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Votre avis sur Le Voleur de Bagdad ?
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Très belle adaptation qui, malgré les années, convient amplement pour une soirée relax devant sa télé, grâce évidemment à son aventure et aussi à de bons acteurs et des efforts sur le décor.
Redzing
Remake du film muet éponyme de 1926, « The Thief of Bagdad » version 1940 fut d’abord une production britannique pour le moins chaotique. Plusieurs réalisateurs derrière la caméra, un tournage délocalisé en cours de route en Californie à cause de la guerre, et des scènes qui durent être retournées, car le jeune Sabu avait trop grandi entre des prises espacées de plusieurs mois ! C’est presque un miracle d’arriver à un tel produit fini. A savoir un classique du film d’aventures, inspiré des « Mille et Une Nuits », et qui servira lui-même de base à Disney pour le « Aladdin » de 1992. On y suit un sultan naïf, manipulé et détrôné par son infâme vizir, qui tombera amoureux d’une princesse, tout en se faisant aider du meilleur voleur de Bagdad. Disons-le d’emblée : l’intrigue amoureuse n’a pas grand intérêt. John Justin a l’air de planer dans le rôle du jeune sultan déconnecté de la réalité (certes, il est censé être ahuri, mais tout de même !). Tandis que la princesse dont il tombe amoureux, littéralement en un regard, n’est pas développée. Le scénario n’a même pas le luxe de lui donner un nom, c’est dire la place qui lui est accordée ! Heureusement, d’autres personnages hauts-en-couleurs font quant à eux forte impression. Entre un vieux sultan immature amateur de jouet, et un génie ambigu, on repère le voleur espiègle joué par un Sabu dynamique, qui porte de manière étonnante le volet aventure. Et bien sûr, le sournois et ambitieux Jaffar, joué par un Conrad Veidt en forme. Mais « The Thief of Bagdad », c’est aussi et surtout une grande réussite visuelle. Des décors colorés et imaginatifs somptueux pour l’époque. Une avalanche de péripéties originales et audacieusement filmées, qui enchaînent les idées et les rebondissements sans jamais faiblir. Et des trucages techniques très à la pointe, dont l’incrustation par fond vert, qui a été inventée pour le film, et qui sera largement réutilisée au cinéma par la suite ! Si bien que malgré son âge, cette œuvre demeure un film d’aventure très plaisant et très efficace, que l’on peut sans problème mettre en les mains d’un public familial moderne.
AMCHI
J'ai toujours bien aimé le cinéma muet et Le Voleur de Bagdad me faisait de l’œil depuis plusieurs années, il est assez réputé car en plus de mettre en vedette le bondissant Douglas Fairbanks c'est réalisé par Raoul Walsh dont je n'avais vu aucun film de cette période.
C'est un joli film mais loin d'être aussi enchanteur que cela, l'ensemble manque de magie et reste très classique dans son style.
C'est bien mis en scène mais sans véritable imagination certes c'est flamboyant et les décors sont très beaux toutefois la 1ère moitié des 2h34 se traîne un peu et sont les moins prenantes ; cette partie se laisse voir avec plaisir sans être enthousiasmante.
La 2ème partie plus portée sur l'aventure est plus entraînante et rythmée avec des effets spéciaux de son temps mais tout à fait convaincant si on se remet dans le contexte de l'époque.
Bref voilà un joli film, tout à fait agréable si vous êtes amoureux du cinéma muet, pour moi il ne fait pas partie des plus fabuleux du genre.
C'est un joli film mais loin d'être aussi enchanteur que cela, l'ensemble manque de magie et reste très classique dans son style.
C'est bien mis en scène mais sans véritable imagination certes c'est flamboyant et les décors sont très beaux toutefois la 1ère moitié des 2h34 se traîne un peu et sont les moins prenantes ; cette partie se laisse voir avec plaisir sans être enthousiasmante.
La 2ème partie plus portée sur l'aventure est plus entraînante et rythmée avec des effets spéciaux de son temps mais tout à fait convaincant si on se remet dans le contexte de l'époque.
Bref voilà un joli film, tout à fait agréable si vous êtes amoureux du cinéma muet, pour moi il ne fait pas partie des plus fabuleux du genre.
Le Voleur de Bagdad est un des films qui ont enchanté mon enfance. La première fois que j'avais visionné ce film petit, j'avais été grandement impressionné. Sa poésie, ses costumes flamboyants, ses décors somptueux et ses magnifiques couleurs en font un spectacle chatoyant et excitant qui continuera de charmer notamment les enfants. Mais le Voleur de Bagdad n'est pas seulement une forme. C'est avant tout un merveilleux voyage aux pays des Milles et une Nuits. On est plongé dans une aventure. Une aventure rythmée, un spectacle magnifique qui pourra sans doute dérouter les mordus du cinéma moderne, mais qui reste captivant. L'histoire n'est donc pas à mettre au second plan et reste l'une des plus belles retranscriptions cinématographiques des contes des Milles et une Nuits. Une oeuvre poétique et enchanteresse qui me fait toujours rêver et voyager. Et même si les effets spéciaux ont très mal vieillis, ça n'enlève rien au sentiment de magie et d'enchantement prodigué par ce long-métrage. Je recommande donc vivement ce film magnifique à tout le monde, aux enfants comme aux adultes. Si vous aimez le cinéma fantastique ou si vous êtes un minimum curieux, foncez voir ce film.
Le Voleur de Bagdad réalisé par Ludwig Berger et Michael Powell en 1940.
*Les points que j'ai appréciés →
• La féerie de l'histoire
• L'esthétique
• Les effets visuels (un certain charme
*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Le fait qu'on ressent que le film soit un peu daté sur pas mal de points
*Conclusion →
J'ai aimé, c'est un très beau conte. 8/10.
*Les points que j'ai appréciés →
• La féerie de l'histoire
• L'esthétique
• Les effets visuels (un certain charme
*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Le fait qu'on ressent que le film soit un peu daté sur pas mal de points
*Conclusion →
J'ai aimé, c'est un très beau conte. 8/10.
Superbe album d'images réalisé dans un technicolor criard et chatoyant. A conseiller à tous les grands enfants.
Les idées extraordinaires et les couleurs éclatantes peinent à masquer l'impression de bricolage que dégage ce film aujourd'hui avec ses incrustations grossières et ses figurines suspendues censées voler. Le sommet de la ringardise est atteint avec
spoiler:
l'oreille géante en plastique du génie
. Dans ces conditions, il est difficile d'y croire et de dépasser le stade de la simple curiosité cinématographique.
. Dans ces conditions, il est difficile d'y croire et de dépasser le stade de la simple curiosité cinématographique.
Un chef d'oeuvre. Un très bon film des mille et des nuits sur la rencontre entre Jafar et Jasmine . Un jeune acteur joue Aladin. Un casting convaincant .
weihnachtsmann
Enchanteur certes mais mou et lent. Les mille et une nuits dans leurs plus grandes splendeurs visuelles. On est comme dans un musée et on s'étonne à chaque plan des décors splendides avec une musique également charmeuse. C'est juste dommage pour l'action. C'est comme un beau jouet. Joli mais qui ne sert à rien. Ça n'a aucun relief. Ce n'est même pas enfantin ou naïf c'est ennuyeux....
Un monument dans lequel le maître Alexander Korda a une sacrée part de responsabilités. Toutes les technologies modernes de l'époque depuis le technicolor jusqu'aux caches par blue-screen, encore utilisés aujourd'hui, ont été réunis pour réaliser cette "Féérie Orientale". Bien-sûr les décennies sont passées, donnant au film, pour les amoureux de cinéma, un cachet délicieusement désuet. Sabu y est excellent et la princesse magnifique. Le méchant Jaffar, si bien redessiné dans le "Alladin" de Disney, est incroyablement interprété. Un vraie petite merveille du septième art.
Un blockbuster d'époque. C'est à dire des effets spéciaux qui ont très très mal vieilli, une musique quasi continue assez insupportable, des dialogues sans grande profondeur… J'ai perdu ma soirée.
Un chef-d'oeuvre absolu qui n'a pas pris une ride. Un scénario impeccable, une réalisation certes classique mais néanmoins efficace, des effets spéciaux bluffants pour l'éoque (et même maintenant), des scènes d'anthologie... Une féérie absolue. Un concentré de spectacle, d'aventure, et de rêve qui n'a pris que d'insignifiantes rides
Un film qui a quand même pas mal vieilli (surtout à cause des incrustations) mais qui reste (et restera je pense) très bien fait pour l'époque en pleine deuxième guerre mondiale.
En le voyant je me suis dis que Disney à fait un pur massacre pour Aladin (prendre des morceaux de la vrai histoire et en rajouter d'autres venant de ce film mais en les changeant quand même comme transformer Abu le voleur du film en singe), c'est triste pour les petits enfants qui penseront que le Disney est l'original. Mais il faut avouer que Le voleur de Bagdad est surtout un mixte entre des contes des milles et une nuit, des effets spéciaux et le reste plutôt pas mal.
En le voyant je me suis dis que Disney à fait un pur massacre pour Aladin (prendre des morceaux de la vrai histoire et en rajouter d'autres venant de ce film mais en les changeant quand même comme transformer Abu le voleur du film en singe), c'est triste pour les petits enfants qui penseront que le Disney est l'original. Mais il faut avouer que Le voleur de Bagdad est surtout un mixte entre des contes des milles et une nuit, des effets spéciaux et le reste plutôt pas mal.
C'est une réédition qui ne s'imposait vraiment pas. Si l'on passe sur le réflexe nostalgique de ceux qui avaient vu le film pendant leur enfance et le retrouvent avec émotion, force est de reconnaître que ce film a considérablement vieilli et dans tous ses aspects. Cette histoire ne fait plus rêver et Bagdad n'évoque plus des palais merveilleux pour le spectateur d'aujourd'hui ; l'interprétation, de Sabu notamment, est beaucoup trop appuyée ; la mise en scène repose essentiellement sur l'utilisation du technicolor naissant (c'est le point le plus positif du film) et des trucages puérils et pas très réussis même si on les replace dans le contexte de l'époque.
Le merveilleux suggéré par le sens esthétique vieillit le mieux, et compense la désuétude inévitable des trucages et des effets spéciaux. « Le voleur de Bagdad » est une production britannique qui à l’évidence a grandement bénéficié de l’apport de talents germaniques (L. Berger, K. Veidt) et d’Europe centrale (les frères Korda). Le scénario évite la mièvrerie et recèle quelques idées savoureuses : ainsi du roi vieillissant et tombant en enfance, se laissant manipuler par sa fascination pour les automates. « Le voleur de Bagdad » reste un enchantement.
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