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    Blonde Vénus
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    3,8
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    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2009
    Et un chef-d'oeuvre de plus pour Josef von Sternberg qui livreici peut-être son meilleur film. Epoustouflant de modernité, presque insensé à notre époque puritaine de glorifier l'image du'une femme vénale quittant son mari souffreteux pour un bel homme riche et intelligent, "Blonde Vénus" bouleverse la morale et offre à la grande Marlène son plus grand rôle. Un scénario puissant et riche souligné par une mise en scène exceptionnelle qui bannit de son cadre tout autre cliché qu'une fin certainement voulue et imposée par les studios. Un très grand film qui traverse le temps avec une éternelle jeunesse.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2023
    "Blonde Venus", cinquième des sept films qui concrétiseront l'inoubliable collaboration entre Josef Von Sternberg et Marlène Dietrich, fait un peu figure d'exception dans l'univers exotique au sein duquel le réalisateur se plaisait à photographier sa star. Vraisemblablement sur une idée de Dietrich, "Blonde Venus" sera un pur mélodrame comme la Paramount ou la MGM en produisaient à l'époque mais plutôt avec des actrices à l'image moins sexuée que Miss Dietrich. L'idée de voir sa star changer de registre ne devait sans doute pas ravir la Paramount vu les difficultés qu'elle causa à Von Sternberg, lui demandant entre autres de modifier la fin initialement prévue. Venant au secours de son réalisateur, Marlène Dietrich dont le remplacement par Tallulah Bankhead fut un temps envisagé, finit par obtenir gain de cause grâce à la ténacité qui la caractérisait.
    L'échec public fut malheureusement au rendez-vous, donnant à priori raison au studio qui par ailleurs supportait de plus en plus mal le caractère jugé irascible de Von Sternberg. La critique encore aujourd'hui n'est pas unanime sur les qualités intrinsèques de "Blonde Venus", reprochant à Sternberg d'avoir continué à magnifier la plastique de son égérie dans un contexte qui ne s'y prêtait guère, ôtant ainsi une grande partie de sa crédibilité au récit concocté par Jules Furthman, fidèle scénariste de Von Sternberg. On peut souscrire à cette thèse mais aussi voir dans le parti pris du scénario un traitement avant-gardiste de l'image de la femme incarnée par Marlène Dietrich aussi bien à la l'écran qu'à la ville. Quelque parure, uniforme, statut ou profession qu’elle endosse, rien ne vient entraver sa soif de liberté et d'indépendance.
    "Blonde Venus" éclaire donc de manière lumineuse cette donnée consubstantielle à la personnalité de l'actrice qui ne fait qu'un avec ses personnages. spoiler: Naïade tout droit sortie d'un film hédoniste de Leni Riefenstahl dans l'introduction, femme au foyer aimante une fois conquise par un chimiste obscur puis déesse à perruque afro et blonde sortant d'un costume d'orang-outan sur l'air endiablé du "Hot Voodoo" de Sam Coslow et Ralph Rainger, Helen Faraday (Marlène Dietrich) assume chacune de ses facettes sans jamais se renier ni s'excuser
    . Son patronyme Faraday comme l'effet magnéto-optique du même nom, illustre bien l'effet qu'exerce la jeune femme sur chacun des hommes qui croisait son regard. Il n'a sans doute pas été choisi par hasard.
    Une fois encore donc, Von Sternberg met tout son sens du raffinement esthétique au service de celle qui depuis qu'il l'a rencontrée ne cesse de le fasciner. Une fascination tellement extériorisée et magnifiée qu'elle en devient contagieuse même par-delà les décennies qui passent, permettant aux sept films du duo de constituer un ensemble parfaitement cohérent qui près d'un siècle après leurs sorties en salle place toujours Josef Von Sternberg et Marlène Dietrich au panthéon du septième art. Cary Grant tout juste débutant et Herbert Marshall dans des rôles diamétralement opposés mais aussi le jeune Dickie Moore contribuent à la force de ce mélodrame flamboyant et déchirant où Marlène Dietrich par-delà sa beauté, exprime à sa façon qui était unique, la versatilité des sentiments humains. À voir et à revoir.
    Caine78
    Caine78

    6 676 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    Alors, c'est vrai qu'il faut replacer le filmm dans son contexte, mais tout de même... Même si Von Sternberg est un formidable metteur en scène, il lui st bien difficile de se sortir de cet invraisemblable mélo, ou tout semble incroyable, que ce soit les réactions des personnages, et ou tout devient incroyablement compliqué pour pas grand chose. En effet, comment vraiment s'intéresser ou trouver une quelconque sympathie pour le personnage du père, dont la réaction est à tomber par terre, ou encore par la fin, quelque peu agacante aussi? Heureusement, les personnages gardent parfois un peu de consistance, notamment celui de Cary Grant, qui est le seul réel intérêt de ce mélo certes regardable, mais tout de même terriblement daté.
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