Un insupportable macho est réincarné dans un corps féminin et doit trouver une femme qui l'a aimé(e). A partir d'un postulat déjà vu de nombreuses fois, Edwards tire une comédie sympathique en proposant un décalage des conventions, avec une Ellen Barkin en pleine forme qui joue les vamps macho, et pose une question intéressante sur les comportements socialement corrects liés au sexe. Même si l'ensemble faiblit un peu par moment et que le réalisateur aurait pu être en meilleur forme pour ses gags, "Switch" reste agréable à regarder.
Une idée de départ originale, depuis lors pompée de nombreuses fois mais un scénario inégal et des gags touchant rarement au but. Pas un film désagréable mais il lui manque quelque chose pour accrocher.
Je me décide à rédiger cette critique parce qu'après avoir parcouru sa fiche allociné, je me suis rendu compte que peu de spectateurs avaient exprimé leur avis dessus. Derrière ce titre évoquant les tristes teenage movies se cache le très réputé Blake Edwards, ici réalisateur du remake de "Goodbye Charlie" signé Minelli bien des années plus tôt. La fantaisie décalée du cinéaste se ressent dès les premières secondes lors d'une pastiche réjouissante des polars Hollywoodiens. Le sujet se met en place et laisse hilare de par son effet d'annonce tout en finesse et dérision : un playboy-goujat se fait assasiner par ses maîtresses qui ne le supportent plus. Au moment d'arriver au paradis se pose un dilemme ; comment Dieu pourrait-il accepter un homme de cette espèce ? S'ensuit un pacte avec le Diable et notre héros se verra réincarné en une charmante blonde afin de trouver dans un laps de temps donné une femme l'aimant et lui donnant par là-même son ticket auprès de Saint-Pierre... Edwards profite des larges situations que lui procure un tel sujet en y incorporant les gags d'usage plus finement qu'il n'y paraît dans la mesure où ceux-ci sont brusques et rapides. Il ajoute plusieurs situations farfelues avec un esprit bien barge, dirigeant une Ellen Barkin survoltée à la manière d'un clown aux nombreux visages. Les autres acteurs lui donnent joyeusement la réplique et l'accompagnent dans quelques gros délires inégalement répartis. La simple causticité laisse la place à la provocation et accouche d'une fin complètement surréaliste et imprévisible au vu du début. Certes, "Dans La Peau d'une Blonde" souffre de courantes baisses de rythme et l'attention que nous y portons peut varier mais quelques scènes mémorables resteront dans ma mémoire. De là à dire que c'est bien réalisé et drôlissime il y a un monde mais voici une comédie qui en vaut la peine. C'est drôle et ça fait du bien !
Une histoire potentiellement intéressante, mais mis en scène par un Blake Edwards paresseux, qui peine à enchainer les gags avec rythme et nous inflige une fin trop moralisatrice. Ellen Barkin, dans le rôle principal, fait le film à elle toute seule.
Bonne comédie de Blake Edwards... C'est un grand mais là on sent la fatigue ! Ces nombreux chefs d'oeuvre ("The Party") font qu'on lui fait confiance et on a raison. C'est une bonne comédie mais c'est tout. Bien écrite et interprétée mais on sent un académisme et une mise en scène sans rythme. Edwards en 91 commençait à perdre la main. Dans la bonne moyenne syndicale.
Une excellente comédie du grand, de l'immense réalisateur qu'est Blake Edwards. Ca commence doucement c'est vrai mais on est très vite plongé dans cette histoire déjantée et très bien écrite. Ce film est très drôle, jamais vulgaire, vivant. C'est une magnifique comédie qu'il ne faut surtout pas manquer!!