Derniers Avis : Pour le pire et pour le meilleur - Page 6

Avec son physique très spécial, Jack Nicholson n’apparaît pas vraiment comme une évidence quand il s’agit d’incarner le premier rôle dans une comédie romantique à moins d’en faire un personnage très singulier. Et singulier, Melvin Udall l’est, écrivain à succès d’une saga de romans à l’eau de rose, l’homme est surtout un véritable maniaque sarcastique détestant tout être vivant à l’exception de Carol Conelly qui lui sert son déjeuner tous les jours. Mais quand son voisin, un artiste gay avec qu’il prenait plaisir à agacer, se fait cambriolé et est hospitalisé suite à de graves blessures il hérite de son chien. C’est ce petit être qui va faire changer Melvin du tout au tout. "Pour le pire et pour le Meilleur" se démarque clairement des comédies romantiques qui inondent nos salles tous les ans et le fait de la plus belle des manières. Ici l’histoire est profondément humaine et ne prétexte pas à des gags faciles et le scénario reposent entièrement sur le talent des acteurs au lieu de leur physique. Jack Nicholson en tête de file livre une performance digne du génie, à la fois touchante et drôle grâce à un humour noir parfaitement dosé. Les deux acteurs principaux auront amplement mérité leur Oscars, démontrant une nouvelle fois à quel point le film de James L. Brooks est un véritable modèle du genre.

Ce film, il a beau être très américain, c'est-à-dire avec des bons sentiments en veux-tu, en voilà, extrêmement prévisible quant à son déroulé et doté d'une happy-end comme on les aime au pays de l'Oncle Sam, mais je l'adore, sincèrement. Tout en sachant très bien comment ça allait se passer. En sachant très bien que cet écrivain, névrosé et antipathique au possible, allait tomber amoureux de la serveuse. Et que, à son contact, il va s'améliorer humainement, et, tout en gardant ses névroses, va dévoiler une autre facette de sa personnalité, bien plus agréable. Et qu'aux pris de bien des peines et tout, il finira par trouver l'amour dans les bras de la dite serveuse. Et va se montrer plus cool avec son voisin homo. C'est cousu de fil blanc. Du début à la fin. Mais j'ai toujours aimé ce film. Car j'ai toujours trouvé qu'il n'usait pas de gros sabots pour parvenir à ses fins. Malgré la prévisibilité, James Brooks ne force rien et laisse faire les choses de façon naturelle. Le tout est et en plus bien bien conduits par des acteurs impliqués. Big Jack en tête. Une romcom, lorsqu'elle est faite avec intelligence comme ici, peut procurer bien du plaisir.

Ce film est nul tout simplement ....
spoiler: Ce film est nul tout simplement ....
Ce film est nul tout simplement ....

Avec "Pour le pire et pour le meilleur", sorti en 1997, voici un flagrant exemple de performance artistique. Car sur le papier, celle-ci avait tout d'une comédie banale, voire clichée par certains aspects. Des personnages éculés, une ligne directrice toute tracée, supplée de surcroît par un tire-larmes insipide. Seulement voilà, dans cette même comédie, il y a Jack Nicholson. Celui qui à juste titre, a raflé l'Oscar du meilleur acteur au nez de Leonardo DiCaprio. C'est en effet là que l'on a la plus belle confirmation de ce qu'est un grand acteur ; celui qui est capable de transformer une œuvre anodine sans doute vouée à l'oubli en instant remarquable, au point de la porter intégralement sur ses seules épaules. Si l'on mentionne la mise en scène effacée de James L. Brooks, "Pour le pire et pour le meilleur" est la comédie de Jack Nicholson.

Tendre, optimiste, réaliste, le film de James L. Brooks distribue un véritable bol d'air frais. Jack Nicholson et Helen Hunt, tous deux ayant obtenu l'oscar dans leurs rôles pour ce film, réussissent à émouvoir le spectateur dans toutes les phases possibles de la romance, on évoque bien sûr la gentillesse, la méchanceté, la colère, la tendresse, l'amour, la haine, bref le réalisateur nous entraîne dans un tourbillon d'émotions porté par un duo d'acteurs exceptionnel. Ce film représente la pure réalité, en effet toute rencontre est hasardeuse, toute situation peut passer du rêve au cauchemar et inversement, les deux protagonistes laissent apparaître leurs différences dans leur manière de vivre, lui est un riche écrivain, elle est une modeste serveuse de restaurant, lui est misanthrope et se sent fier de montrer à tous qu'il déteste tout le monde, elle est une mère d'un petit garçon très malade, elle croit que tout espoir de s'imaginer heureuse dans la vie s'évanouit petit à petit au fur et à mesure des rencontres qui se terminent mal. Qui alors aurait parié que ces deux personnes si sensiblement différentes, lui étant asocial, elle étant très ouverte et gentille, pouvaient s'attirer l'un l'autre? Au début du film, cette rencontre et une éventuelle romance entre eux semblaient dérisoires et impossibles. Mais ce que veut dire le réalisateur, c'est que deux personnes qui ne possèdent pas beaucoup de points communs mais néanmoins qui partagent une même souffrance, celle-ci se définissant comme une solitude qui les rend tous les deux malheureux, il devient alors très possible que ces deux personnalités se retrouvent dans le domaine de l'amour. Le réalisateur exploite très bien un scénario très complexe, très riche, très poussé de façon à convaincre le spectateur que l'addition de toutes les situations du films permettent un dénouement romantique et heureux. Comédie romantique, brillante analyse des caractères sociaux et psychologiques, "Pour le pire et pour le meilleur" s'inscrit parmi le cercle très fermé des chefs-d'oeuvre inconditionnels du cinéma contemporain. Du rire, des larmes, de la joie, de la fantaisie, de l'espoir, de la volonté de changer de comportement, de la volonté de vaincre sa peur, de l'audace, tout cela dans un monde qui est en proie à un misérable sentiment de haine, mais voilà enfin un film qui donne l'exemple de la solidarité et de l'amour envers son prochain! Un film captivant, sensible, généreux, extraordinaire, il redonne des bases saines à une société malade. Quand on visionne ce long-métrage, une grande émotion nous envahit, celle du bonheur que tout le monde devrait avoir la chance de vivre. Un film humaniste, superbe et grandiose.

Doté d'un scénario très bien écrit, solide et atypique, "Pour le pire et pour le meilleur" est réussi dans tous les domaines. Tout d'abord, l'histoire est captivante du début à la fin et la réalisation offre des scènes touchantes, drôles et dramatiques. Par ailleurs, c'est surtout le casting qui marque véritablement ce long-métrage avec des acteurs très convainquants dont un Jack Nicholson fantastique !!! Le film laisse place à des sensations diverses chez le spectateur (rire, émotion, dégoût...) qui toutes, l'entraînent jusqu'au dénouement sans jamais cesser de le divertir !

Un film touchant dans lequel J.Nicholson et Helen Hunt, que j'aime beaucoup, sont remarquables. La dynamique du trio formé par l'histoire est amusante. Un plaidoyer en faveur de la différence. Une ode pour célébrer les coïncidences de la vie qui peuvent se faire rapprocher des gens que tout oppose.
Un beau film.

Tout simplement excellent. jack nicholson est énorme avec un humour noir comme on l'aime bien, attachant et helen hunt lui renvoi bien dans les cordes. sa fonctionne bien entre les 2. Une très bonne comédie!!!

Jack nicholson est bon, mais pour moi dans l'ensemble c'est le pire qui l'emporte sur le meilleur dans cette comédie caricaturale et poussive.

Une comédie romantique comme James L. Brooks a l'habitude de les faire : un régal ! Jack Nicholson en névrosé est remarquable et n'a pas volé son Oscar de meilleur acteur. Sans pour autant être un chef d'œuvre, ce film est rafraichissant, savoureux lors de certaines grâce notamment aux dialogues.

Une comédie extrêmement savoureuse et touchante comme il faut. Jack Nicholson est énorme dans son rôle de manique pas commode.

Très bon divertissement centré sur le personnage de Melvin Udall joué par Jack Nicholson, un authentique misanthrope avec des TOC qui empoisonnent sa vie. En grande forme, il est rejoint par Helen Hunt interprétant la serveuse du resto quotidien de Udall (Carol) avec beaucoup de naturel et de courage. Tous deux vont être en quelque sorte obligés de cohabiter non seulement sur le lieu de travail de la jeune femme mais aussi, après un concours de circonstances peu probable -comme dans tout film hollywoodien- pendant des vacances (méritées il faut dire) supposées apaiser Simon (Greg Kinnear qui joue un voisin homosexuel artiste peintre) sorti de l’hôpital suite à une agression vraiment violente. On reste dans le divertissement pur mais les personnages sont pour le moins intéressants et surtout très attachants. Nicholson fait quasiment tout le travail il faut l’avouer. Voilà donc une comédie américaine alliant romance, courage, sentiments… et surtout énormément de bons sentiments parce qu’on comprend vite que le personnage principal va radicalement changer son comportement à l’extrême (comme toujours). On ne tombe jamais dans le tire-larmes avec la maladie du fils de Carol. La bande son est sympa (jazz, classique). Beaucoup d’éléments sont donc réussis et Nicholson en fait un peu trop mais c’est dans sa nature à tel point que ses faciès sont très prononcés, peut-être que ceux-ci ne reflètent pas la réelle maladie qui touche les maniaques atteints par ces troubles. Dommage qu’une fin banale et sans surprise comme on s’y attendait vienne cependant gâcher le plaisir.

Le film est un peu long mais on passe un bon moment. Quelques scènes vraiment drôles...!

Génial dans la première partie du film, en grande partie grâce au numéro de Jack Nicholson, le soufflet retombe dans la deuxième partie du film, quand il s'inscrit dans le classicisme très convenu des comédies romantiques. Il y a JacK Nicholson, donc, et les autres. Il livre une prestation hilarante et touchante en même temps. Quant aux autres, leur interprétation semble bien plate à côté, notamment Helen Hunt, peu convaincante. La fin est quant à elle décevante.

Ce marivaudage de situations n'évitent pas l'écueil du film tout entier qui peine durement à exister, surtout devant un Nicholson désabusé et ronchon.
Pour le pire comme pour le meilleur (quoique), cette comédie dramatique n'est jamais sauvée par sa longueur (2 heures et quart d'atroces souffrances), par le cabotinage d'un Nicholson au plus bas de sa forme, et d'une musique insupportable (pourquoi Hans ?).
Helen Hunt (pour son premier rôle, et qu'on retrouvera dans "Ce que veulent les femmes" avec Mel Gibson) et Greg Kinnear ("Vous avez un message" avec Tom Hanks, "Deux en un" des frères Farelly), pourtant habitués à des comédies, n'en mennent pas large et ne font pas leur boulot (je remets en doute l'Oscar de la meilleure actrice).
Pour conclure, une comédie lassante sous ses apparences trompeuses qui cache bien son jeu.
A noter : il fait toujours bon de trouver Cuba Gooding Jr ("American gangster", "Pearl harbor") dans un mini-rôle taillé pour lui !