Derniers Avis : Pour le pire et pour le meilleur - Page 2

Un film magnifique, touchant et entraînant chez moi réflexion. Un jeu d'acteur et un scénario convaincant. A regarder sans hésiter. Très touchant et original.

Une comédie à la fois dramatique et romantique, et pourtant... qu'est-ce que c'est bien !! Vous allez être nombreux à me tomber dessus, mais j'avais jamais vu "Pour le Pire et pour le Meilleur" avant, où alors si mais très jeune donc un souvenir ultra lointain, et en le revoyant récemment sur Arte, j'ai été bien plus qu'emballé par ce film, ça a été pour moi un éblouissement et un bouleversement total. "Pour le Pire et pour le Meilleur", au delà d'être un très bon film, c'est un film qui sait très bien mélanger l'humour, la romance et le drame et qui nous donne un cocktail riche en émotion, avec un scénario hyper bien écrit, des personnages attachants et bien développés dans la continuité du film, des situations qui prennent des directions soient hilarantes soient bouleversantes, une romance qui fonctionne plutôt bien et qui n'est pas abusée une seule seconde, et malgré quelques grossièretés dans les dialogues, "Pour le Pire et pour le Meilleur" se laisse regarder avec grand plaisir. Le petit soucis que je pourrais lui relever, c'est qu'il a tendance à ralentir par moment, mais sait très bien rebondir et offrir beaucoup de choses plaisantes aux spectateurs. L'humour du film est pas trop lourd même si y'a une ou deux vannes qui tombent à l'eau, et le côté dramatique est vachement bien dosé et peut très bien toucher les spectateurs également. Plus le film avance, et plus la passion est à son comble, et malgré sa petit lenteur, "Pour le Pire et pour le Meilleur" est un film qui je pense restera culte, et ce même si j'ai mis du temps avant de le voir (honte à moi !). J'ai un petit bémol aussi sur la musique, qui même si elle fonctionne très bien en étant à la fois gai et mélancolique, n'est pas très marquante pour autant. Au niveau des acteurs, on retrouve le très talentueux Jack Nicholson qui a d'ailleurs reçu un prix pour ce film, et franchement, c'est mérité ! L'acteur s'investit très bien dans son personnage et évolue bien dans la continuité du film, en passant de l'écrivain provocateur et détestable à une personne sociable et attendrie, en étant également drôle et touchant, ce qui fait qu'on s'attache à lui tout du long, même au début, on apprécie à le détester et c'est cool. Sa relation avec son entourage, en particulier avec le petit chien, en fait une grande qualité. Mention spéciale aussi à Helen Hunt, qui elle aussi a reçu un prix, et qui là nous livre une grande performance. Son personnage est attachant, touchant et elle dégage un très grand charme irrésistible. Greg Kinnear, qui lui a été seulement nommé aux Oscars, est très bon lui aussi en jouant le rôle d'un artiste homosexuel et qui ne caricature absolument pas son personnage, il s'investit bien et peut bien s'imposer aussi. Shirley Knight apporte aussi une bonne présence, et les autres acteurs, Cuba Gooding Jr., Skeet Ulrich, Yeardley Smith, Lupe Ontiveros... sont bons aussi, à noter aussi la présence de Julie Benz et d'Harold Ramis (RIP) dans des petits rôles agréables. Voilà ! Ceux qui n'ont jamais vu "Pour le Pire et pour le Meilleur", je ne peux que vous conseiller ce film rempli de joie et d'émotion. Croyez-moi, vous allez pas le regretter ! Et j'invite également ceux qui l'ont déjà vu à le remater.

C'est un exellent film d'humour entre Nicholson qui joue un gros grognon désagréable la serveuse qui est harcelé par Nicholson. Un peintre perdu dans ses problèmes qui doit aller revoir ses parents.
Ce film déborde d'humour parfois noir,
Très bon film j'adore !
(Nicholson joue vraiment bien sn rôle de psychopathe grognon désagréable et pas du tout ouvert chapeau à lui)

J'ai eu l'impression en découvrant ce film de James L. Brooks de revoir une perle mélodramatique de l'Âge d'or d'Hollywood. Pour le pire et pour le meilleur s'affuble au premier abord d'une recette classique (deux individus que tout oppose, une mère courage et un asocial), transportant par sa naïveté et son couple de personnages souffrant de soucis exacerbés mais réels car touchant au plus véridique des souffrances intérieures: l'incapacité de vivre sereinement. Mais là où le film innove, c'est par son actualisation et la déformation de la formule établie tout en y restant fidèle. Chaque protagoniste devant trouver le point de chute qui le pousse à devenir meilleur qu'ils ne l'est, impliquant de passer par le pire de ce qu'ils sont (les jurons fusent à grande vitesse et les explosions d'émotions révélateurs de leurs vrais sentiments sont nombreux), car ce qui les fait se comprendre sont leurs défauts, rendre plus précieux leur bonté d'âme et leur permettre de s'améliorer pour enfin apprendre à vivre avec ce qu'ils sont. Classique et moderne à la fois, mais surtout savoureux à écouter et à regarder pour la performance détaillée de Jack Nicholson et Helen Hunt.

Je ne connaissais pas ce film, que je viens de découvrir. Humain, tout simplement. Magnifique description psychologique. Histoire prenante et, il faut le souligner, performance d'acteur exceptionnelle pour Nicholson, sans oublier Helen Hunt. Excellente soirée, je l'avoue ! Un 4 mérité.

Jack Nicholson/Melvin est évidemment plus que parfait dans le rôle du méchant maniaco-dépressif (entre autres) bourré de tocs aussi encombrants qu'invalidants. Son comportement social est un cauchemar pour tous ceux qui le côtoie et seule la serveuse du seul restaurant qui le supporte parvient à gérer un peu son agressivité naturelle. La détresse de celle-ci devant la maladie de son petit garçon, un voisin homo gravement blessé lors d'un cambriolage, le petit chien de ce voisin qu'il doit garder durant l'hospitalisation de son maître, tout cela va peu à peu le contraindre à sortir du donjon dans lequel sa folie l'enferme. Helen Hunt/Carol est formidable et souvent attendrissante dans le rôle de cette femme contrainte au courage et à l'abnégation pour garder la tête hors de l'eau. Après avoir lu cela, on pourrait croire qu'on va trembler et verser des larmes à longueur d'images mais non. Quelques passages un peu mélos, oui, mais on peut sourire souvent. Jack Nicholson/Melvin est vraiment un malade mais le réalisateur est parvenu à décrisper suffisamment l'atmosphère et le climat pour que cela ne verse pas dans l'horreur dont l'acteur s'est souvent fait le maître.SI je dois trouver un reproche envers Jack Nicholson, ce n'est évidemment pas dans son jeu: personne n'aurait pu faire mieux que lui. Je regrette seulement qu'il ait au minimum dix ans de trop pour ce rôle.

En ce qui concerne la perspective cinématographique, indubitablement pour le meilleur du spectateur. Jack est au-dessus de tous, mais sans écraser, son voisin tient bonne place (Greg Kinnear) et même Helen Hunt fait bonne figure face à ce monstre. J'ai beaucoup rit, même si le film montre à un moment une petite longueur ( spoiler: et une histoire dans l'histoire qui n'est pas suffisamment travaillée, je pense à la relation du voisin avec ses parent
).
Bref : excellent.

Un film que je vénère pour toute cette vie d enfer qui peut arriver a chacun d entre nous et qui est
joué de façon magistrale par des acteurs qui nous prouve que s émerveiller peut être encore donné a tout le monde.

Melvin est un écrivain rempli de tocs et n’aimant pas la vie. Sa vie, il la passe dans une routine toute simple en évitant tout contact humain sauf avec la serveuse de son restaurant. Un jour, son voisin, un artiste gay, est défiguré par des cambrioleurs. Pendant sa convalescence, Melvin doit hériter du chien quelques temps. Sa vie va en être totalement bouleversée.

Jack Nicholson est tordant dans ce film alliant romantisme à comédie. Son duo avec Helen Hunt reste mémorable.
Le scénario crée une relation entre un personnage cynique qui s’humanise petit à petit face à une femme qui ne profite pas de sa vie, une réussite.

Ah la la voici un film assez intéressant Jack Nicholson y interprète un écrivain à succès assez désagréable et froid mais qui dans ses livres donne l’impression de l’exact opposé. Son personnage est assez détestable mais également touchant et paradoxalement appréciable. Le film est porté par Jack Nicholson a lui tout seul, on se fiche des autres personnages qu’on oublie de notre mémoire, cette performance lui a valu encore un autre oscar, certaines de ses répliques sont géniales tel que lorsqu’on lui demande comment il fait pour si bien décrire les sentiments féminins, il répond: « Et bien, j’écris au masculin et je soustrais l’intelligence et la logique » Bref une superbe comédie, touchante et drôle, porté par un légende acteur.

Pour le pire et pour le meilleur est une comédie sympathique signée James L. Brooks, un vrai feel-good movie.
L'histoire ne brille pas forcément par son originalité mais plutôt par sa justesse (il n'y a pas de mièvreries inutiles) et par l'écriture des personnages.
Jack Nicholson est parfait en personnage excécrable. Son talent n'est plus à prouver mais il surprend chaque fois. Son personnage est à la fois détestable et fortement attachant. Les autres rôles sont eux aussi extrêmement bien campés (par Helen Hunt, Greg Kinnear, Cuba Gooding Jr au sommet de leur forme).
Même si elle est un peu trop longue, c'est une comédie très séduisante car simple et juste.
Là où un mauvais réalisateur aurait fait une comédie peu appréciable et pleine de lourdeurs (à la guimauve), on a ici un sujet parfaitement maîtrisé.

Curieux destins que ceux réunis de Jack Nicholson et de James L Brooks. Réalisateur de seulement six films en 37 ans de carrière, James L. Brooks qui est aussi le scénariste des Simpson détient sans conteste le record du nombre d'Oscars reçus par film tourné. Cinq Oscars prestigieux pour "Tendres passions" (1983) et deux pour "Pour le pire et pour le meilleur" (1997). Jack Nicholson dont la carrière est remplie de rôles prestigieux a décroché deux de ses trois statuettes sous la houlette de James L. Brooks. Curieux, car sa prestation dans "Pour le pire et le meilleur" est sans doute à classer parmi ses plus outrées. On connait la propension du génial acteur à abuser des mimiques qui ont fait sa réputation. Passe encore quand il joue un psychopathe dans "Shining" (Stanley Kubrick en 1980) ou le Joker dans "Batman" (Tim Burton en 1989). Dans le scénario alambiqué concocté par Brooks lui-même et Mark Andrus, Melvin Udall est un écrivain de bestsellers acariâtre, en proie à des troubles obsessionnels compulsifs qui s'autorise à terroriser le voisinage de son appartement de Manhattan où il vit reclus. spoiler: Il s'en prend tout particulièrement à un jeune peintre homosexuel (Greg Kinnear) et à son petit chien qu'il jette sans ménagement dans le vide-ordure dès le début du film
. Le ton est immédiatement donné et l'on devine que si le grand Jack n'est pas tenu en laisse il va s'en donner à cœur joie dans le cabotinage. La suite du scénario va malheureusement lui donner toutes les occasions de s'adonner à son péché mignon. spoiler: Le méchant écrivain qui terrorise aussi la clientèle de son restaurant favori sans que jamais aucun paparazzi ne vienne immortaliser l'instant, va se laisser amadouer par la jeune serveuse (Helen Hunt) qui seule sait lui résister. Après bien des tentatives infructueuses, le grand malade mental qu'est Melvin va finir par aimer tout le monde allant même jusqu'à héberger le jeune peintre jusqu'alors victime de toutes ses insultes homophobes
. Bien sûr, l'amour finira par triompher. James L Brooks semble avoir oublié d'un coup tout le savoir faire des réalisateurs hollywoodiens dans le domaine de la comédie romantique. Reste quelques scènes cocasses voir touchantes avec le petit chien (!!!), noyées dans un flot d'incongruités dont on se demande comment James L Brooks a pu les concevoir lui qui avait preuve de plus de finesse dans "Tendres passions". L'essentiel reste que le public a adoré, le film ayant été un triomphe au box-office. Jack Nicholson avait gagné son premier Oscar majeur pour "Vol au-dessus d'un nid de coucou" de Milos Forman en 1975. On aurait aimé par exemple que l'Académie lui décerne cette deuxième statuette pour un des deux films magnifiques qu'il a tournés avec Sean Penn ("Crossing Guard" en 1995 et "The Pledge" en 2001). Le grand acteur aura choisi deux réalisateurs pour des collaborations récurrentes, Bob Rafelson (5 films) et James L. Brooks (4 films). Ses prestations dans "Cinq pièces faciles" et dans "The Kings of Marvin Gardens" ne lui auront valu aucune récompense. Ironie de l'histoire des Oscars. A chacun ses goûts.

James L. Brooks livre ici une comédie niaise, beaucoup trop longue et avec des personnages vus et re-vus pour aboutir à un résultat dégoulinant de bons sentiments jusqu'à l'intoxication la plus fatale.
Melvin est un auteur de romans sentimentaux qui ont beaucoup de succès. Mais Melvin est la pire des ordures. C'est un homme provocateur, insolent, misogyne, homophobe, méchant et atteint d'un bon nombre de troubles du comportement qui font de lui un être plus que détestable. La seule personne avec qui il arrive à avoir des conversations presque normales est Carol, la serveuse d'un restaurant dans lequel il se rend fréquemment. Mais lorsque son voisin se retrouve à l’hôpital et qu'ii doit garder son chien et que Carol doit quitter son travail, Melvin se retrouve face à son pire cauchemar: s'occuper de quelqu'un d'autre que lui...
La réalisation est très très molle: les prises de vues sont sans consistance, la mise en scène n'est pas intéressante, la profondeur de champ est rare, les mouvements trop lisses et le cadrage faible.
Le scénario est rarement drôle, tourne très vite en rond, aucun rebondissement, d'une lenteur et d'une lourdeur abrutissante et tellement prévisible que je me demande encore pourquoi être resté jusqu'au bout. Tout est tellement prévisible, c'est vraiment dommage.
Les acteurs se donnent à fond, Nicholson est assez bon mais rien de vraiment incroyable.
Les personnages ne sont pas trop stéréotypés mais guère intéressants, ils sont creux et pas vraiment attachants et certains aspects du personnage de Melvin ne sont pas très crédibles.
Les dialogues font parfois mouche mais tombent très vite dans le mélo-romantique à 2 centimes d'euros.
La photographie n'est pas intéressante, la lumière est systématiquement la même et les couleurs pas excellentes.
Le montage est assez fade et trop simple.
Les décors ne sont pas très beaux, les costumes non plus et la musique est quasiment absente.
"Pour le pire et le meilleur" ne garde que le pire et met le reste à la poubelle, seul endroit où ce film mérite d'être.

un scénario où l'on passe du rire aux larmes : des réparties savoureuses et de l'émotion pudique et pure. des personnages attachants et finalement beaucoup d'humanité, avec un message délicat d'ouverture à l'autre et à devenir meilleur. les seconds rôles sont formidables, H. Hunt et surtout J. Nicholson exceptionnels, justement récompensés d'Oscar. un grand et beau film!

Pour le pire et pour le meilleur est certes une comédie romantique classique dans sa forme à qui l'on peut attribuer les reproches habituels que l'on fait au film appartenant à ce genre cinématographique mais on ne peut pas enlever au film un certain charme. Ce charme est d'abord apporté par un humour omniprésent dans le film et surtout par le talent de Jack Nicholson, une nouvelle fois extraordinaire dans ce film. Son interprétation lui a valu d'ailleurs un nouvel oscar de meilleur acteur et le film peut se regarder uniquement pour savourer la prestation de cet acteur titanesque par son talent. Alors même si le film ne rompt pas avec les clichés du genre qui alourdissent le récit, le film n'en demeure pas moins plaisant et drôle. Sans être un grand film, pour le meilleur et pour le pire est un film divertissant dans le bon sens du terme qui saura plaire et communique une véritable bonne humeur.