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    Les Bas-Fonds
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    Yves Echard
    Yves Echard

    1 abonné 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Quel cinéma ! Quel film! Quels acteurs! C'est en regardant Jouvet, Gabin, Michel Simon dirigés par Renoir, Duvivier, etc..que l'on se rend compte de ce qu'on a perdu avec ce grand cinéma des années 30, 40 et 50 et que le cinéma français actuel est bien mort comme le cinéma US.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2024
    Ce drame d'après Maxime Gorki, dans lequel d'étonnants accents parisiens recouvrent son caractère slave, est une oeuvre pessimiste qui décrit un microcosme social sordide, autant par sa misère matérielle que par son marasme moral. Ce sont les bas-fonds, théatre des drames de la vie et de la précarité, refuge ultime de ceux qui n'ont plus d'espoir, illustré par un asile insalubre.
    On y rencontre un comédien déchu, un vieux sage, un aristocrate ruiné ou un voyou sympathique, le seul à ne s'être pas encore résigné. Ces deux derniers personnages permettent à Louis Jouvet et à Jean Gabin de composer habilement deux marginaux que leur commune élégance morale, en dépit de leur différences de classe (anti-thèse de "La grande illusion") conduit à une amitié inattendue.
    Jouvet est à l'origine que quelques scènes savoureuses du film par la dérision teintée d'amertume de son personnage. Le regard humaniste de Renoir ambitionne de restituer leur dignité à ces existences d'exclus, même s'il ne parvient pas toujours à nous toucher. Le cinéaste présente un contexte francisé un peu étrange, quand bien même les personnages, par leur mysticisme, leur démence, ou leur dualité nous ramènent à un certain tempérament russe.
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2023
    Premier film de Jean Renoir que je découvre, bon cinéaste de l'avant guerre, mais c'est surtout de voir Jean Gabin donnait la réplique à Louis Jouvet, deux comédiens que j'adore, Gabin à plus le rôle principal et Jouvet secondairement le long métrage daté de 1936 et ils étaient jeunes et plein de talents. L'époque des années 30 reflète l'atmosphère de la pauvreté de la société en pleine crise financière auquel on voit dans "Les bas-fonds ", le titre l'indique bien. On y suit deux histoires, le personnage central qui se lié d'amitié avec un bourgeois auquel il essayait de cambrioler son appartement et l'histoire d'amour avec deux femmes qui prendra de l'ampleur dramatique. Jean Renoir signe une bonne mise en scène qui se regarde avec le temps avec un scénario à message d'espoir. A noter dans les seconds rôles la présence de Robert Le Vigan, comédien qui connaîtra la lumière du cinéma et l'ombre d'aller en prison dans la vraie vie.
    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    Une adaptation d une pièce de théâtre de gorkiwrelaise par jean renoir
    Ce film est un hommage aux déshérités de la terre.
    Le film est assez dur.un Baron qui est au bord de la ruine rencontre pepel un voleur notoire qui s apprete a le cambrioler et au final ils sympathisent.
    Le Baron plus tard est sdf il part dans le foyer ou habite pepel avec les autres damnés de la terre.
    Le reste est à découvrir
    Film poignant et dur en résumé
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2022
    Porté par des acteurs à la gouaille charismatique, un drame social touchant mais peu captivant, qui nous plonge au plus profond de la misère, du désespoir et du désenchantement. Heureusement, il reste l'amour.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2024
    « Les bas-fonds » inspiré de l’œuvre de Maxime Gorki est le premier film des quatre que Jean Renoir tournera avec Jean Gabin. L’acteur qui domine alors le cinéma français est en mesure d’impulser les projets qui lui tiennent à cœur, ce qu’il ne se prive pas de faire. Mais dans le cas présent, « Les bas-fonds » est plutôt un film de producteurs. En cette période d’avant-guerre les Russes sont nombreux à s’être exilés à Paris pour fuir le régime communiste. Le producteur Alexandre Kamenka est de ceux-là qui placera de nombreux compatriotes sur le tournage comme l’écrivain Ievgueni Zamiatine en charge du scénario, Fédote Bourgasoff à la photographie ou encore les acteurs Nathalie Alexeief-Darsène et Vladimir Sokoloff. Maxime Gorki venant tout juste de mourir à Moscou, il faut peut-être voir dans le choix des « Bas-fonds » un hommage au plus grand écrivain russe de son temps.
    Jean Renoir arrivant après Jean Duvivier sur le projet, saisit l’occasion pour tenter d’enfin asseoir sa notoriété, n’ayant obtenu jusque-là que des succès d’estime. Jean Gabin, de son côté, est ravi de donner la réplique à Louis Jouvet mais aussi d’être dirigé par Renoir dont il a fortement apprécié « Le crime de Monsieur Lange » sorti juste avant le tournage. S’il a remporté le prix Luis Delluc en 1936, "Les bas-fonds" n’a jamais eu le prestige des autres films majeurs tournés par Jean Gabin dans les années 1930. « La Bandera » (Julien Duvivier en 1935), « La belle équipe » (Julien Duvivier en 1936), « Pépé le Moko » (Julien Duvivier en 1936), « La grande illusion » (Jean Renoir en 1937), « Gueule d’amour » (Jean Grémillon en 1937), « Le quai des Brumes » (Marcel Carné en 1938), « La bête humaine » (Jean Renoir en 1938)’ « Le jour se lève » (Marcel Carné en 1939) , « Remorques » (Jean Grémillon en 1941) reconnus comme autant de chefs d’œuvre absolus qui font bien sûr de l’ombre à cette adaptation méritoire mais aussi un peu compassée et surtout très politique de l’œuvre de Maxime Gorki.
    Jean Gabin lui-même n’avait qu’une estime relative pour le film. Renoir y montre de manière ostensible comment l’aristocratie décadente, à travers le baron ruiné joué par Louis Jouvet, devient objectivement l’alliée de la classe ouvrière qui se retourne partout en Europe à travers des poussées révolutionnaires, contre la bourgeoisie qui a désormais en main les leviers de commande de l’économie. Étirant le raisonnement jusqu’à son paroxysme, Renoir fait quasiment s’éteindre le baron une fois qu’il a rejoint dans les bas-fonds le voleur anarchiste dont il est devenu l’ami. On remarquera au passage qu’arrivé à la fin du film, le plus anarchiste des deux personnages n’est pas obligatoirement celui que l’on attendait. La confrontation entre les deux monstres sacrés, l’un du théâtre (Louis Jouvet) l’autre du cinéma (Jean Gabin), avait commencé en fanfare avec une première scène prenant une tournure quasiment surréaliste grâce à un Louis Jouvet dont la classe folle et le détachement légendaire font merveille face à un Gabin qui n’en revient pas de la proximité qui s’installe entre celui qui n’est rien et celui qui n’aura bientôt plus rien.
    La suite à l’asile pour indigents devient fatalement plus terne même si la description des relations pas toujours très fraternelles entre les personnages demeure assez forte pour maintenir l’attention malgré une direction d’acteurs qui pousse certains comme Junie Astor, Suzy Prim ou Vladimir Sokoloff à se laisser aller à une emphase qui aujourd’hui date lourdement le film. En revanche, on pourra se délecter de la prestation comme toujours hallucinée de Robert Le Vigan en acteur alcoolique récitant à haute voix les répliques de sa gloire passée pour ne pas perdre complètement son âme avant d’en finir une fois pour toutes. On regrettera donc que Jean Renoir n’ait pas mieux profité de l’unique rencontre entre Louis Jouvet et Jean Gabin qui promettait tant, même si on appréciera à la toute fin du film le clin d’œil appuyé au « Temps modernes » de Charlie Chaplin.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2021
    Quand je me suis mis en tête de revoir les films majeurs d'avant-guerre dans lesquels Gabin a joué, je n'avais pas prévu de me repencher sur le cas de ces "Bas-fonds", pour la simple et bonne raison que j'en avais encore un souvenir très vivace. Mais, vous savez ce que c'est, comme l'aurait dit un certain écrivain irlandais, on résiste à tout sauf à la tentation, et moi, j'ai été pris d'une envie folle de revoir Jean Gabin et Louis Jouvet se donner la réplique. Pépel et le Baron se donnant la réplique, allongés dans l'herbe, ce n'est que du bonheur et encore, le mot est faible, je crois qu'il n'en existe même pas pour décrire ça. Quant au film en lui-même, l'oeuvre de Gorki réputée comme étant impossible à adapter, Renoir nous en fait pourtant un très bon film (avec un final très symbolique) dont le seul défaut réside dans le couple de logeurs (des Thénardier, mais en pire) assez peu crédible. Vingt ans plus tard, un maître japonais reprendra l'oeuvre de Gorki pour en faire un film qui, selon les dires de ceux qui connaissent bien Akira Kurosawa, est l'un de ses plus exigeants.
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    C'est assez rare pour le souligner, ce film est un drame qui n'essaie pas de faire pleurer dans les chaumières. Non, il est fait pour faire prendre conscience de la misère humaine, de ses mauvais penchants et des déchéances qu'elle engendre.
    C'est beau, bien joué sur un scénario assez simple mais diablement bien construit.
    A voir par les amateurs de beaux drames, et aussi de Jean Gabin et Louis Jouvet.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    Une comédie dramatique coécrite et magnifiquement mise en scène par Jean Renoir. Il nous offre une très belle image pour l'époque (le film a reçu à juste titre le Prix Louis Delluc en 1937). Son adaptation de la pièce de Maxime Gorki nous présente une belle aventure sociale contant les démêlés d'un groupe résident des "Bas-fonds". Un hospice de nuit dirigé par le sordide patron Kostileff. Une sorte de "cour des miracles" ou l'on trouve : un acteur alcoolique joué par un extraordinaire Robert Le Vigan, un cambrioleur en sursis de bagne interprété par un Jean Gabin très convainquant, un baron ruiné campé par l'impressionnant Louis Jouvet ......
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2019
    Curieusement les films adaptés de la pièce de Maxime Gorki « Les bas-fonds », par les deux grands maîtres, Jean Renoir en 1936 et Akira Kurosawa en 1957, donnèrent lieu à des exercices de mise en scène. Si le film de Kurosawa, très détaillé et très technique, réduisant les protagonistes à des symboles, dégage un profond ennui pendant la majeure partie de ses 137’, il n’en est rien pour le petit bijou ciselé par notre Renoir national. En prenant des libertés avec la pièce, le cinéaste et Charles Spaak, ont écrit des dialogues savoureux avec une mention aux tirades de l’acteur alcoolique interprété par un Robert Le Vigan en état de grâce. Dans une Russie de pacotille, réduite à la monnaie (des roubles), aux noms des personnages et à l’uniforme de la police, la ville avec son parlé titi parigot fait davantage penser aux faubourgs de la capitale française pendant les années trente qu’à Moscou ou Saint-Pétersbourg du début du siècle dernier. Cette démarche permet de complètement recréer l’œuvre de Gorki en se l’appropriant. Ainsi, Renoir développe le thème de l’injustice sociale (il était très engagé en 1936) sans être pesant ni militant, mais plutôt avec grâce et parfois légèreté. La partielle ironie de la pièce, en devenant permanente, tout en gommant ses traits grossièrement comiques, atténue et relativise tous les drames, soit par des effets amusants (par exemple le coquard de l’inspecteur), soit par l’humanisation des personnages (l’escargot sur le doigt du baron). Louis Jouvet interprète ce dernier, avec une élégance et une distanciation simplement fascinante, à l’opposé du reste de sa filmographie. A mon sens, son plus grand rôle à l’écran. Le réalisateur y ajoute des passages bucoliques dont il a le secret, avec cette attirance (récurrente dans son œuvre) pour les bords de Marne (assurément l’influence de son père) qui apporte respiration et lumière. Avec sa direction d’acteur très pointue, Renoir offre des scènes magnifiques à la plupart des interprètes, d’où ressort (en plus de ceux déjà cités), Jean Gabin pour la modernité de son jeu, et Junie Astor qui traduit parfaitement la complexité de son personnage. C’était le meilleur casting de l’époque si l’on excepte Suzy Prim, qui malgré ses qualités ne peut se comparer à la géniale Viviane Romance dans le rôle de la garce de « La belle équipe » que Duvivier réalisa la même année. Mais surtout, la mise en scène de Renoir fait preuve d’une virtuosité incomparable dans le cinéma français. Souvent résumé au traitement particulier réservé au Baron, en opposition avec les plans rapprochés pour les miséreux, c’est en fait surtout l’utilisation de la mise au point infini, permettant de suivre des actions à l’arrière plan, sans que les personnages principaux soient floutés qui innove. Probablement sans précédent dans la production hexagonale de l’époque. Non seulement un grand film, mais également un excellent moment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 février 2019
    Un Renoir peu connu qui se situe, il est vrai entre Une partie de Campagne et la Grande illusion. Pourtant, la confrontation Gabin-Jouvet, des dialogues truculents et drôles de Spaak, la patte sociale et le grand talent de Renoir font de ce film une œuvre puissante et importante. Songer d'ailleurs à la filmographie de Renoir dans la décennie 1930 donne d'ailleurs le tournis. L'oeuvre de Gorki est noire, sans concession pour les puissants corrompus, les domestiques veules et voleurs, et même pour les pauvres. Une figure étrange dans le film, jouée par René Génin, celle d'un vieux fou mystique qui parvient à rassurer ses congénères par ses propos apaisants et optimistes, mais qui les pousse finalement vers la mort. La morale du film est désespérante, mais Renoir a su s'écarter de la pièce (il y a très peu d'allusions à la Russie et au début du XXème siècle) et l'aérer. La fin optimiste rappelle étrangement celle de Chaplin dans Modern Times sorti la même année.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2018
    La pièce de Gorki ne m'a pas plu, son adaptation par Renoir guère plus. Malgré la présence de l'excellent Louis Jouvet (qui fait même de l'ombre à Gabin), le film se déroule dans faux-rythme et ne nous passionne pas beaucoup.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 décembre 2017
    Plusieurs « créatures » des bas-fonds tentent d'échapper à leur condition et de s'extraire de la fange. L'un d'eux, Pepel (Jean Gabin), voleur de profession fait la connaissance d'un baron ruiné avec lequel il se lie d'amitié. Il cherche également l'amour sur lequel il compte pour changer de vie.

    Un Renoir pas complètement maîtrisé mais duquel échappe quelques fulgurances de modernité : le jeu de certains comédiens (pas forcément principaux) ou le piquant des dialogues. Une analyse sociale moins fine que celle de La grande illusion (chef d'oeuvre tourné par Renoir l'année suivante), un peu condescendant peut-être pour le peuple des bas-fonds à part la relation décrite entre le baron et son valet très grinçante (voire un autre Renoir La règle du jeu).
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Au terme d’une impossible adaptation, Renoir se tire merveilleusement d’une épreuve difficile. Fenêtres, lumière, verdure, tout ce matériel poétique autant que symbolique est utilisé avec un indiscutable brillo. Jouvet,-c’est une performance, fait ici beaucoup plus que son habituel numéro d’acteur. Quant à Gabin, il se confirme déjà comme l’un des plus grands comédiens de sa génération – titre que Renoir lui reconnaîtra toujours et lui fera de nouveau mériter dans French cancan.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Renoir écarte une bonne partie de l'oeuvre de Gorki, pour faire à son idée. Le résultat? On passe un très bon moment, Gabin et Jouvet sont très bons, suivis par une palette de personnages hauts en couleurs et servis par d'excellents dialogues.
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