats. Malgré les quelques éléments qui rendent le film vieillot (musique trop présente, voix off ridicule sur le personnage de Wyatt), il dégage une énergie et une tension permanente qui le rend palpitant. Un bon film d'aventure donc.
« Western » atypique, car se déroulant en Floride dans les marais. Gary Cooper est comme toujours excellent. Je crois même que c'est la première fois que je le vois en couleur, ça fait bizarre :-).
On peut dire qu'il a eu une carrière prolifique, en une trentaine d'années il a figuré dans un grand nombre de films, dont beaucoup de premier plan. Et à 50 ans, il est toujours capable de jouer le premier rôle.
Par contre le long métrage, s'il est très correct, n'est pas un sommet du genre ni de la filmographie de Walsh. C'est un pur film d'action, avec un suspense maintenu tout du long, mais sans grande originalité, souvent prévisible, et avec des personnages pas assez développés à mon goût. Mais ça reste un film plaisant.
Un western d'aventures en nature hostile qui aborde la guerre contre les Seminoles avec Gary Cooper en héros solitaire et Raoul Walsh à la réal. Plutôt divertissant mais le film a beaucoup vieilli.
" les aventures du capitaine Wyatt" est un film de raoul Walsh, particulièrement réussi. Le film se déroule en 1840, durant la seconde guerre de Floride, contre les membres de la tribu des Seminoles qui n acceptaient pas de quitter leur territoire, pour se déplacer de l autre côté du Mississippi comme le prévoyait un traité. Peu connu sous nos latitudes, cet événement eu son importance, puisque cette guerre est considérée comme une des plus coûteuses de l histoire des guerres indiennes. Gary Cooper est comme toujours excellent et interprète ici le rôle d un soldat veuf d une princesse de la tribu des Creeks. Il n y a pas de temps morts et le film a le charme des grandes épopées hollywoodiennes. Raoul Walsh est un réalisateur célèbre, qui n a toutefois pas la réputation qu"on certains réalisateurs nord américains, auprès de la critique professionnelle. C est pourtant un grand réalisateur qui mérite d'être redécouvert. Ce film est par exemple une bonne porte d entrée dans sa filmographie. Les amateurs de cinéma classique ne laisseront pas passer ce film.
Même si c’est rare, il arrive que des réalisateurs offrent des remakes de leurs propres films (Alfred Hitchcock et ses deux versions de L’Homme qui en savait trop ou Howard Hawks qui offre une relecture de Rio Bravo à travers El Dorado et Rio Lobo par exemple). Les Aventures du capitaine Wyatt appartient à cette catégorie puisqu’il est une version western d’Aventures en Birmanie du même Raoul Walsh. Si le film possède une certaine reconnaissance parmi les fans du genre, le spectateur d’aujourd’hui peut estimer que, malgré une très belle photographie, le film est un western un peu trop classique, trop bavard et possède trop de clichés de cette époque sur les amérindiensspoiler: (même si la fin révèle une plus grande ouverture d’esprit que l’on pourrait croire) pour le convaincre totalement. Il reste une œuvre assez représentative du genre à cette époque sans faire partie des meilleurs œuvres de ce type ou même de son réalisateur (on pourra lui préférer L’Enfer est à lui par exemple).
La vraie originalité de ce western réside dans ses décors paradisiaques rarement vus dans l'histoire des films de cow-boy. Évidemment on peut pas rester sur la plage à se dorer la pilule et il faut bien crapahuter 2 heures dans les marécages des Everglades pour pouvoir enfin gouter aux mojitos de miss Beckett & au repos du guerrier . Le film est connu pour le 1er cri dit "wilhem" du cinéma, bruit qui a connu une fortune colossale chez les truqueurs son par la suite . Du cinéma virtuose avec le grand Gary & de l'exotisme : what else ?
Avec l'âge , je dois devenir un vieux con rétrograde et cela va ne pas s'arranger mais je pense que l'excès de l'usage du numérique fait souvent basculer le cinéma actuel dans une esthétique impersonnelle et presque pompier ( avec ses scènes de bataille puissances XXl …) J'ai pu le constater tout dernièrement avec Exodus:kings et gods par comparaison avec les dix commandements. Pourquoi ce petit aparté? Tout simplement parce qu'avec les moyens de bord de l'époque, Raoul walsh nous livre un film à l' esthétique épurée à l'opposé des boursouflures de certains blockbusters actuels ( comme si l'économie de moyens amenait à être plus créatif ) Tout est simple dans ce film, l'histoire, les dialogues , les scènes d'action réalisés avec un minimum de plans éliminant tout superflu et je trouve le film d'une beauté plastique remarquable qu'il s'agisse de la glissade des canots dans la faune des Averglades,, l'avancée des séminoles aux costumes bariolés progressant en rangs de gauche à droite au son des tambours , le duel subaquatique, la fuite dans les marais embrasés par les feux et j'en passe, tout cela baigné dans des teintes magnifiques propres au technicolor . Du vrai cinoche relevant plus des séries B que des blockbusters mais qui avec le minimum d’effets spéciaux et de moyens arrive à créer des scènes marquantes par le seul effet de sa mise en scène et non par la surabondance de technologie
Pas un grand Raoul Walsh ni Gary Cooper mais si on se replace en 1951 c'est plutôt un western film d'aventures. Par ailleurs assez original car il se place aux Everglades donc avec alligator et flamands roses notamment. L'actrice principale n'a aucun charisme mais heureusement l'histoire d'amour est faiblement traitée. A noter que le blu ray sorti en 2018 est d'une très bonne qualité.
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3,5
Publiée le 9 septembre 2018
Crocodiles, flamants roses et tombeaux lègendaires! Bienvenue dans "Distant Drums", rèalisè par Raoul Walsh en 1951! Ce classique de la Warner a ètè tournè au coeur des Everglades en Floride, à Silver Springs et au Monument National de Castillo de San Marcos, grâce à la courtoisie du National Park Service et du dèpartement de l'intèrieur des Etats-Unis! Les paysages que nous traversons en compagnie de Gary Cooper, Mari Aldon (qui rêve de Savannah), Richard Webb et Arthur Hunnicutt sont splendides! Soldat, homme des marècages, grand seigneur, infatigable...Gary Cooper trouve un rôle qui lui sied à merveille! Deux cents kilomètres de marècages infestès de crocodiles attendent le Capitaine Wyatt et ses hommes! ils n'ont pas le choix, il faut aller de l'avant! Et les reptiles là-bas, quand ils mordent, on n'en rèchappe jamais! Le beau Gary pointe donc vers le Sud, en bordèe des marèes! Une chance sur mille pour s'en sortir vivant! il est bien èvident que s'il èchappe à un massacre des Indiens Sèminoles, une mort certaine l'attendra, lui et ses hommes, dans cette hostile et maudite jungle! Mais avec le beau Gary Cooper, vous ne craignez absolument rien! Très estimable...
Superbe film d'aventures ("eastern") réalisé par le grand Raoul Walsh, magnifique album aux couleurs quelque peu délavées, tournées dans les (alors) sauvages Everglades, "Distant drums" reste un film profondément original dans la production de l'époque, situant son intrigue dans les marécages de Floride, où crocodiles et serpents règnent en maîtres. Gary Cooper apporte au récit son flegme olympien et sa formidable présence, en homme sage et viril.
Disposant d'une histoire qui se rapproche beaucoup de celle de Aventure en Birmanie du même réalisateur, les aventures du capitaine Wyatt est un western particulièrement réussi. La réalisation de Raoul Walsh propose un certain panache, Gary Cooper trouve ici un rôle à la mesure de son immense talent et il y a pas mal de rebondissements tout au long de l'intrigue. Ajouter à cela la présence d'une très belle photographie et de la belle Mari Aldon et l'on obtient un grand western.