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Acidus
716 abonnés
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2,5
Publiée le 26 janvier 2014
"Un Américain à Paris" se compose de magnifiques scènes musicales au rythme entrainant et aux chorégraphies travaillées. C'est ce qu'il y a entre ces passages qui posent problème. En effet, l'histoire manque clairement d'envergure et de consistance, proposant le strict minimum pour remplir les trous laissés par l'aspect musical. De plus, le dernier numéro de danse, aussi complexe et beau soit-il, est bien trop long pour pouvoir maintenir mon intérêt tout du long. Une longueur malheureusement pas isolée mais "Un américain à Paris" se laisse néanmoins visionné.
Un film virevoltant et bourré d'idées qui fait vraiment du bien. Vincente Minnelli, je dois bien l'avouer, ce n'est pas ma tasse de thé. Souvent un peu vieillots et engoncés, ses films sont trop lourds et sages pour ma faible accointance à la comédie musicale. Un Américain à Paris fait exception dans la filmographie du cinéaste.Ce vibrant hommage à la France est un vrai délice pour les yeux : le décor de carton pâte d'un Paris rêvé alterne avec des vraies scènes ouvertes qui respirent la liberté et l'amour de l'art. La Musique,également, est d'une grande légèreté, et donne des fourmis dans les jambes.Le tout associé à un Gene Kelly époustouflant (comme d'habitude) et à des chorégraphies emballantes finissent de donner à ce film un charme fou.Et la scène finale est une prouesse absolument extraordinaire de plus d'un quart d'heure duquel on ressort presque épuisé et en tout cas ébloui par tant d'idées et de bonne humeur.
J'avais très envie de voir ce film après avoir eu plusieurs aperçus dans le cadre d'analyse du cinéma. Malheureusement l'effet escompté n'est pas arrivé, je me suis fortement ennuyée sans bien comprendre le but de l'histoire si ce n'est la romance entre Jerry et Lisa qui n'a rien de surprenant ni même d'original. De même, la voix française de Gene Kelly, Michel André, est passablement énervante avec son imitation d'accent américain, raté. Je ne comprenais d'ailleurs pas l'utilité de cette scène de danse finale, si ce n'est de mettre à profit les compétences des acteurs. Puis en préparant ma critique, j'ai vu que le film avait remporté pas moins de six oscars et un golden globe, je me suis donc demandé pourquoi. En creusant, j'ai enfin compris la scène finale et y ait enfin compris tout son sens. Chaque tableau de danse, représente un tableau de peintre français ou ayant travaillé en France. Le film rend donc hommage à la culture française mais également à ses peintres qui ont permis de voyager à de nombreux étrangers par leur toile. On se promène donc souvent dans de quartiers dont les peintres sont friands : Montmartre, Les Marais, les Quais de Seine... J'étais triste que le film ai été tourné en studio, et que cela se voit autant. Maintenant que j'ai compris le but du film cela me choque moins et je dirais même que ça à un sens. J'ai toujours autant de plaisir à retrouver Gene Kelly et ses pas de danse et à visionner sa filmographie. Pour autant ce n'est pas le film que j'ai préféré, peut être que si j'avais davantage de connaissance en peinture j'aurais su l'apprécier autrement. Je me suis tout de même beaucoup trop ennuyer et ni est vu que la romance, je resterai donc sur ce point. Même si j'apprécie la performance et la recherche autour des peintres et de leurs œuvres.
une très bonne comédie musicale très réussit , on s'y attend de toute façon avec Gene Kelly , l'histoire est prenante les numéros musicaux sont au top que demandez de plus ?
Dire que le Paris fantasmé par Minnelli est superbe relève de l'euphémisme. Et quand le fabuleux Gene Kelly se met à danser et chanter au milieux de ces décors, le spectacle est total. Les passages musicaux sont tous très différents et inventifs (même si la succession de numéros dans le dernier quart d'heure est trop longue), et permettent à la fois de suspendre ou de faire avancer l'intrigue et surtout de rendre un vibrant hommage à notre capitale. Les acteurs sont géniaux, complices et mis en valeur par la caméra de Minnelli, qui filme l'élégance du corps avec une précision redoutable. Le film, en dépit de quelques longueurs, est à la fois drôle, émouvant et impressionnant. Magnifique !
Il aurait fallu rappeler à monsieur Gene Kelly que, si on compare un film à une phrase où l'art consiste à bien formuler et ponctuer, alors les intermèdes musicaux sont des passages entre parenthèses pour changer la monotonie dans le cours du récit. Dans ce film, la chorégraphie est tellement envahissante qu'elle donne l'impression que la parenthèse n'a pas été fermée. Résultat : la fin arrive trop vite, ce qui est dommage car tout tenait le spectateur en haleine, si bien qu'il s'attend à un final romantique et périlleux, grandiose et digne du Bollywood moderne. Tout est gâché par cette trop longue démonstration des talents chorégraphiques pourtant indéniables de Gene Kelly, où toute la beauté de l'histoire fane avec le temps et fait disparaître le loisir de l'attente. Mais si on en oublie que le film était film, il ne faut pas pour autant oublier que l'art y était présent partout, du thème à la mise en scène, le tout accompagné d'une version franco-américaine pittoresque de Paris...en couleurs en 1951 !
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2,0
Publiée le 15 juin 2021
Un Américain à Paris a été couvert de récompenses dont six Oscars. Mais je l'ai regardé froidement et rétrospectivement il est difficile de comprendre pourquoi ces Oscars. Dès la scène d'ouverture lorsque Gene Kelly qui est censée mourir de faim dans une mansarde parisienne se réveille avec un air trop confiant et très maquillé on peut déjà entendre les plumes de la dinde commencer à bruisser. L'histoire vacille et se traîne dans les intervalles béants qui séparent les grands numéros et les personnages deviennent moins convaincants à chaque scène. Leslie Caron lorsqu'elle apparaît enfin a l'air terrifiée bien qu'elle danse superbement elle semble trop timide pour apporter de la magie à l'une de ses scènes. Elle et Kelly dansent assez bien ensemble techniquement mais sans le moindre sens du partenariat et sens émotion. La musique semble avoir été adaptée à la narration et souvent elle ne convient pas. La scène où est joué la musique de Gershwin n'a rien à voir avec le reste du film. C'est un Paris en carton pate à Hollywood et on très loin de Chantons sous la pluie avec le même Gene Kelly...
Superbe. Fait partie des 10 plus belles comédies musicales américaines. Et on a la chance de voir Paris idéalisé. C'est vraiment magnifique. Les danses, l'histoire, les chansons. Un chef d'œuvre.
On peut s’amuser à classer par préférence les grandes comédies musicales de Minnelli qui valent toutes 5 étoiles. Celle ci, à cause de Paris, de son ambiance, de Georges Guétary et de Leslie Caron ne peut que ravir les spectateurs français et peut-être avoir leurs préférences. Pur produit de la MGM qui y tient un rôle important, ‘’Un américain Paris’’ ne se réduit pas, tant sans faut, à son célèbre ballet final. Ses 3 parties distinctes (joyeuse, mélancolique, flamboyante) sont des ravissements pour les yeux, les oreilles et le cœur. J’ai adoré en plus le cinéma muet en couleur concluant de façon très inhabituelle ce joyau cinématographique. Il est difficile après un tel spectacle de ne pas placer les comédies musicales sur l’Olympe du cinématographe.
Un budget énorme (pour l'époque of course) de 2,7 millions de dollars soit plus élevé que "Chantons sous la pluie"... C'est que faire rêver les américains sur Paris demande des moyens, surtout qu'il faut montrer ce que tout le monde croit savoir de Paris avec son lot d'images d'épinal et de clichés... Coloré, rythmé, amusant le film pêche paradoxalement aussi par sa scène ultime, une des séquences de danses les plus longues du cinéma. Un joli voyage, joyeux et pétillant mais on lui préférera d'autres titres majeurs du genre malgré ses 6 Oscars (1952) dont meilleur film. A voir absolument en VO !
Dans un Paris des 50's très Hollywoodien, Vincent Minelli nous fait suivre des histoires d'amour autour d'un peintre. Le scénario du film est très basique et peu original, à tel point qu'il ne sert à certains moments que de prétexte pour amener des numéros musicaux. Ceux-ci sont en revanche fort travaillés, avec un Gene Kelly ayant toujours la pêche et un ballet final en forme d'hommage à la peinture française. En somme, "An American in Paris" est un classique de la comédie musicale, qui se destine presque exclusivement aux amateurs du genre.
An American in Paris (1951) fait figure de film culte en matière de comédie musicale (comme : Chantons sous la pluie - 1953, West Side Story - 1962, Hair - 1979, …). Une œuvre envoutante se déroulant dans le Paris des années 50, dans un décor de carte postale, le film alterne avec brio l’humour et la musique, tourné à la fois en Français et en Anglais, avec des chansons rythmées au piano et aux son des claquettes, durant près de deux heures ! Mais que serait un tel film sans le côté romantique de la capitale ? Les histoires d’amours s’enchaînent-elle aussi, aux travers de différents personnages. La mise en scène quelque peu longue à se mettre en marche, nous offre de superbes chorégraphies au gré d’une B.O entraînante. Seul et unique regret, que cette œuvre fut non pas tournée en France, à Paris (pour des raisons administratives) mais dans les studios de la Metro-Goldwyn-Mayer, en Californie !! Fort heureusement, il ne s’agit là que d’un simple détail car finalement, les décors sont plus vrais que nature.
Finalement je suis déçu, je m'attendais à mieux. Il y a, à mon goût, trop de longueurs, pas assez de lien dans l'histoire et l'idée de départ est vite dépassée par le côté romantique du scénario. De plus, l'humour manque. Néanmoins, c'est magnifique, aussi bien les couleurs que les scènes de danse et la bonhommie et la nonchalance de Gene Kelly font parfois oublier les défauts de ce film.
Un chef d'oeuvre absolu de la comédie musicale qui n'a pas pris une ride et continue d’inspirer tant de chorégraphes et de danseurs de nos jours qu'Un Américain à Paris paraît encore bien jeune malgré ses 60 ans bien sonnés.