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AdriBrody
9 abonnés
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3,5
Publiée le 22 octobre 2024
Difficile de se dire que ce film date de 1932 ! Il passerait largement pour un film des années 60 même si le montage lui fait quand même défaut. Pour l'époque, le scénario est plutôt intéressant avec un duo Marlène Dietrich - Cary Grant qui marche bien. Même si on sent que l'histoire passe un peu après les personnages, elle n'en reste pas moins appréciable. Cependant, le rythme est un petit peu mou et vient parfois à ralentir le film et à perdre un peu.
Un mélodrame assez invraisemblable mais prenant, illuminé par la présence fascinante de Marlene Dietrich, écartelée entre le carcan matrimonial et la fièvre émancipatrice. 3,25
Personnellement, j’ai trouvé la fin très belle. Elle m’a mis les larmes aux yeux, et je ne l’avais pas vu venir. J’ai beaucoup aimé les scènes en famille. Grand soin apporté à des personnages tout à fait secondaires. Magnifique ombres et lumières. Caméra remarquable. Et évidemment la grande actrice, constamment mise en valeur par Sternberg. Je le classe cependant un peu au-dessous de L’Impératrice rouge et de Agent X27.
Le chef d'œuvre de Sternberg... Celui où on y retrouve le plus la sensibilité du réalisateur, où il nous invite au plus profond de son cœur à cette période de sa vie, la plus mélancolique, la plus personnelle sans doute... Contrairement à d'autre critique qui trouve le mari grotesque, je le trouve parfaitement noble avec le comportement qu'il faut quand il faut ! la photographie est magnifique, les chansons sont entraînantes et agréables, Marlene n'a jamais était aussi belle ! contrairement à "L'Ange bleu" qui est un film triste à l'ambiance froide, sombre, sinistre et cruel ici nous trouvons une ambiance chaude, chaude comme la maison familial, de l'amour maternelle, de la photographie, du printemps et du soleil ! Avec "Venus blonde" nous retrouvons la vraie Marlene Dietrich et le vrai Sternberg, de l'époque de l'ange bleu, de l'époque allemande et de leurs premières rencontre en Allemagne, Josef à le mal du pays quoi qu'il soit autrichien, l' Allemagne manque à sternberg peut-etre plus qu'à marlène... l'innocence et leurs premiers succès, les printemps doux avec marlene, une œuvre extrêmement personnelle, vrai donc touchante et belle !
L'un des plus beau films que j'ai pu voir de la filmographie de Marlene ou de Sternberg et du cinéma en général pourtant et malheureusement moins connue que "L'ange bleu" ou "Shangai Express". A voir absolument !
La prestation de Marlène Dietrich est superbe tout en nuances et jamais excessif comme c'est malheureusement souvent le cas à l'heure actuelle. Elle nous fait un peu oublier le scénario. Pour un film des années 30, la fin ne pouvait pas être différente, bien que la tête à claque du mari aurait mérité de se retrouver seul. A conseiller aux nostalgiques de cette époque
Une petite histoire dramatique sur un couple dont le mari part en cure quelques mois en Europe, laissant sa femme presque seule avec son fils. A son retour, beaucoup de choses ont changé... Une histoire assez bien montée et des acteurs très bons pour rendre le tout crédible. J'ai aimé les quelques répliques françaises de Marlène Dietrich et l'importance de la famille et de la carrière où il est explicitement montré ici qu'on réussi rarement les deux ensemble. Je suis impressionné par les tenues de l'actrices qui portent souvent de la fourrure et est toujours élégante pour l'époque et même aujourd'hui. Les regards des parents de Johnny sont véridiques, du début à la fin. J'ai beaucoup aimé.
Du cinéma, rien que du grand cinéma du au talent de Sternberg qui n’est jamais aussi bon que lorsqu’il film Marlène. Ici, il s’en donne à cœur joie en la faisant passer par de nombreux sentiments poussés aux extrêmes. Peu importe le scénario dont il est inutile de parler si ce n’est pour décrire les raisons qui poussent le réalisateur à imaginer comment exprimer les émotions. Un exemple parmi d’autres : lorsque Marlène rend son petit garçon à son mari il lui a pensé montrer un train monstrueux pour mieux faire ressentir aux spectateurs l’écrasante douleur maternelle. Tout transite par la camera de Sternberg avec tous les artifices qu’il ajoute dans les plans : les différents obstacles (feuillages, vitres, rideaux, voilages) qu’il intercale entre nos yeux et ce qu’il se passe, les chapeaux qui coupent en deux le visage de Marlène, le costume du faux gorille, les oiseaux et les poules dans la chambre, les hommes de paille qui entourent Nick et tous les jouets qui ne cessent d’accompagner son fils. Sternberg est un cas à part, il encombre l’écran au lieu de l’épurer mais sans jamais tomber dans le désordre ou la laideur. C’est un des plus grands cinéastes qui soient qu’il ne faut surtout pas chercher à imiter faute d’aboutir à des échecs.
La réalisation est superbe, Sternberg utilisant des plans de folies, dont le plus beau reste la scène des naïades au tout début. C'est donc l'histoire d'une femme qui se donne à un autre (et en devient amoureuse) pour sauver son mari, lequel mari est tellement con qu'il lui en fait reproche. Du coup Marlène se sauve avec le gosse et le mari l'a fait poursuivre. La critique disant que l'attitude du mari est débile n'est pas recevable, puisque l'histoire c'est justement celle d'une femme dont le mari a une réaction débile. C'est mélo mais sans être larmoyant, Marlène est magnifique et les morceaux de Music-hall sont superbes (la scène du gorille est exceptionnelle) Certaines scènes sont remarquables notamment celle où elle bluffe le détective privé (en revanche celle du dortoir pour femmes est outrée). Le problème c'est comment finir un tel film ? La seule fin réaliste (rester avec Carry Grant et obtenir un droit de visite du gosse) n'étant pas politiquement correcte, restait la fin morale (on se remet ensemble à cause du gosse… mais ça ne marche jamais ce truc- là !). Mais, oublions la fin, le film reste grand.
Ce 5ème film sur les 7 tournés par le duo Von Sternberg-Dietrich est un mélo atypique et surprenant par biens des aspects. La star Marlene Dietrich interprète un rôle inhabituel, celui d'une mère et d'une épouse qui va devoir reprendre son travail de chanteuse de cabaret pour sa famille. Le vari soucis du film c'est qu'on a bien du mal à avoir de l'empathie pour les personnages ; l'épouse se prostitue un peu facilement et le mari est un borné avec des oeillères, heuresuement qui reste l'amant samaritain et l'enfant. Ce film a trop d'invraisemblances, surtout dans l'évolution des sentiments toujours concernés par ce couple dont les personnages manquent de densité et de caractères raccords avec eux-même. Toutefois ce film aux charmes surannés offre quelques scènes assez mythiques comme la scène de cabaret avec le gorille. La star et le réalisateur offre là leur film le moins abouti mais reste assez fascinant pour nous combler.
Un mélange de style un peu bizarre entre cinéma américain et allemand, par ailleurs le début et la fin du scénario ne brillent pas par leurs inspirations. Finalement le film vaut principalement par la présence de Marlène Dietrich qui le vampirise quelque peu et aussi par son sujet plutôt inhabituel pour l'époque.
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3,0
Publiée le 31 juillet 2011
Situè entre deux grands classiques que sont "X-27" et "Shanghai Express", ce beau mèlodrame met en scène une chanteuse de cabaret allemande qui èpouse un ingènieur amèricain! Malgrè la prèsence de leur enfant, le couple part à la dèrive à cause d'un traitement coûteux...Toujours signè Josef von Sternberg, Marlène Dietrich se bat pour retrouver l'amour de son mari, mais aussi pour conserver son enfant! Un rôle digne et humain dont elle avait le secret où Sternberg invente pour Marlène l'une des scènes les plus bizarres! Un gorille arrive sur la piste de danse d'un cabaret! L'actrice, coiffèe d'une perruque blonde et crèpue, surgit de manière saisissante! Longue et souple, la peau douce et satinèe, elle chante "Hot Voodoo", à côtè du singe, horrible, velu, ènorme! Au final, "Blonde Venus" est un classique incontournable du fameux tandem Sternberg-Dietrich...
Sixième film du tandem Sternbereg-Dietrich, Blonde Venus n’est certes pas leur meilleur. Pourtant le début contant une histoire d’amour dans un cadre naturel entre un touriste américain et une naïade allemande est prometteuse. Puis le récit tourne au pathos avec la maladie du mari et la reprise par l’épouse dévouée de son ancien métier de chanteuse de cabaret. Là elle trouve rapidement de quoi envoyer son mari se faire soigner en Europe… et de façon plus inattendue l’amour auprès d’une sorte de gigolo milliardaire, joué très maladroitement par Cary Grant à l’aube de sa carrière… La fin est faible, tournée visiblement à la va-vite et tirée par les cheveux. Comme dans le reste de son œuvre, Sternberg se veut analyste de l’amour, celui des corps et celui des âmes. Mais ici, le travail n’est pas à la hauteur et des ambitions et on le plus souvent l’impression d’être face à une auto-caricature.
Le scénario est abracadabrantesque. Marlène Dietrich est de nouveau meneuse de revue, déchirée entre deux amours. Il ne faut pas manquer son striptease du gorille! A voir sinon pour le traitement de la lumière et les effets d''accélération du mouvement (superposition des images). Intéressant aussi du point de vue du statut social de la femme.
Encore une fois Sternberg retrouve sa vedette fétiche Marlène Dietrich dans ce mélodrame qui se passe encore une fois dans le milieu du music hall (cf. "L'ange bleu"). Un film plaisant, même s'il a du mal à cacher sa morale bien pensante judéo-chrétienne: la femme qui a péchée (même pour une bonne cause) devra expiée ses fautes. A noter le numéro de music-hall où Dietrich est déguisée en gorille, un costume incroyablement réaliste pour l'époque.
C'est le moins extravagant des films de Josef von Sternberg avec sa vedette fétiche Marlene Dietrich mais c'est aussi le plus mauvais du réalisateur que j'ai vu jusqu'ici. La première demi-heure est assez réussie, Marlène Dietrich encore magnifiquement photographiée par Sternberg montre qu'elle sait jouer, chanter et danser à la perfection, étant même convaincante dans le rôle inhabituel pour l'actrice de la mère de famille dévouée. Il est intéressant de voir Cary Grant pratiquement à ses débuts dans un second rôle même si on est encore loin de la flamboyance et du charisme de l'acteur des films d'Hitchcock ou des comédies d'Howard Hawks. Mais c'est dans la deuxième partie que le film déconne par la faiblesse de son scénario et surtout par sa psychologie de bas étage, en particulier dans le comportement excessif du personnage d'Herbert Marshall, qui mériterait la palme du bouseux de première, et qui ne correspond pas du tout à l'allure élégante de l'acteur. Et je ne vous parle pas du final qui se distingue particulièrement par par son côté grotesque. Une énorme déception.