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gimliamideselfes
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4,0
Publiée le 30 décembre 2010
Très inspiré des 1001 nuits (on retrouve d'ailleurs un passage d'un conte que j'ai lui récemment (celui avec le génie). On est tout de suite porté dans cet univers fabuleux, en plein milieux de l'Arabie. Et pendant une heure on est pris dans cette aventure géniale, ce prince, ce méchant vizir, cette princesse, ce voleur. Le film respecte la nature des contes dont il s'inspire, c'est à dire qu'on a droit à un personnage qui raconte une histoire, on a de l'amour de l'aventure. Il ne manque que le sexe, mais bon en 1940 faut croire qu'on était plus frileux qu'au Moyen Age en Arabie. Au début j'ai vraiment cru que ce film était l'égal du film de Pasolini qui sortira bien plus tard et qui lui sera un brin plus proche des contes originaux. Mais l'heure passée et l'arrivée du génie, la technique commence à faiblir, si le reste était bluffant pour un film de 1940, ça retombe totalement on a droit a des scènes vraiment laides, une poupée qui vole dans le ciel, une araignée vraiment mal faites. C'est à ce demander si c'est les mêmes gens qui ont fait les effets spéciaux du début du film. Le rythme ralenti aussi, et suivre les aventures de nos amis devient moins agréable, c'est moins inspiré je dirai. Du coup je ne sais pas trop quoi penser, tant j'ai l'impression d'avoir vu deux films totalement différents. Mais pour la première heure absolument fantastique c'est à voir. Le reste n'est pas mauvais, mais est juste moins bon, du coup avec un début aussi bon, on sent tout de suite cette baisse de niveau et ça porte un grand préjudice au film.
Une oeuvre merveilleuse de poésie, de beauté et de féérie dominée par un Conrad Veidt, exceptionnel dans la peau du méchant calife. Michael Powell, qui finira par supplanter tous les autres réalisateurs ayant participé à ce film, insuffle grandeur et universalité à cette oeuvre, qui, plus d'un demi siècle après son tournage, garde encore tout son charme.
Même si certains effets visuels ont un peu vieillis et que l'histoire est parfois un peu naïve, le film a toujours aujourd'hui autant de charme. Ceci grâce à une sublime photographie en technicolor, à des décors de studios fabuleux et à une interprétation dans l'ensemble plutôt brillante, principalement pour Conrad Veidt et Sabu. Malgré sa naïveté, l'histoire est très agréable et aussi très dépaysante pour le spectateur. Bref à voir pour passer un bon moment.
J'ai récemment retrouvé une série de dessins que j'avais faite étant enfant. Toutefois, mes précoces talents graphiques ne m’ont pas permis d'en identifier le sujet... Je viens de revoir "Le voleur de Bagdad" et j'ai compris ce que j'avais mis en image étant gamin. C'était bien des scènes du film que j'avais couchées sur le papier afin de cristalliser la fascination qui m'avait saisi il y a plus de 30 ans ! En 1977 J.P. Dionnet écrivait dans Métal Hurlant à propos de StarWars, qu'il avait vu en avant première aux US, : "On s'y plonge comme on se plonge dans Le voleur de Bagdad". Il avait raison. Et l'inverse est tout aussi vrai. Merveilleux, ce mot vous dit quelque chose ?
L'ancêtre D'Aladdin... Inspiré du même conte des mille et une nuits, nul doute qu'à l'époque, ce film devrait être assez impressionnant, grace à ses nombreux effets spéciaux et à ses éclats de couleur. Mais aujourd'hui, force est de reconnaitre que l'ensemble a un peu vieilli, et que la magie s'est l"gèrement dissoute. Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir : l'ensemble garde encore aujourd'hui un réel charme, et ses aventures sont tout de même fort agréables. Et même si l'interprétation n'est pas forcément à la hauteur (excepté peut-être Conrad Veidt et Sabu), c'est tout de même un bon moment passé et c'est bien là le principal.
On a du mal à croire que ce film date de 1940. Mais une fois qu'on la vu, tous les autres films qui ont pour thème "les mille et une nuits" sont fades. L'histoire est original : le héros n'est pas celui qui court après la princesse. Les FX et les couleurs nous font douter de la date de sortie de ce film. Evidemment la musique est enchanteresse. Ah oui j'allais oublier de parler du plus important, Abou, le voleur espiègle au rire plus que marquant, le pilier de ce film magnifique. On n'en fait plus des comme ça et c'est bien dommage.