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JamesDomb
105 abonnés
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4,5
Publiée le 22 juin 2012
Motor Psycho mis en scène, écrit, photographié, monté et produit par Russ Meyer, n'est certes pas aussi connu que Faster pussycat, Kill...Kill ! mais demeure un fleuron du genre. Dans un superbe N&B, le pape de la sexploitation invite les spectateurs dans un coin paumé de la Californie pour un festival dévastateur de sexe, d'action, de violence et d'humour, tel une transposition de Bip Bip et Coyote où les motards remplaceraient Wile E. Coyote, et les poupées gonflables Road Runner. Motor Psycho est non seulement l'un des premiers films de l'Histoire du cinéma à présenter un vétéran complètement déboussolé par la guerre du Vietnam, et annonce même par certains partis-pris Orange mécanique de Stanley Kubrick quant au portrait dressé d'une jeunesse livrée à elle-même qui ne trouve son plaisir que dans l'ultraviolence et le viol collectif. Russ Meyer s'amuse comme un fou à filmer ses généreuses comédiennes sous tous les angles, et taquine joyeusement la censure, à l'instar de la séquence culte de la morsure de serpent (suce le venin ! Pompe ! Crache !). Enfin, Motor Psycho impose Russ Meyer comme l'un des cinéastes les plus inventifs et visionnaires des années 60, mais également comme l'un des artistes les plus complets de son temps.
Allez, on continue la série, après « Faster Pussycat », j’vais pas m’faire chier à écrire de nouveau le titre en entier hein, position flemmard activée ! Je disais donc, on continue et nous arrivons à ce « Motorpsycho » dans lequel trois loubards en bécane passent leur temps à agresser et violer des nanas. Typiquement le genre de mecs qui font bien chier le monde. Mais y a un véto qui dit merde et qui entend bien mettre un terme à ces agissements. En ce qui me concerne, le constat reste inchangé, ça démarre assez fort, on se dit ouais d’accord, c’est encore plus fauché que fauché mais ça peut le faire. Mais encore une fois l’ensemble s’effiloche violemment et brutalement et on finit par s’emmerder encore une fois. Si l’on s’en tient à l’aspect purement cinématographique, ça ne vaut presque rien. En revanche, si l’on s’aventure sur le côté voyeuriste, nous les mecs, on est encore servis par le père Meyer. Encore des jolies nanas, avec de bons gigots et des gros nénés bien comme il faut. A chaque fois qu’on parle d’un film de Russ Meyer, on ne peut pas s’empêcher de parler de nichons, on devrait pourtant le savoir que c’est la marque de fabrique du réalisateur. Mais à chaque film, les nénés sont plus gros, alors c’est difficile de ne pas les mentionner merde ! Voyez-vous, les deux films que je viens de m’envoyer ne font que me confirmer une remarque que je m’étais faite en moi-même. Si Russ Meyer ne s’était pas laissé emporté par ses délires (« Ultravixens » étant l’exemple parfait d’un craquage à la Meyer), ses films auraient pu avoir largement plus de gueule ! Mais bon, on ne peut pas lui en vouloir, étant qu’il nous a laissé, ne l’oublions pas le jouissif « Supervixens ». Voila, en ce qui concerne le cinoche de Russ Meyer et moi c’est terminé, j’ai vu les six films que je voulais voir. Sur ce, salut mon pote !
Un film vraiment très moyen. Russ Meyer ne l'avraiment pas beaucoup soigné et les acteurs sont plutôt mauvais. En fait l'ensemble est assez ennuyeux. Pourtant le film a été un gros succès et Meyer, pour se remplir à nouveau les poches, a fait Faster pussycat... sur un thème similaire et pour un résultat nettement supérieur.
Dans ce motorpsycho les poitrines sont opulentes mais pas de nudités ici,tout est suggéré. Meyer est un maitre de la suggestion c'est ainsi qu'il passe d'une scène dans laquelle la femme d'un vétérinaire va se faire violer par une bande de motards. Au bec d'une pompe à essence enfilé par le pompiste dans le réservoir du véhicule du vétérinaire. La censure est alors omniprésente Meyer la contourne est fait les scènes qu'il souhaite mais d'une autre manière, l'aspiration du venin de serpent est le meilleur exemple. L’histoire du film est simple,le noir et blanc de Meyrs et ses plans rendent le tout très beau. Les plans en contre plongé sont un exercice difficile pour ne pas tomber dans la laideur,là tout est très bien fait. L'1H11 que dure le film est largement suffisante pour tout raconter.
Je crache rarement sur les vieux films, trop conscient·e qu’il est parfois difficile de remettre les choses dans leur contexte. Ici, je fais exception : mis à part le fait (important) que les créateurs ont dû, pour s'exprimer, jouer au chat et à la souris avec une censure encore sévère (entreprise qui s’avère finalement plus gênante qu’éclairée même vu d’aujourd'hui), le film n’a pas d’histoire et rate tous ses engagements. Il avait pourtant des choses à dire sur le viol et le Viet Nam notamment, sans compter la jeunesse qui est bien sûr son thème principal, mais rien ne va au-delà d’un survol prudent de ses sujets. On les fuit dès qu’une réflexion menace de s’installer (encore un résultat, sans doute, de l’épée de Damoclès de la censure), pour bringuebaler dans des scènes d'action faisant figure d'îles flottantes dans une histoire sans rythme. Même s'il faut comprendre pourquoi il a pu être difficile de se rattraper aux branches étant donné les obstacles, il y a mieux dans le genre.
Étant donné que c'est le premier film de Russ Meyer que je visionne, je ne peux malheureusement pas m'annoncer comme un connaisseur. Néanmoins, j'ai une admiration certaine pour des réalisateurs qui s'attaquent à des sujets aussi durs, surtout en début de leur carrière. Je ne peux m'empêcher de le mettre en parallèle au grand « the last house on the left » de Wes Craven (futur réalisateur des « griffes de la nuit », et de la quadrilogie de « Scream »). En effet, là aussi, en début de carrière, Wes Craven commençait fort (âmes sensibles s'abstenir). Ici, le sujet est tout aussi sérieux mais le réalisateur adopte une approche moins choquante en privilégiant une esthétique tout à fait particulière. Le noir et blanc accentue un certain réalisme mais le jeu des acteurs (spécialement celui des actrices) est voulu en contradiction à cela. La manière de filmer le corps des femmes (qui ne sera jamais dénudé) et certaines idées de scènes sensuelles annoncent la couleur « érotique » pour la suite de la carrière de Russ Meyer. L'action du film se déroule principalement sur les routes de Californie, il y aura pourtant une ambiance type « huis clos » pendant toute la durée du film (qui n'est pas très longue). Pour ma part, j'en retiens beaucoup de notes positives, j'admire le travail de cet homme qui était à la fois producteur, scénariste, réalisateur et monteur de cette œuvre.
Russ Meyer se saisit d’un sous genre (il faut bien le dire parmi les plus malsains) du cinéma d’exploitation américain, celui du film de gangs de loubards à moto (bikers), violeurs, tueurs… sans vraiment sortir du moule, des conventions, pour imposer un univers personnel. Ce qui fait l’intérêt de ses films à partir de « Faster pussycat… » est seulement esquissé : la parodie des genre abordés, les délires scénaristiques et salaces, les satires des types de l’Amérique très profonde… Est bien là tout de même son talent de metteur en scène, ses plan de scènes d’action, des paysages ont vraiment du style. Un « petit » Russ Meyer donc.
Du Russ Meyer en noir et blanc et d'avant la tombée du code Hays, c’est-à-dire que si les femmes ont toutes des poitrines opulentes et que les décolletés sont vertigineux, il n'y a aucune scène de nudité. Sur un scénario très simple (un vétérinaire voulant venger sa femme violée par trois jeunes imbéciles), Meyer nous pond une série B de qualité, avec sa dose de suspense, de violence et de rebondissements. On remarquera au passage comment le réalisateur détourne le code Hays, en calquant les répliques d'une extraction de venin de serpent sur celle… d'une fellation.
Spécialiste de films légers aux actrices à la forte poitrine, Russ Meyer a pourtant réalisé quelques films notables au début de sa carrière. "Motor psycho" en est l'un des exemples les plus flagrants. On peut y voir une critique acerbe de la violence gratuite, prélude à d'autres oeuvres encore plus dérangeantes comme "Orange mécanique" mais sans la psychologie de Stanley Kubrick toutefois... On reste malgré tout intrigué par ce film visionnaire et déconcertant... A voir...
Comme toujours chez Russ Meyer, les actrices ont du souffle et pas beaucoup de tissu. Au-delà de sa réputation d'amateur de bimbos, le réalisateur offre un film efficace qui résiste bien au temps. Meyer montre aussi un bad boy qui a servi au Vietnam et qui a grillé un fusible. Plutôt bien vu pour un film de 1965.
Motor Psycho est loin d'être un navet. Le film met en scène une bande de jeunes loubards à moto, anciens du Vietnam, qui trompent l'ennui en violant des femmes plantureuses et en commettant des meurtres. Lancé à leur poursuite, un vétérinaire souhaite venger sa femme que les loubards ont agressé sexuellement. Mis à part quelques faux-raccords, le film est techniquement plutôt bien fait. Rien d'exceptionnel, mais pour un bis, on pourrait attendre pire. Pour le reste, et bien, voilà un film qui en préfigure d'autres bien plus célèbre, dont Orange Mécanique (la violence, les viols, la culture des loubards -ils parlent de Dante) ou encore les Valseuses de Blier, tous intervenus dix ans plus tard. Meyer affirme sa passion pour les belles femmes et pour les poitrines démesurées qu'il prend plaisir à filmer sous tous les angles. Mais la manière dont il traite les femmes dans ce film est vraiment limite. Non seulement elles se font violer, mais encore, le "gentil" de l'histoire force sa partenaire d'infortune à une allégorie d'acte bucco-génital : "suce, pompe, recrache"... il s'agit du venin d'un serpent qui vient de le mordre à la jambe... Bref, Motor Psycho est donc un film étonnant car intéressant, beaucoup plus que la série de Vixens qui suivra quelques années après. A voir.
Film à petit budget, cette œuvre de jeunesse de Russ Meyer, encore loin de la démesure mammaire de ses films suivants, est malgré tout une bonne surprise. Critique de la violence gratuite, il se laisse agréablement suivre, et constitue un honnête divertissement.