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Pascal Olivier
5 abonnés
42 critiques
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2,0
Publiée le 29 juillet 2024
Un casting 4 étoiles et une bonne photographie ne suffisent pas à faire un bon film. Le récit tourne à vide et on s’ennuie gentiment… Dommage l’idée de base était bonne pourtant…
Un film noir stylisé où le personnage d'une femme mystérieuse, habituée aux cercles de jeu, est mis en scène avec force par Masahiro Shinoda. Telle une apparition dans un monde exclusivement masculin, Saeko se lie avec un yakuza sur le retour, figure hiératique magnifiquement dépeinte, grand frère du "Samouraï" qu'incarnera Delon quelques années plus tard. Le jeu entre ces deux parias est particulièrement intéressant, leur attirance mutuelle suggérant des effusions que le cinéaste ne montre jamais. A découvrir.
La forme m'a davantage interpellé que le fond que j'ai trouvé foncièrement ennuyeux. C'est répétitif, lent voire monotone. Les images et la musique contrastent avec un récit somme toute banal quand on le compare à la fine fleur des films français de gangster avec Lino Ventura et Gabin par exemple. On me dira que la comparaison va un peu loin. Mais le style Kitano est plus mordant et captivant.
La sortie en salle de cet inédit ( 1964) de M.Shinoda ( considéré comme un des fleurons de sa filmographie), cinéaste appartenant nouvelle vague japonaise dont la portée de la filmographie le classe en occident, derrière ses deux figures tutélaires ( Imamura et Oshima).
" Fleur pâle " permet d'apprécier le sens esthétique et le talent de la mise en scène de Shinoda.
Si le scénario est plutôt maigre en rebondissements- sans doute un peu trop ( un tueur d'un clan de Yakuza tombe amoureux d'une fille du milieu), il faut admettre qu'au final le résultat est convaincant.
Dépourvu de partition musicale, on se laisse bercer par la torpeur hypnotique des ambiances de salles de jeux, des jeux de regard et des gros plans servis par le grand format noir et blanc.
Il s'agit finalement d'un vrai-faux polar, ( les aficionados des films de gangsters de Takeshi Kitano, ne trouveront pas, ici, les scènes de bagarres et de règlements de compte des films de Yakuza) ou le héros traîne sa mélancolie, sa désespérance à la recherche d'un bonheur qui lui échappe, mais qu'il connaîtra brièvement.
Si l'acteur masculin principal se caractérise par un remarquable charisme, le choix de l'actrice principale, ( la fameuse " fleur pâle " du titre) n'est ( à mes yeux), malheureusement, pas aussi pertinent.
Une femme fatale peut révolutionner le cinéma japonais. C’est l’idée de Masahiro Shinoda qui en 1964 imagine cette créature venue de nulle part franchir les codes de la société patriarcale japonaise pour montrer à un yakuza sur le déclin, la nouvelle voie de sa survie. C’est particulièrement déstabilisant dans la manière dont le réalisateur-scénariste conduit sa mise en scène, elliptique, évanescente, complice de ces nuits à peine éclairées où tout peut surgir, la femme comme la dague. Le noir et blanc complice des arguments du scénario plonge les personnages, du héros au troisième couteau, dans un cérémonial scénaristique innovant. Une mise en abîme royalement couronnée par les accents purcelliens de « Dido and Aeneas ». Magnifique Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Bon film japonais, avec un beau noir et blanc et de belles images de nuits. On regrettera juste un scénario un peu pauvres et qui aurait pu être plus développé.
Ce film japonais de Masahiro Shinoda sorti en pleine nouvelle vague local, traite de manières très moderne et sans trop de fioritures des yakuza. Tout juste sorti de prison Muraki va rencontrer Saeko joueuse invétérer tout comme lui, une amitié va se créer entre eux à travers les salles de jeux. D'une beauté plastique dingue, doter d'une magnifique photographie le film soufre beaucoup du manque d’enjeu de l'ensemble et à certaines scène assez hold-school, malgré la très grande modernité de l'ensemble.
très bon film de la nouvelle vague japonaise, que ce fleur pâle avec une mise en scène magnifique et des plans de toute beauté. je viens de découvrir un esthète de l'image qui me donne envie d'en voir d'autres.
Fleur pale de Shinoda s’immisce à l'intérieur d'un clan de yakuzas et de clubs de jeu , où Muraki cherche à se demander si , après une sortie de prison , ses règles et habitudes ne perdent pas l'homme. Mais ce film n'est pas un film de yakuza , il traite plutôt de la remise en question des valeurs et des appartenances d'autrefois , en ne sachant plus si ce clan évoluera comme le héros a lui avancé. En cherchant plus d'adrénaline à ce monde formaté , Muraki rencontre à travers des soirées de jeu , une envoutante joueuse doté d'une fraicheur qui le fera revivre à travers la nuit. La relation au jeu et à cette Saeko est l’intérêt premier à ce film , entre tradition et solennité , entre amitié jouissive et amour platonique ou paternel ,et désire commun des interdits ( drogue , meurtres , course en voiture ) pour trouver jouissance en cette vie. Ce film est déci-miné par des scènes vraiment intéressante. Les scènes de jeu , le rêve de ce héros ou encore les plans serrés sur le visage juvénile de Saeko en est proche de la perfection. Filmé avec un certain esthétisme, avec un noir et blanc lumineux et sombre par moments , mettant en exergue les scènes de jeu avec la sacralité de ses moments. Fleur Pale de part l'hypnotisme de ses scènes de jeu et du regard de sa jeune héroïne mérite vraiment le coup d’œil !
Moi je demande à un polar qu'il soit nerveux la lenteur n'est pas forcément une gêne si elle est bien canalisée et ne mène pas à l'ennui malheureusement Fleur pâle une fois franchit le cap des 30 minutes s'avère un polar mou. Pendant un certain temps je dois dire que Fleur pâle m'a assez plu à défaut de me renverser dans mon siège mais il se passe peu de choses ici, l'intrigue n'est pas particulièrement intéressante et il y a pas mal de séquences filmant longuement des gens entrain de jouer leur argent à un jeu dont je ne connais nullement les règles (mais même lorsque je les connais voir des gens jouer pendant plusieurs minutes n'est pas ce qui me passionnent le plus au cinéma). Par contre grâce à Fleur pâle j'ai pu découvrir la très mignonne actrice Mariko Kaga qui donne énormément envie de visiter le pays du Soleil levant.
Bon, ben c'est un film arnaque pour ma part. Arnaque car j'ai trouvé que Fleur Pâle, c'était du toc, il veut se faire passer pour un bon film mais il ne l'est pas. Piège à cinéphile, attention, ne vous laissez pas avoir. Ne vous laissez pas avoir par la mise en scène esthétisante, certes, pas dégueulasse, mais qui n/est au service de rien, c'est mal écrit, ça tourne en rond, ça ne raconte rien d'intéressant, c'est insignifiant. Certes, le noir est blanc est vraiment beau, mais ça ne fait pas tout.
C'est le genre de films qu'on a le droit de ne pas aimer mais c'est aussi le genre qu'on a le droit d'apprécier un peu sans savoir pourquoi. A l'exception de quelques scènes, on ne peut pas dire que ce film de yakuza japonais soit particulièrement nerveux ou violent ; ni qu'il y ait une quelconque atmosphère de tension. Mais le soin apporté à l'esthètisme, surtout pour les séquences de jeux, l'épuration volontaire au niveau du scénario, de la description et des dialogues, la fascination qu'exerce la belle actrice au délicieux physique de chaton Mariko Kaga, la carrure du comédien principal donnent à cette oeuvre une ambiance aux forts accents melvilliens qu'on se surprend à trouver agréablement déroutante.
À vrai dire, j'ai un peu de mal à faire une critique de ce film car bizarrement, je n'en ai plus beaucoup de souvenirs. Je me souviens en tous cas d'une photographie de toute beauté, la meilleure de tout le festival, un noir et blanc somptueux, d'acteurs très convaincants mais aussi d'un scénario assez peu captivant. Mais c'est quand même du haute-gamme.