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Un visiteur
2,5
Publiée le 30 janvier 2014
Raoul Walsh a réalisé plus de cent films entre les années 1910 et les années soixante, touchant à plusieurs genres : aventure, comédie, drame, guerre, policier etc. et surtout … western, genre où il excelle avec des chefs-d'œuvre tels La charge de la 8ème brigade, La Charge fantastique, La fille du désert ou La vallée de la peur. Toutefois, sa filmographie est inégale, la preuve en est avec "Les aventures du capitaine Wyatt". Ce Wyatt, précurseur des Indiana Jones, mais en nettement moins bien, ne m'a pas vraiment séduit. L'histoire est intéressante car basée sur des faits réels méconnus : les guerres séminoles en Floride '1835-1842). Quelques scènes ressortent du lot comme l'attaque du fort ou le combat final sous l'eau entre le capitaine Wyatt et le chef indien, mais en dehors de cela, le film est très classique et est à ranger dans les films d'aventures moyens, voire secondaires. Des séquences animalières viennent entrecouper parfois le scénario, donnant le ton d'une nature sauvage et dangereuse. C'est l'un des rares attraits de ce film où Gary Cooper endosse la peau d'un aventurier taciturne dans un canevas sans passion. Les combats sont quelconques et l'ensemble est assez ennuyeux. On est loin, très loin des meilleurs films de Walsh ou de Cooper.
Que de mouvements, que de mise en scène et quelle leçon de cinéma! Sur le plan esthétique, c’est le plus virtuose de tous les Walsh car tout est éliminé au profit de l’action. Les rares moments de calme, bien nécessaires sont en plus empreints de sagesse car il n’est pas question de quelque vengeance qui soit mais juste de la nécessité de terminer au plus vite une guerre. Les considérations philosophiques sur cette guerre étant soigneusement évitées ; les choses sont prises où elles en sont. Pour y trouver les ingrédients habituels des films d’aventures (amour, amitié, intrigues, émotions sentimentales) il faut chercher ailleurs. C’est d’ailleurs ce qui m’avait fait mal juger ce film lors de ma première vision car j’étais encore sous le charme de ‘’L’esclave libre’’ et je pensais y retrouver son ambiance. Inutile d’ajouter combien Gary Cooper y est grand bien qu’il ne joue en aucun cas le rôle d’un héros au sens reconnu du mot et qu'en plus sa morale est quasiment christique.
On est loin des meilleurs films de Raoul Walsh, d'Aventures en Birmanie dont il est un remake ou de son chef-d'oeuvre "les Fantastiques années 20" qui inspira tant de réalisateurs... Toutefois ces Aventures du capitaine Wyatt se laissent regarder sans peine, notamment grâce à la conviction d'un Gary Cooper toujours aussi incisif.
Prenant exactement le même canevas que un de ses précédents films le très brillant "Aventures en Birmanie" et le transposant de la Seconde Guerre Mondiale aux guerres contre les Séminoles, Raoul Walsh réalise un film très largement moins réussi. Alors que paradoxalement "Aventures en Birmanie" durait près de quarante minutes de plus, "Les Aventures du Capitaine Wyatt" apparaît comme beaucoup plus long à cause d'un rythme un peu languissant. De plus, contrairement par exemple à "La Charge fantastique" le film est très manichéen envers les indiens. Ajoutons à cela un technicolor délavé, qui donne l'impression que la pellicule est passée dans une machine à laver, et un Gary Cooper bizarrement très effacé alors qu'il joue le rôle d'un meneur d'homme. On est loin d'Errol Flynn dans "Aventures en Birmanie" tellement charismatique qu'on le suivrait jusqu'au bout du Monde. Reste le tournage en extérieurs dans les Éverglades, bien que gâché par des plans de transparence hideux, et quelques belles scènes notamment l'attaque du fort. Mais il n'empêche ce film est une très grosse déception.
C'est la troisième fois que je vois ces Aventures du Capitaine Wyatt et que je regrette le modèle, le magnifique Aventure en Birmanie. On pourait qualifier ce film d'unique western tropical de l'histoire du cinéma, avec peut-être La Forêt Interdite de Nicolas Ray. Les copies du film qui circulent sont très médiocres, à moins que ce ne soit la photographie originale. Le technicolor est passablement délavé souvent saturé, et une fois encore, Walsh, n'hésite pas à utiliser maladroitement, des transparences ou des plans de faune en 16 mm. Mais le principale reproche que l'on peut faire au film, c'est son tempo, trop rapide, et son rythme baclé - Walsh n'est définitivement pas fordien. Il n'atteind pas dans l'enchaînement des actions, la dimension cosmique de Capitaine sans peur, ou un autre de ses grand films d'aventure. Cooper monolitique, réalise une contre-performance inhabituel desservit cette fois, par sa démarche chaloupé. Personne ne peut croire qu'il tue en combat loyal le chef très affûté des Séminoles, lors d'une séquence sous-marine qui aura longtemps marqué mon enfance. Déception, pas tout à fait, car on peut aprécier les Everglades, et le buste en 3D de Virginia Mayo...
Je ne sais pas si on peux appeler ce film un Western car l'action se passe en Amazonie au milieu des crocodiles et des serpents loin des standards du genre qui se passe naturellement dans un désert mais ce long métrage est dans sa globalité spectaculairement plaisant !!! C'est le premier film que je vois du cinéaste Raoul Walsh qui était un grand metteur en scène d'aprés ce que je lis sur Allociné et meme si le film a un peu vieillit, l'intrigue et les batailles sont assez passionnantes. Une armée commandé par la capitaine Wyatt, mi Américain mi Apache, est envoyé pour mission vert un fort qui fait de la contrebande d'armes. Mission réussit?? Pas tout à fait car les soldats et quelques rescapés sont poursuivies à la trace par un trés grand nombre d'Indiens qui ne leur facilitent pas la tache. Un film peut etre méconnu mais à regarder en famille. Gary Cooper assure dans la peau du capitaine Wyatt avec une classe et une présence réputé à sa légende et les seconds roles, dont la belle Mari Aldon, est excellent aussi.
Remake déguisé en western de "Aventures en Birmanie", "Distant Drums" réussit à maintenir sa propre personnalité et sa propre autonomie pour se détacher du film d'origine dans le cadre d'un genre typiquement américain. Raoul Walsh décide de développer une histoire qu'il a déjà raconté en amenant une nouvelle réflexion sur l'homme en état de conflit, tout en soignant une mise en scène inventive et alerte. C'est un film superbe, méconnu encore aujourd'hui, parfaitement maîtrisé et interprété, notamment par Gary Cooper, immense comme d'habitude. Indispensable.
Raoul Walsh à la caméra et Gary Cooper incarnant le héros devaient donner un grand film. Peut-être qu'à son époque c'était un magnifique film mais de nos jours malheureusement Les Aventures du capitaine Wyatt ont mal vieilli. Peu palpitant, voir un peu ennuyeux ; seuls les nostalgiques regarderont ce film avec plaisir.