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Votre avis sur Simple mortel ?
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Ce film de "science-fiction" est simple (scénario-intrigue minimaliste pour ne pas dire simpliste) et il est mortel (d'ennui).
La réalisation de Jolivet est gnan gnan.
Le jeu des acteurs est mauvais surtout Christophe Bourseiller. Quant à l'interprétation du personnage principal, c'est le vide sidéral, c'est fade. Ce qui est préjudiciable vu qu'on le voit tout le temps.
La seule chose appréciable, c'est que c'est un film court (1h25)
La réalisation de Jolivet est gnan gnan.
Le jeu des acteurs est mauvais surtout Christophe Bourseiller. Quant à l'interprétation du personnage principal, c'est le vide sidéral, c'est fade. Ce qui est préjudiciable vu qu'on le voit tout le temps.
La seule chose appréciable, c'est que c'est un film court (1h25)
Un thriller surnaturel mystérieux et oppressant qui vaut le détour, incarné par le regretté Philippe Volter.
Yannickcinéphile
Agréable surprise que simple mortel. Jolivet a un cinéma à lui, dont je ne suis pas spécialement fan, mais qui l’art de cueillir l’air du temps et de prendre, souvent, avec les années, un charme nostalgique qui ajoute à l’intérêt initial de ses films. C’est exactement le cas ici, avec une plongée fort plaisante au début des années 90, parfaitement saisi dans les décors, l’ambiance, la photographie, les accessoires… Il y a un vrai effort formel pour capter quelque chose de naturaliste dans laquelle, en principe, il glisse un élément perturbateur qui accentue de fait le malaise. Ici, cet élément perturbateur c’est une voix ! Le film ne dit jamais vraiment à qui appartient cette voix, mais on le soupçonne en filigrane ! C’est une excellente idée car on se retrouve avec un film de sf minimaliste, sous-genre assez rare qui, mené avec intelligence, peut donner de petits chefs-d’œuvre ! Ici, en s’appuyant sur son concept, le métrage se déploie sur une durée très raisonnable de 80 mn sans jamais faillir dans l’exploitation de son idée. Plongeant son héros dans une descente aux enfers continuelle, on suit le métrage avec un plaisir certain, notamment parce qu’il sait se montrer méchant, et on appréhende un peu la fin en se disant qu’il ne faut surtout pas qu’il rate sa sortie, et, il ne la rate pas, avec un twist habile ! Le film ose aussi laisser des questions en suspens, et ma foi il fait bien. A trop vouloir expliquer il aurait pu compromettre son intérêt (j’ai craint de voir une soucoupe à un moment !).
Là-dessus il faut souligner la qualité de l’interprétation, en particulier de Philippe Volter. Acteur un peu entre Philippe Caroit et Bernard Giraudeau physiquement, il a un jeu très juste, très convaincant, et moi qui le découvrais ici, je regrette qu’il n’ait pas eu une meilleure carrière car il avait du potentiel. Autour de lui, des seconds rôles de qualité, notamment Roland Giraud qui apparaît à l’occasion d’une scène pas très utile mais qu’il rend très amusante. Nathalie Roussel a une présence discrète mais son rôle apporte beaucoup à la force du film.
Enfin, à souligner une bande son réussie, ce qui s’imposait d’autant que le héros écoute souvent son baladeur et qu’il y a donc souvent de la musique.
Mon point de vue sur Simple mortel c’est que c’est une tentative réussie de sf minimaliste. Une bonne idée de départ, parfaitement tenue sur une durée raisonnable, portée par de bons acteurs et une ambiance prenante, et le résultat est là ! Pour ma part, le seul vrai bémol que je mettrai c’est sur la réalisation de certaines scènes d’action, notamment l’une d’entre elles, décisive, avec Fabien. Le montage est hasardeux, on comprend pas bien ce qui se passe, il y a quelques petits loupés comme ça. Mais ça ne gâche pas l’intérêt global de ce film qui fait plaisir. 4
Là-dessus il faut souligner la qualité de l’interprétation, en particulier de Philippe Volter. Acteur un peu entre Philippe Caroit et Bernard Giraudeau physiquement, il a un jeu très juste, très convaincant, et moi qui le découvrais ici, je regrette qu’il n’ait pas eu une meilleure carrière car il avait du potentiel. Autour de lui, des seconds rôles de qualité, notamment Roland Giraud qui apparaît à l’occasion d’une scène pas très utile mais qu’il rend très amusante. Nathalie Roussel a une présence discrète mais son rôle apporte beaucoup à la force du film.
Enfin, à souligner une bande son réussie, ce qui s’imposait d’autant que le héros écoute souvent son baladeur et qu’il y a donc souvent de la musique.
Mon point de vue sur Simple mortel c’est que c’est une tentative réussie de sf minimaliste. Une bonne idée de départ, parfaitement tenue sur une durée raisonnable, portée par de bons acteurs et une ambiance prenante, et le résultat est là ! Pour ma part, le seul vrai bémol que je mettrai c’est sur la réalisation de certaines scènes d’action, notamment l’une d’entre elles, décisive, avec Fabien. Le montage est hasardeux, on comprend pas bien ce qui se passe, il y a quelques petits loupés comme ça. Mais ça ne gâche pas l’intérêt global de ce film qui fait plaisir. 4
Le plus grand de nos petits artisans signe ici le plus beau film de SF français, sans effets mais tendu comme une arbalète. Saisissant
Le sens profond de ce film réside en l'absurdité et l'irréel de la situation.
L'histoire est transposable à un certain nombre d'êtres évoluant dans l'ère moderne : confrontés à des situations de ce niveau d'absurdité - avec plus aucune alternative : uniquement des choix cornéliens et dilemmes impossibles avec que des choix aux conséquences cataclysmiques à portée de décision.
Tous les goûts sont certes dans la nature. Mais en lisant l'argumentaire de certaines éval. à 1 étoile, mesure t-on (?) le potentiel de vacuité d'un 'esprit' par rapport à celui ou ceux qui ont engendré une telle œuvre cinématographique.
Film CULTE
L'histoire est transposable à un certain nombre d'êtres évoluant dans l'ère moderne : confrontés à des situations de ce niveau d'absurdité - avec plus aucune alternative : uniquement des choix cornéliens et dilemmes impossibles avec que des choix aux conséquences cataclysmiques à portée de décision.
Tous les goûts sont certes dans la nature. Mais en lisant l'argumentaire de certaines éval. à 1 étoile, mesure t-on (?) le potentiel de vacuité d'un 'esprit' par rapport à celui ou ceux qui ont engendré une telle œuvre cinématographique.
Film CULTE
Un spécialiste des langues anciennes entend soudain des voix qui lui sont adressées. Un film fantastique français c'est rare et donc précieux. Le scénario est original et si la réalisation est active cela manque un peu de nerf. Jolivet est vraiment un cinéaste à part qui explore différents genres avec souvent des enjeux philosophiques sous-jacents ou sociaux. Pour les amoureux de fantastique.
Film de SF Français intéressant, mais un rythme trop lent. Le personnage principal est-il fou ou est-il l'instrument d'extraterrestre? Vous ne le serez qu'à la dernière scène du film. A voir si vous êtes un cinéphile curieux.
Un cas rare de film fantastique Français. Que faire quand on n'a pas les moyens de faire des effets spéciaux ? Être inventif ! Avoir un scénario en béton, et jouer sur la paranoïa : est-ce vrai ou faux. Contrat rempli.
Très bon film surnaturel
Typique année 90
Avec Philippe volter bon acteur playboy avec un rôle tragique mais sincère et touchant
Typique année 90
Avec Philippe volter bon acteur playboy avec un rôle tragique mais sincère et touchant
Ce film français dure 1H21. Il se présente comme un film "fantastique", et la photo de l'affiche est 1 scène vers la fin. L'un des personnages, ce sont des extraterrestres que l'on ne voit jamais. Ils communiquent oralement. Presque toutes les scènes n'ont qu'un seul personnage. Je me suis ennuyée. à éviter.
Sans effets spéciaux et sans acteurs connus, Pierre Jolivet parvient à réaliser un film fantastique original et globalement convaincant malgré quelques passages faibles. Le maître-mot de Simple mortel est minimalisme tant au niveau de l’écriture que de celui de la réalisation. Les messages radiophoniques en gaélique ancien émis par des extraterrestres que seul Stéphane (Philippe Volter) entend et comprend relèvent d’une astuce de narration plutôt bien sentie. Ils sont autant de vecteurs d’introduction d’étrangetés dans le quotidien banal du personnage principal.
Il ne suffit pas d'avoir une idée, encore faut-il savoir l'exploiter. Le plus difficile est évidemment de trouver une chute satisfaisante quand on construit un film sur un thème comme celui-ci : des extra terrestres qui manipulent un individu et le poussent à commettre des crimes absurdes. Le scénario s'épuise très vite, tourne en rond et se prend très au sérieux. On s'étonne que le réalisateur n'ait pas ressenti la faiblesse de son histoire. Restent une bonne interprétation et une mise en scène agréable, mais c'est insuffisant pour faire un film.
soniadidierkmurgia
Le cinéma d'anticipation français est réputé être quasi inexistant mis à part quelques très rares exceptions dont fait partie ce film de Pierre Jolivet méconnu lui aussi mais auquel les initiés vouent un véritable culte. Dans un Paris montré comme très rassurant, deux chercheurs spécialisés dans le décryptage des langues anciennes conversent d'un ton badin sur leurs vacances à venir et sur le remboursement de leur frais de transport.
Dans ce quotidien très banal, même si les deux hommes exercent une activité très peu courante, rien ne semble devoir venir troubler une ambiance estudiantine gentiment potache. L'entame du film et sa tonalité générale rappelle vaguement celle des "Trois jours du Condor" de Sidney Pollack (1975) par la rupture brutale qui brise le destin du personnage principal. Stéphane, le plus taciturne des deux collègues, joué par Philippe Volter (comédien belge mort de façon tragique en 2005) et miné par une relation sentimentale frustrante se met à entendre des messages en gaélique (une langue morte) qui finissent par le persuader qu'il a été choisi pour sauver le monde.
Très habilement et avec une rare économie de moyens et d’effets, Pierre Jolivet qui a écrit et pensé seul cette histoire nous accroche à son récit d'autant plus terrifiant que spoiler: jamais il ne nous oriente vers une explication plausible. Est-ce vraiment une force extra-terrestre qui guide Stéphane, ou fortement isolé par la nature asociale de son métier et ses problèmes sentimentaux est-il en train de tomber dans une folie paranoïaque ? La question restera sans réponse et c'est sans doute ce qui fait la très grande force de ce film dont chaque vision n'érode en rien le charme.
Aujourd'hui le fanatisme de certains tireurs fous pris brutalement d'une envie irrépressible d'en finir à la suite de la lecture mal digérée de textes très anciens trouve un écho assez troublant dans le film de Jolivet. Un remake américain est régulièrement évoqué. On serait curieux de voir le propos de "Simple mortel" revisité à l'humeur trouble du moment. Enfin, il faut souligner le jeu très juste de Philippe Volter et de Christophe Bourseiller dont l'opposition de style est savamment utilisée par Jolivet qui réussit ici un film de genre unique dans le cinéma français. Décidément le très éclectique Pierre Jolivet petit frère de Marc est un réalisateur sous-estimé.
Dans ce quotidien très banal, même si les deux hommes exercent une activité très peu courante, rien ne semble devoir venir troubler une ambiance estudiantine gentiment potache. L'entame du film et sa tonalité générale rappelle vaguement celle des "Trois jours du Condor" de Sidney Pollack (1975) par la rupture brutale qui brise le destin du personnage principal. Stéphane, le plus taciturne des deux collègues, joué par Philippe Volter (comédien belge mort de façon tragique en 2005) et miné par une relation sentimentale frustrante se met à entendre des messages en gaélique (une langue morte) qui finissent par le persuader qu'il a été choisi pour sauver le monde.
Très habilement et avec une rare économie de moyens et d’effets, Pierre Jolivet qui a écrit et pensé seul cette histoire nous accroche à son récit d'autant plus terrifiant que spoiler: jamais il ne nous oriente vers une explication plausible. Est-ce vraiment une force extra-terrestre qui guide Stéphane, ou fortement isolé par la nature asociale de son métier et ses problèmes sentimentaux est-il en train de tomber dans une folie paranoïaque ? La question restera sans réponse et c'est sans doute ce qui fait la très grande force de ce film dont chaque vision n'érode en rien le charme.
Aujourd'hui le fanatisme de certains tireurs fous pris brutalement d'une envie irrépressible d'en finir à la suite de la lecture mal digérée de textes très anciens trouve un écho assez troublant dans le film de Jolivet. Un remake américain est régulièrement évoqué. On serait curieux de voir le propos de "Simple mortel" revisité à l'humeur trouble du moment. Enfin, il faut souligner le jeu très juste de Philippe Volter et de Christophe Bourseiller dont l'opposition de style est savamment utilisée par Jolivet qui réussit ici un film de genre unique dans le cinéma français. Décidément le très éclectique Pierre Jolivet petit frère de Marc est un réalisateur sous-estimé.
Un très bon film français comme on en fait rarement.Une très grande réussite avec très peu de moyen.
Simple mortel est probablement un des meilleurs films de Jolivet avec Force majeure et Fred. Un film d'où sourd un climat d'angoisse avec des scènes chocs et surprenantes (la mort de sa copine) et qui rendent mal à l'aise (celle où le héros est témoin d'un abject inceste). Jolivet n'a pas eu besoin de surenchères dans le gore ou le sensationnel pour générer malaise et le mystère. Philippe Volter et Christophe Bourseiller sont tous les deux très bons, aucun n'en fait trop, un juste dosage dans la façon d'être dépassé par les événements. On peut juste reprocher un scénario qui s'épuise un peu parfois et une fin qui ne convainc pas totalement bien que très sombre et flippante. Jolivet apparaît obsèdé dans l'engagement et le choix d'actions à entreprendre (voir Force majeure) et il n'est jamais meilleur que lorsqu'il sort du film social minimaliste. A noter que Simple mortel est vraiment inspiré par la série La Quatrième dimension (épisodes : Etape dans une petite ville, Mr Dingle et Les monstres de Mapple street). Un film à redécouvrir.
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