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    Y a-t-il un Français Dans la Salle ?
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    28 critiques spectateurs

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    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 321 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2024
    Une bonne comédie humaine sur les affres du pouvoir, sur les gens qui possèdent ce pouvoir, sur les vies privées et passées de ces gens. Mais c'est aussi une histoire d'une passion à l'opposé des bonnes mœurs comme on dit et aussi la vie dans les années 80. Les acteurs sont tous excellents même Dutronc qui tire bien son épingle du jeu.
    Attention pour les défenseurs des animaux, quelques chats sont malmenés dans ce film, sans réelle exagération.
    Quelques scènes un peu osées ainsi que des propos font que ce film n'est pas recommandé pour les moins de 13 ans.
    A voir par les amateurs de comédie humaine, centrée sur la/le politique.
    Morleychantal
    Morleychantal

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2024
    Film dans lequel le sexisme est omniprésent et à la limite du supportable. C'est un document exceptionnel sur les clichés de genre : pouvoir politique exclusivement masculin; rapport patron secrétaire ; jalousie entre femmes ; rapport mineure - homme en vue ; homosexualité pathologique (la faute de la mère)etc...
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Il y a du bon et du moins bon Mocky. Quand ce dernier adapte du Frédéric Dard, on peut s'attendre au meilleur. Raté!
    On reconnait parfois le mordant caustique et généralement anar du réalisateur, dans sa peinture au vitriol de la société, ou dans quelques sentences appropriées, mais l'ensemble se révèle foutraque, comme l'intérieur d'une vieille brocante.
    L'interprétation collective, de Victor Lanoux à Dominique Zardi, laisse souvent à désirer. Pourtant, de grands acteurs sont à l'affiche, mais ils accomplissent le service minimum, égarés dans un récit biscornu, tirant dans tous les sens, sans jamais parvenir à ridiculiser les comportements ou sujets visés.
    Même l'humour salace qu'on aime chez Mocky, n'apparaît qu'à de rares moments, englouti dans une lubricité poussive dénuée d'imagination.
    Pour ceux qui ont vu ce film au cinéma, on pouvait effectivement se demander s'il restait un français dans la salle à l'issue de la projection.
    ferdinand75
    ferdinand75

    574 abonnés 3 938 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2024
    Une comédie satirique, politique-fiction policière, pas très crédible , trop loufoque , avec pourtant un scénario écrit par Fréderic Dard , mais avec un parti pris trop « ravageur », un peu manichéen. Le film vaut surtout par le casting exceptionnel, et la formidable interprétation de tous les acteurs, à chaque passage c’est un morceau de bravoure. Honneur peut- être à la plus ancienne Jacqueline Maillant, star du théâtre de boulevard des années 50/60, elle fait une composition incroyable de veuve lubrique ,amoureuse de ses chats mais obsédée sexuelle , elle va tout donner ( et se donner) à un jeune policier pervers ,incluant un rasage intégral , pour dévoiler un « mont chauve », c’est énorme . Mocky l’a embarquée dans cette comédie loufoque et lubrique et elle joue au taquet. Ce jeune policier c’est Jean Français Stévenin, formidable en jeune premier, pervers , endiablé, celui-ci venait tout juste de réaliser une pépite 5 *du cinéma français : « le Passe montagne ». Victor Lanoux qui tient là un de ces meilleurs rôles, tour à tour machiavélique puis romantique. Jacques Dutronc, excellent, encore léger, sarcastique, en photographe paparazzi , corrompu et chevalier blanc . Toute une brochette formidable d’acteurs : Lavanant à ces débuts, Jean Luc Bideau , grand acteur un peu oublié , Galabru formidable en militant communiste, affichant des posters géants et colorés de Georges Marchais dans son appartement , et qui a peut-être la plus belle scène dramatique du film quand il pleure la perte de sa fille qui part pour rejoindre un « vieux », J.Dufhilo , et même une petite apparition de François Cavanna de Charlie Hebdo . Mais le film manque de cadence et le scénario est un peu mal fagoté, les allusions à la vie privée de F. Mitterrand , à la politique de l’époque , cette partie là a beaucoup vieillit. Il faut plutôt en garder la grosse farce et les performances d’acteurs exceptionnels, avec des postures qui ne seraient plus possible aujourd’hui à l’ère du politiquement correct.
    Joru
    Joru

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    Ce film est malheureusement la preuve que ds bons acteurs peuvent se mettre "au service " d'un film vulgaire et dont la thématique de la critique sociale est mal maîtrisée.
    Estonius
    Estonius

    3 552 abonnés 5 457 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2023
    Quelle brochette d'acteurs ! On peut regarder le film de deux façon différentes. Si l'on se contente de suivre l'intrigue, on risque d'être déçu, elle n'est que peu intéressante et s'encombre de sous-intrigues en tous sens sans que cela soit très maîtrisé. L'autre façon de le regarder (et de l'apprécier) et de le voir comme un film d'acteurs, et là je dois dire qu'on est servi. Et si Victor Lanoux fait le job, la palme revient à Jacqueline Maillan qui réussit à nous faire un rôle de composition assez extraordinaire, on appréciera aussi Dominique Lavanant en allumée (c'est le cas de le dire) Michel Galabru en beauf intégral, sans oublier Jean-Luc Bideau en émotif convulsif. Et surprise même Jacques Dutronc joue bien ! A voir donc pour las acteurs parce que sur ce point on ne peut être déçu.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2019
    Y a-t-il un Français dans la salle ? est sorti en 1982. Cette date n’est pas anodine car, l’année précédente, François Mitterrand était élu Président de la République. En effet, le Président d’un parti politique interprété par Victor Lanoux possède une façon de s’habiller proche de celui qui, en mars 1981 (période où se déroule l’action), n’était qu’un candidat au poste suprême. Cependant, on peut penser que Jean-Pierre Mocky et son coscénariste sont inspirés par la vie de ce dernier spoiler: en attribuant à Hector Tumelat des comportements peu glorieux pendant l’Occupation (Mitterrand avait obtenu 3 médailles de l’Ordre de la Francisque sous Pétain) et en lui offrant une relation extra-conjugale (chose ignorée par le grand public mais qui était connue par certaines personnalités comme Françoise Giroud, qui publiera Le Bon Plaisir l’année suivante, ou Jean-Édern Hallier)
    . Toutefois, le film de Mocky ne possède pas que cet intérêt. En effet, il fait partie des bons Mocky : le jeu des acteurs est plus naturel qu’habituellement chez le cinéaste, le casting est assez éblouissant (Victor Lanoux, Jacques Dutronc, Jacqueline Maillan, Michel Galabru, Dominique Lavanant, Andréa Ferréol, Jean-François Stévenin, Jean-Luc Bideau, Jacques Dufilho ou encore Emmanuelle Riva), l’histoire est intéressante, les personnages sont assez attachants… Ce film utilisant beaucoup la voix-off (qui peut provenir des pensées des personnages ou être celle d’un narrateur omniscient) est donc un Mocky ayant rencontré à juste titre un succès à la fois critique et public et appartient aux longs métrages à retenir de sa filmographie.
    Caine78
    Caine78

    6 858 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Étant un réalisateur que je connaissais mal, il était logique et légitime que je « rende hommage » à Jean-Pierre Mocky après son décès, même si on peut être surpris par ce choix de France Télé alors que d'autres auraient sans doute été plus judicieux. Car « Y a-t-il un Français dans la salle ? », c'est quand même parfois du très lourd. Il faut dire qu'avec l'ami Jean-Pierre et Frédéric Dard adaptant son propre roman, il y avait de quoi être inquiet : les deux ne font pas toujours dans la dentelle et nous le démontre, parfois bruyamment, à base de dialogues parfois plus que douteux et plusieurs scènes où l'acceptable est largement dépassé, les passages scandaleux entre Jacqueline Maillan et Jean-François Stévenin en tête. Il y a aussi de quoi rester perplexe devant l'inintérêt manifeste des deux hommes pour l'enquête, dont on se préoccupe de moins en moins pour finalement être complètement laissé de côté, se préoccupant plus de personnages très inégaux placés dans des situations qui le sont tout autant. Tout est imbibé par le sexe, traité de façon trop vulgaire, Dominique Lavanant étant probablement celle qui hérite des dialogues les plus salaces, exception faite des deux cités précédemment. Ce qui limite évidemment considérablement l'intérêt de l'entreprise, ce qui est dommage car Mocky se montre ici plutôt appliqué dans sa mise en scène, réussissant avec habileté certains protagonistes (celui du leader politique et du maître-chanteur en particulier) et pouvant compter sur une sacrée troupe d'acteurs, aussi discutable soit son utilisation (Victor Lanoux dans un de ses meilleurs rôles, Michel Galabru, Andréa Ferréol, Jean-Luc Bideau ou l'excellent Jacques Dufilho, sans oublier ceux déjà évoqués). Surtout, ce regard assez sombre sur la politique, où tout est combine, arrangement, sans la moindre grandeur, tout coup d'éclat semblant être voué à l'échec quant à l'avenir : il est peu dire que ce constat est toujours d'actualité, voire encore plus... Du bon et du (beaucoup) moins bon dans ce film bancal, satire percutante grandement gâchée par l'absence de fil narratif et la vulgarité inhérente au récit. Le rebelle du cinéma français méritait sans doute meilleur hommage.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    289 abonnés 2 899 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 août 2019
    L'aspect "politique" apparaît plutôt secondaire (un comble quand on y pense), mais c'est bien plutôt la galerie de personnages présentée par Mocky qui fait l'intérêt du film: des personnages obsédés par le sexe ou l'argent, gravitant autour d'un Victor Lanoux presque statufié finissant par s'ouvrir à une histoire d'amour improbable, laquelle efface presque tout le reste. Quelque part, je m'attendais sans doute à un traitement plus corrosif vu le titre du film mais, plus l'histoire avance, plus Mocky semble se désintéresser de certains de ses aspects et c'est somme toute bien dommage, car il verse au départ dans la caricature bien grasse à tous les niveaux, pour ne se concentrer que sur quelques-uns de ses comédiens. En soi, ce film reste une curiosité, mais frappe bien moins les esprits qu'un A Mort l'Arbitre sorti peu après.
    Aldorant
    Aldorant

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 août 2019
    L'un des films les plus vulgaires que j'ai vu. Les scènes entre Stevenin et Maillan sont d'une vulgarité insoutenable et en plus c'est un très mauvais film.
    Alain D.
    Alain D.

    605 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2019
    Une Comédie satirique politico-policière coécrite et parfaitement dirigée par Jean-Pierre Mocky. Son scénario, partagé avec Frédéric Dard, nous propose des dialogues suaves et des scènes chocs dignes du père de San-Antonio. Le duo formé par l'écrivain de polars et le cinéaste anarchique est détonnant !
    Ils nous proposent un film hors du commun, des scènes sulfureuses, de jolis moments de gaudriole et d'humour.
    L'action se situe en 1981 et l'allusion à l'homme au chapeau et au passé glauque (allias Horace Tumelat chef de parti politique) est assez évidente.
    Le casting fantastique nous offre des rôles annexes parfaitement tenus par mesdames Dominique Lavanant ou Jacqueline Maillan ; des acteurs prestigieux comme Michel Galabru et Jacques Dufilho. Un joli rôle annexe pour un Jacques Dutronc bien en place et une superbe prestation de Victor Lanoux qui porte le film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 août 2019
    Revu avec plaisir. Pour me replonger dans cette époque. Parce que, question cinéma, c'est très mauvais. Morale poujado-puérile, réalisation expédiée, jeu des acteurs bâclé. Mocky tournait vite, des fois ça se remarquait. Passons sur les grossièretés à l'envi, histoire d'arracher des sourires. En fait, comme l'on était en période de conformisme assommant, le fait d'être iconoclaste donnait du talent. Intérêt sociologique indéniable donc.
    pierrre s.
    pierrre s.

    449 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2024
    Le trait n'est pas fin, vraiment pas, mais cette satire politique est sans doute le meilleur film de Mocky. Victor Lanoux est excellent.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    Dans cette farce tragi-comique parfois plus noire qu'il n'y paraît, le misanthrope Jean-Pierre Mocky s'en prend autant aux élites qui nous gouvernent qu'aux petites gens, coupables de toutes les compromissions. Complètement délirant, son scénario s'appuie sur un casting impressionnant : Victor Lanoux, Jean-François Stévenin, Dominique Lavanant, Michel Galabru, Jacqueline Maillan, Jacques Dutronc, Jean-Luc Bideau, Jacques Dufilho, Emmanuelle Riva... pour ne citer qu'eux. Parfois un peu long, un tantinet poujadiste, souvent de très mauvais goût, mais résolument inclassable.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 470 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 décembre 2016
    Bon, ben non, ici Mocky se loupe, malheureusement. Réalisateur prolifique, il faut bien qu’il y ait quelques ratages, et ici c’est le cas, Mocky ayant visiblement été trop ambitieux.
    L’histoire est en effet audacieuse, ne serait-ce que par son mélange des genres et la multiplication des personnages. Mocky s’attaque tour à tour à la comédie, au drame, au polar même, et s’attaque à des sujets multiples très sérieux touchant aussi bien à la politique qu’à l’intime, qu’à la presse à scandale et à l’amour fou, bref, c’est un film plein, mais dont le traitement n’est pas à la hauteur. Mocky s’est tout sauf un grand narrateur, et ici, vu qu’il s’essaye à quelque chose de très compliqué, et bien ça saute encore plus aux yeux. Rythme chaotique, narration saccadée aux limites de l’incompréhensible tellement le réalisateur multiplie les sous-intrigues, le mélange des genres a aussi du mal à fonctionner, Mocky ne parvenant jamais pleinement ni à faire rire ni à attrister pour le sort des personnages, ni à susciter réellement notre intérêt quant aux sujets sérieux qu’il aborde. A la fin je me suis dit, « oui, bon, des choses à dire mais qui me sont dites en chinois ».
    Le casting n’est pas non plus spécialement à la hauteur, du moins pas entièrement. Victor Lanoux surprend plus qu’agréablement, ça c’est sûr. J’ai beaucoup apprécié sa prestation, pour ma part il tire son épingle du jeu, tout en se voulant cependant très sérieux. Il n’est pas du tout dans le registre comique, ce qui peut surprendre au début. Il est cependant au-dessus, faisant face à un casting pléthorique mais à l’intérêt limité. Dufilho, Galabru, Bideau par exemple héritent de rôles dont le film aurait presque gagné à se débarrasser tellement ils n’ont pas d’impact réel et embrouille la fluidité et la clarté du récit. Et puis Mocky ne s’intéresse pas à ses rôles en dehors de celui de Lanoux, et l’exemple le plus fameux et cette pauvre Dominique Lavanant qui débite quelques vulgarités et fait l’amour, et ne joue un rôle qu’à la fin. En clair trop de rôles tuent le rôle, et Mocky n’a pas le talent pour s’attaquer à une telle galerie.
    Visuellement c’est du Mocky j’ai envie de dire. Le film est néanmoins assez pro, avec du budget à en croire une figuration à la hauteur, des lieux de tournages variés et plutôt qualitatif, mais la mise en scène est assez brute, directe, sans fioriture, typique du réalisateur. C’est plutôt pas mal, mais pas spécialement mémorable, Mocky semblant ne pas vouloir insister ni sur les moments humoristiques en soignant ses passages drôles, ni sur l’aspect dramatique, si ce n’est dans le final mais qui ne doit pas son aspect horrifique à la mise en scène qui reste aussi bien plate. Musicalement le film est bien doté et saura surprendre, j’ai apprécié l’ambiance musicale.
    Cependant, ce bon dernier point ne peut cacher la déception que j’ai eue devant ce film clairement trop ambitieux pour Mocky. Réalisateur efficace et parfois très talentueux quant il en reste à des films fables, à des contes grinçants et à des satires sociales, ici il impose un objectif trop haut pour lui et qui ne supporte pas du tout sa narration, son sens du rythme hasardeux, et son jonglage aléatoire entre les genres. 1.5
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